L'Assassin royal Tome 3 La Nef du crépuscule

Avec ce tome 3, je clos la première intégrale de l’Assassin royal. C’est sans doute le tome que j’ai préféré parmi les 3 tomes qui composent ce premier volume. Il y a d’abord beaucoup plus d’actions: les pirates ne cessent d’essayer d’envahir la côte, représentant un danger terrible puisqu’ils forgisent les habitants. Les intrigues politiques se complexifient et Fitz y joue un rôle prépondérant. Royal est un personnage qui révèle enfin ses cartes et nous assistons impuissants à la chute d’une cour.

Parallèlement, la reine-servante Kettricken prend beaucoup de place dans ce tome et n’est pas qu’un personnage secondaire. Son rôle est enfin étoffé. Fitz va rapidement se retrouver isolé au sein de ce château. Sa position de bâtard porte bien son nom. Il n’est pas assez reconnu pour monter sur le trône mais en même temps on ne peut l’évincer totalement du pouvoir.

Et puis dans le dernier quart du roman tout s’accélère avec un Fitz en bien mauvaise posture et une fantasy animalière qui intervient à propos, prenant tout son sens. On referme le livre groggy, voulant en savoir plus. Robin Hobb a l’art et la manière de créer un suspens insoutenable. Rendez-vous est pris pour la suite.