La trilogie baryonique Tome 1 La tragédie de l'orque
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l’avis des lecteurs
Partis à la recherche de l’antimatière
Dans ce roman de science-fiction, Pierre Raufast raconte la tentative de sauvetage d’un équipage bloqué dans un trou noir en 2173. L’occasion d’ausculter l’état de notre planète et d’imaginer les progrès scientifiques. Passionnant!
Quand s’ouvre ce roman d’anticipation, nous nous retrouvons en 2173, à bord du vaisseau Orca-7013 qui achève sa mission et prend la direction de la terre. Pour Youri, son commandant de 59 ans, qui s’était engagé à l’Agence de recherche de l’antimatière à sa sortie d’école, c’est le sixième et dernier voyage. Parti à la recherche de l’antimatière, il semble une fois de plus rentrer bredouille: «On a vu des soleils dans les parages, on a détecté quelques planètes gazeuses. La spectrométrie n’a rien trouvé d’extraordinaire. Ce système ressemble étrangement à la soixantaine de systèmes que j’ai déjà visités.»
Un second vaisseau, l’Orca-7131, féminin celui-là, s’apprête à franchir un trou noir. Mais pour l’heure Slow révise son examen de commandante. À 28 ans, la jeune femme a prouvé qu’elle avait des capacités exceptionnelles, même si elle n’aime pas trop l’histoire ou s’agace de l’absence de logique dans l’évolution de l’Histoire. Sara, la commandante de bord se charge de lui rafraîchir la mémoire: «Au début du XXIe siècle, la Terre se réveille avec la gueule de bois. Ses habitants comprennent que le dérèglement climatique est inéluctable et que la civilisation est en danger. Malheureusement, le progrès technique est alors limité. L’énergie est maladroitement assurée par un panaché d’énergies fossiles et de fission nucléaire ; l’informatique quantique n’en est qu’à ses balbutiements. (…) Globalement, c’est le bazar jusqu’en 2049. Les gouvernements n’arrivent pas à s’entendre, se rejettent la responsabilité du dérèglement climatique et tout le monde tire la couverture à soi. Puis vient la construction des premières centrales à fusion nucléaire. C’est une vraie révolution. Grâce à cette énergie propre et quasi infinie, les humains règlent enfin leur problème énergétique.» Mais le dérèglement climatique est irréversible et cause des milliards de mort et provoque une migration de masse. Ce n’est qu’en 2126, avec la création de l’Agence de recherche de l’antimatière, que l’espoir renaît.
Mais les expéditions ne sont pas sans risque, l’énergie des trous noirs devant être compensée par un trou blanc, les passages refermés immédiatement. Quand Sara et Slow s’engagent dans l’ouverture, le vaisseau connaît une avarie et disparaît des écrans radar. Il a bien traversé le trou noir, mais ce dernier n’a pas été refermé. C’est le branle-bas de combat sur terre. Déjà les titres les plus alarmistes font la une. Et Mia, la fille de Sara, oubliée sur terre, exprime d’abord sa colère avant d’espérer le retour sa mère.
Après avoir évalué la situation, la communauté scientifique décide l’envoi d’un vaisseau de secours, l’Orca-7013 de Tom et Youri. Si tout l’enjeu est dès lors de savoir si Sara et Slow pourront être sauvées, l’ampleur des questions que posent leur incursion va engendrer des débats scientifiques, politiques et éthiques tout aussi passionnants pour le lecteur. Mais n’est-ce pas là la définition même du genre qui associe au mieux science et fiction?
Pierre Raufast a appris depuis son premier roman, La fractale des raviolis, à construire une tension dramatique qui s’intensifie au fil des pages, sans toutefois oublier l’humour, qui est aussi sa marque de fabrique. Les lecteurs de ses précédents romans en retrouveront du reste des références au fil de cet ouvrage. Et en parlant de références, on trouvera aussi grands noms de la SF, d’Isaac Asimov à Arthur C. Clarke, dans ce livre aussi riche que passionnant. Sans aller jusqu’à ranger Pierre Raufast, qui rappelons-le est diplômé de l’École des Mines de Nancy, dans le camp de ceux qui pensent que les progrès scientifiques apporteront la solution au dérèglement climatique, on notera combien les progrès enregistrés en robotique, physique quantique ou encore intelligence artificielle ont permis de surmonter bien des périls. Sans anticiper sur les deux prochains volumes de cette trilogie baryonique que l’on attend avec impatience, on sent bien cette volonté de ne pas opposer la science à l’écologie, mais d’en faire un allié face aux défis gigantesques qu’il va falloir affronter.
Laissons à Asimov le soin de conclure cette chronique avec cette citation des Cavernes d’acier qui me semble parfaitement résumer la philosophie de cette Tragédie des Orques: «Nous chercherons à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c’est précisément cela qui fait de nous des hommes.»
Synopsis
2173. L’humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort. Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui pourraient se cacher quelque part dans un repli de l’espace. À cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers.
La commandante Sara McTeslin et sa coéquipière Slow Ressende sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe menaçant directement la Terre. Une expédition de la dernière chance s’organise alors et doit tenter le tout pour le tout…
Avis lecture
On ne dit pas non à une bonne histoire de SF
Est-ce que j’avais entendu parler de cette saga avant que le premier tome ne sorte en poche ? Absolument pas, et pourtant elle mérite que l’on s’y intéresse. En très peu de pages, Pierre Raufast nous offre les débuts d’une trilogie à succès, tant ce premier volet s’est révélé addictif. Voyages dans l’espace, complots politiques, mystères à l’échelle mondiale et dérives technologiques liées à l’utilisation de robots domestiques : tous les ingrédients sont réunis !
Je remercie donc les éditions Pocket pour l’envoi de ce service de presse.
Un univers riche, mais abordable
Que vous soyez ou non un adepte de space opera, rassurez-vous : Pierre Raufast ne vous laissera pas au bord de la route. Bien que je n’aie pas tout saisi aux concepts scientifiques pourtant développés avec beaucoup de pédagogie, ceux-ci m’ont captivée. Et je n’ai jamais perdu le fil de l’histoire !
En fait, c’est brillamment exécuté. Je ne saurais vous dire ce qui relève de la science avérée ou de la science-fiction. Ce background fouillé et cohérent offre donc un socle solide à l’intrigue qui, je vous le promets, reste la priorité de l’auteur.
Cette intrigue, parlons-en !
Pour tout vous dire, c’est un savant mélange de dangers (les voyages dans l’espace ne sont visiblement pas sans risques…), de complots politiques (probablement ma partie préférée), de réflexions sur la technologie future (l’intelligence artificielle est-elle en passe de dominer les hommes ?) et de rebondissements (qui sortira indemne de cette histoire ?). Le tout raconté par une plume agréable en moins de 400 pages !
Vous l’aurez compris, je me suis passionnée pour les multiples enjeux de La Tragédie de l’Orque. D’ailleurs, pourquoi ce titre ? Ah, je préfère vous laisser le plaisir de la découverte !
Attention, toutefois : la question de la migration climatique évoquée dans le synopsis est à peine abordée. Ce n’est donc pas le sujet central du récit.
Des héros qui gagnent en profondeur au fil des pages
D’après ce que j’ai pu voir, certains lecteurs ont trouvé les personnages de ce premier volet stéréotypés. Je ne peux pas leur donner tort, du moins au début de l’histoire. En effet, ils rentrent tous dans des cases : le vétéran de l’espace aigri et pressé de prendre sa retraite, le bleu ébloui par son premier voyage spatial, l’adolescent rebelle convaincu que le système est corrompu, le grand-père ronchon qui estime que tout était mieux de son temps…
Au fil des pages néanmoins, l’auteur leur offre des nuances qui les ont rendus attachants à mes yeux. Pour preuve, la vétéran aigri croit à nouveau en ses rêves au contact de son jeune binôme, l’ado rebelle est sincèrement amoureux de sa copine pourtant issue d’une famille qui participe au bon fonctionnement du système et le grand-père ronchon dévoile des failles inattendues. Et ce n’est que le premier tome, alors…
Je pense que ces héros nous réservent encore de jolies surprises !
Quel final !
Pierre Raufast maîtrise l’art du cliffhanger, c’est certain. On n’a qu’une seule envie, à la lecture des dernières lignes de La Tragédie de l’Orque : se jeter sur la suite ! Cependant, comme j’ai débuté la saga en poche, je vais sagement attendre la parution du tome 2.
Mais que ce soit Aux forges de Vulcain pour le grand format ou chez Pocket pour le format poche, je vous recommande sans conteste cette trilogie qui s’annonce palpitante !
Pierre Raufast est l'auteur d'une dizaine de romans de science-fiction dont La Trilogie baryonique.
Régulièrement nominés, ses textes font beaucoup parler d'eux. Son premier livre, La Fractale des raviolis a reçu en 2014 le prix Talents Cultura et en 2015, les prix de la Bastide et Jeune mousquetaire.
2024 marque la sortie concomitante du tome 3 concluant La Trilogie baryonique publiée Aux Forges de Vulcain et la réédition du tome 1 chez Pocket Imaginaire.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Pocket Imaginaire, je remercie Emmanuelle Vonthron pour l'envoi de ce service de presse.
Résumé :
Pour faire progresser l'humanité, des expéditions sont menées dans l'espace afin de trouver des gisements d'antimatière. Celles-ci sont conduites par des mineurs d'espace-temps chargés de générer des trous noirs, à bord de leur vaisseau, pour explorer les strates de l'univers. Mais, un jour l'une de ces missions tourne mal. En effet, l'Orca-7131, piloté par Sara McTeslin et sa coéquipière Slow Resende connaît une avarie l'empêchant de refermer le trou et constituant une véritable menace pour toute l'humanité. Que se passera-t-il si la situation n'est pas inversée?
Mon avis :
La Tragédie de l'orque est un récit d'anticipation qui nous propulse dans le futur, en 2173. Il y est fait mention d'une grande migration survenue dans le passé suite au dérèglement climatique rendant des territoires inhospitaliers. Ce phénomène demeure un grand traumatisme pour l'humanité qui s'est drastiquement réduite. Mais là n'est pas le propos car Pierre Raufast cherche plutôt à se projeter dans un futur crédible marqué par un tournant technologique. En effet, l'auteur s'appuie sur les avances de la physique quantique qui ont, notamment, permis de créer des ordinateurs surpuissants. L'intelligence artificielle est partout et seconde l'humain dans chaque tâche quotidienne. Elle prend, d'ailleurs, la forme de robots experts gérant aussi bien l'intendance que les missions les plus complexes telle l'exploration spatiale au-delà du système solaire. Pour autant, le monde stagne depuis qu'il s'est engagé dans cette quête impossible de trouver de l'antimatière. Cette formidable énergie dont un seul gramme équivaut à la puissance d'une bombe atomique de 20 kilotonnes semble davantage relever d'une chimère que d'une réalité. En effet, depuis des années des mineurs d'espace-temps doivent explorer chaque repli de l'univers pour la trouver sans grand succès jusqu'à ce jour. Mais, c'est une stratégie de plus en plus critiquée au vu des risques encourus pour un résultat inexistant. Une conviction qui va, d'ailleurs, ne faire que de se renforcer après l'avarie survenue sur le module transportant la commandante Sara et sa seconde Slow.
Le décor est posé et il est très efficace. Pierre Raufast se sert des sciences dures pour dessiner un futur réaliste. Les enjeux sont multiples et interviennent à différents niveaux. Il y a déjà les rivalités entre une institution et une multinationale pour des raisons économique et marketing afin d'apparaître comme le sauveur de l'humanité. Alors que pour certains individus, il s'agit plutôt d'auréoler sa carrière d'un coup d'éclat ou au contraire de maintenir le monde tel qu'il est par peur des dérives du progrès.
La Tragédie de l'orque est un space opera fracassant nourri à de la hard science-fiction fort bien amenée. Les concepts sont bien expliqués facilitant leurs représentations surtout pour un lectorat peu porté sur les sciences. L'intrigue est passionnante et tient en haleine.
Pierre Raufast nous attache sans mal à sa communauté de personnages ballotés par les événements. Que ce soit dans l'espace avec Sara qui se languie de sa famille, tout en appréciant la liberté que son statut lui confère ou la très secrète Slow qui, en dépit de son immense érudition, dissimule pas mal de secrets faisant d'elle un personnage-clé de cette trilogie. Sans parler de Youri qui semble n'aspirer qu'à raccrocher et qui, pourtant retrouve la flamme au dernier moment pour terminer sa carrière en apothéose. Ou sur terre à travers Mia, une adolescente en pleine crise d'identité qui cherche à exprimer son manque affectif par la colère et le conflit ou encore le jeune Diego qui s'insurge contre l'évolution de son monde qu'il juge inquiétante.
A travers ses nombreux protagonistes, Pierre Raufast explore les différentes facettes de ce futur se révélant aussi palpitant que redoutable. Son texte est bourré de réflexions intelligentes. Il y questionne, d'ailleurs, beaucoup ce progrès dans les entraves qu'il impose à la liberté. Ici, la surreprésentation de l'intelligence artificielle étouffe la pensée individuelle. Les robots qui sont autant des compagnons que des serviteurs pour l'humain exercent une réelle influence sur ce dernier au point d'en devenir inquiétant. Cela pousse à se demander si leur existence est bénéfique ou toxique.
De même, ces explorations de l'espace sont glorifiés par certains et mis à l'index par d'autres, sont-elles si judicieuses?
L'auteur s'intéresse à la portée et à la réelle nécessité pour l'homme d'aller coloniser d'autres espaces surtout au vu du traitement qu'il a réservé à la Terre depuis de nombreuses années.
Le texte aborde un certain nombre de sujets nécessaires pour penser l'avenir sans pour autant émettre un jugement, laissant ainsi chacun se faire son propre avis sur la question.
Pour conclure :
Ce premier tome de La Trilogie baryonique est très enlevé et nous embarque avec une grande facilité dans cette intrigues aux rebondissements multiples. En outre, il se conclut sur un cliffhanger insoutenable surtout quand on doit attendre la sortie poche du tome 2. Alors quand est-elle ?
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