À qui la faute
  • Date de parution 02/02/2024
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 176 gr
  • ISBN-13 9791041412976
  • Editeur POINTS
  • Format 180 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Huis-clos Islande Réédition moins d'1 an

À qui la faute

3.18 / 5 (648 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quatre amis d’enfance.Une randonnée au cœur de ce que l’Islande a de plus sauvage.Un huis-clos d’où surgissent trahisons et secrets.Réussiront-ils tous à survivre à cette nuit ?Ils pensaient se retrouver le temps de quelques jours paisibles. Une simple chasse à la perdrix dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande… Mais le voyage tourne au cauchemar. Une tempête de neige violente et inattendue s’abat sur eux et les oblige à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné. À l’intérieur, une découverte macabre changera à jamais le cours de leur existence – et de leur amitié. C’est le début d’une longue nuit, où les quatre amis voient ressurgir ce qu’ils ont de pire en chacun d’eux.Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l’un des romanciers internationaux les plus reconnus. C’est en France, un pays qu’il aime profondément, qu’il remporte le plus grand succès : plus d’un million de livres vendus. Il est l’auteur de la série mettant en scène l’enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès « La Dame de Reykjavík ». Grand lecteur d’Agatha Christie, il a traduit la plupart de ses romans en islandais. Les droits d’adaptation cinéma de À qui la faute ont été acquis par la société de production de Ridley Scott.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 02/02/2024
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 176 gr
  • ISBN-13 9791041412976
  • Editeur POINTS
  • Format 180 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

Quatre amis d’enfance.

Une randonnée au cœur de ce que l’Islande a de plus sauvage.

Un huis-clos d’où surgissent trahisons et secrets.

Réussiront-ils tous à survivre à cette nuit ?

Mon avis

Quatre amis se retrouvent pour une randonnée et une chasse aux perdrix. Plus ou moins motivés, ils viennent malgré tout, le temps d’un week-end dans la montagne islandaise, sans doute parce qu’ils ont de bons souvenirs ensemble. Il y a Danìel qui a quitté le pays et est devenu comédien à Londres. Helena, ingénieure et son frère Àrmann, guide qui a organisé cette sortie et fondé une agence de voyage. Le dernier, Gunnlaugur, est avocat. Lorsqu’ils se rencontrent, pour les grandes occasions, il y a beaucoup d’alcool et cela simplifie les relations, faisant oublier les défauts des uns et des autres et surtout cela masque le fait qu’ils ne se disent pas tout. Ont-ils aussi bien réussi dans la vie qu’ils le font croire aux autres ? Tout ne serait-il qu’apparence ?

La neige s’invite au cours de la marche et on sent très vite que Danìel en a plus qu’assez. Il faut arriver au plus vite au refuge et attendre une météo plus clémente. Mais rien ne se déroule comme prévu et dans ce huis clos, les personnalités se révèlent. Les secrets, les non-dits apparaissent. Les amis sont-ils vraiment ceux qu’on imagine ? Cachent-ils une partie de leur vie, mentent-ils parfois par facilité, omission ou autre ?

La situation se tend et le lecteur sent que l’atmosphère devient électrique, se demandant comment le vent va tourner et quel événement improbable risque d’arriver et de finir de déstabiliser tout le monde….

C’est avec une construction faite de chapitres très courts, alternant les points de vue et les ressentis des différents personnages (exprimés par un narrateur) que nous découvrons petit à petit le but de ce rendez-vous, les événements tus ou transformés par les souvenirs (volontairement ou non).

Le fait d’être enfermés dans un même lieu, coupés de tout et sans réel moyen de communication, incite les quatre camarades à se surveiller, se méfier et crée un climat de suspicion permanent.

L’écriture (merci au traducteur) est vive. En peu de mots, Ragnar Jónasson plante le décor, les scènes, les émotions. Les caractères de chacun se précisent au fil des pages et en lisant, on découvre les faces cachées de chacun, les défaits, les failles dans la cuirasse.

Cette lecture sans temps mort a peut-être quelques côtés prévisibles, voire peu crédibles certaines fois, mais je ne l’ai pas lâchée et j’ai apprécié ce nouveau roman de l’auteur.


Quatre amis d’enfance se retrouvent pour un week end dans le Grand Est islandais. Armann, qui gère une entreprise touristique a organisé une chasse à la perdrix. Il a tout prévu, sauf une terrible tempête de neige que la météo n’avait pas annoncée. Si la première soirée, entre retrouvailles et beuveries s’est bien passée dans l’ensemble, l’ambiance se dégrade rapidement quand le groupe se perd et erre dans une nature sauvage des heures durant. Les portables ne servent à rien et ils ne peuvent appeler les secours. Finalement ils arrivent épuisés dans un vieux refuge de chasse sans confort, mais une mauvais surprise les y attend. Dans ce huis clos, les rancoeurs et les vieux secrets remontent à la surface.

Ce thème n’est pas nouveau et j’ai un avis mitigé sur ce polar. On se doute dès le début que l’histoire va tourner au vinaigre, comme on peut s’y attendre avec cette thématique. Le début est assez lent, ce qui est habituel avec les polars nordiques, par contre la fin est très abrupte, pour ne pas dire bâclée et peu crédible. Les personnages sont peu attachants, ils ont une drôle de conception de l’amitié, il semble que leurs conflits larvés durent depuis des années et que ce week end est l’occasion du grand règlement de compte, on a l’impression qu’ils sont liés plus par la haine et les non dits que par l’amitié. C’est un roman choral qui alterne les points de vue des quatre personnages, une construction que j’apprécie.

La nature est le cinquième personnage de l’histoire et le plus intéressant à mon avis. La tempête et l’environnement hostile sont vraiment très bien décrits, on a vraiment l’impression de se trouver en Islande. Sans doute que la lecture en audio renforce le dépaysement. J’ai apprécié le narrateur de cette histoire, Slimane Yefsah. Le côté nature writing est vraiment le point fort de ce livre, car l’intrigue manque de vraisemblance. J’ai lu il y a quelque mois Blizzard de Marie Vingtras sur la même thématique et je l’ai trouvé nettement plus réussi. Ce polar n’est pas désagréable mais il sera vite oublié, il lui manque une profondeur. J’ai un autre livre de l’auteur dans ma pal, je verrai s’il est plus convaincant. Même si je ne suis pas entièrement conquise par ce roman, j’ai apprécié de l’écouter. Merci à Netgalley et Audiolib pour cette découverte.

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