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Le Paris des merveilles Tome 1 Les enchantements d'Ambremer
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
J’ai découvert ce livre car j’avais adoré les premiers livres de Pierre Pevel (cycle de Wielstatd), j’avais très envie de découvrir le monde d’Ambremer, mélange de Steampunk de magie et de belle époque.
Les 2 premiers tomes ont été réédités récemment aux éditions Bragelonne et renommés le Paris de Merveilles. Les enchantements d’Ambremer a été publié en 2004. Je l’avais lu en 2005 et je l’ai relu récemment.
Le style d’écriture est fluide, et le roman se lit facilement. L’écriture est dynamique sans aucun temps mort. Le vocabulaire employé est en accord avec l’époque et les personnages (notamment le vouvoiement des 2 personnages principaux).
Le point de vue narratif est intéressant, le fait que le narrateur prenne en aparté le lecteur à plusieurs reprises en s’adressant directement à lui apporte un petit plus.
L’histoire suit les aventures de deux personnages assez atypiques : Griffont magicien et gentleman de la belle époque et Isabel de Saint Gil espionne, voleuse et séductrice. Leurs aventures sont pleine de piquants tout comme leur relation.
Les personnages secondaires sont sympathiques bien qu’un peu fades à côté des 2 héros.
Le côté complot à la cour cher à Pevel est déjà présent, tout comme les dragons qui se trouvent dans tous ses livres.
Le monde est très riche et plaisant, j’apprécie tout spécialement les chats ailés et leur capacité si particulière (pouvoir lire un livre en une nuit rien qu’en se couchant dessus… mais où est le plaisir de la lecture 😉 !).
L’intrigue se suit avec plaisir mais la fin est un peu rapide. On aurait aimé une fin plus développée et en savoir un peu plus sur certains personnages. L’auteur avait surement la suite en tête, ce qui pourrait expliquer qu’on reste un peu sur sa faim.
C’est donc un bon livre avec un univers très riche et des personnages haut en couleurs. On passe un bon moment de lecture mais il n’arrive pas au niveau d’autres livres du même auteur comme ceux du cycle de Wielstatd.
J’aime beaucoup Pierre Pevel que je suis depuis de nombreuses années. J’avais beaucoup aimé la série en trois tomes Les artilleuses mise en images par Étienne Willem. L’univers du Paris des Merveilles dans laquelle se déroulait cette trilogie de bandes dessinées avait l’objet auparavant d’une série de romans, puis d’un jeu de carte numériques et d’un jeu de rôle solo initialement proposé dans Casus Belli. Cette fois, c’est le premier des romans de Pierre Pevel dans cet univers qui fait l’objet d’une adaptation en bande dessinée. Le dessinateur Étienne Willem signe dessins et scénario, Pierre Pevel les dialogues, et Tanja Wenisch les couleurs. Ce premier opus s’intitule Le Paris des merveilles, tome 1 : Les enchantements d’Ambremer et vient de paraître en novembre chez Drakoo. Chaque roman de la trilogie devrait être adapté et sera divisé en 2 tomes.
Ce premier tome présente l’univers et les personnages. Il est une bonne introduction au Paris des Merveilles. Néanmoins, pour ceux qui le connaissent, c’est un plaisir de mettre des visages sur des personnages connus ou de découvrir des paysages urbains. Nous sommes à Paris en 1909. La ville ressemble à celle que l’on connaît dans les livres d’histoire, mais est aussi très différente. En effet, la découverte de l’Outremonde, un monde magique et féérique dirigé par une reine fée, depuis sa capitale d’Ambremer un siècle plus tôt, a changé le monde. Les êtres féeriques sont connus, et on trouve dans les rues de la capitale des gnomes, des gobelins ou même des dragons et des fées. Ambremer est reliée à Paris par une ligne de métro, et la tour Eiffel est en bois blanc. La magie interfère dans la vie quotidienne des Parisiens. Les cercles de mages sont très courus, et le personnage principal de la série est un mage, Louis Denizart Hippolyte Griffont. C’est un dandy et un gentleman qui a pour compagnon un chat ailé au nom étrange d’Azincourt. L’histoire suit aussi la baronne Isabel de Saint Gil, dont on sait assez peu de choses dans ce premier tome, mais qui se révèle pleine de surprises.
Le directeur d’un cercle de jeu privé vient quérir les services de Griffont pour enquêter sur un joueur qu’il soupçonne de tricher grâce à la magie, tant sa chance est insolente. Cette investigation simple au premier abord va l’entraîner dans des affaires plus sombres et compliquées où il va être question de trafic d’objets magiques et d’une affaire d’État complexe, entre empire russe et diplomates français. Au milieu de tout cela, une mystérieuse cambrioleuse refait surface dans la vie de Griffont. L’intrigue de ce premier tome est prenante et se termine sur un suspens qui donne envie de lire la suite rapidement. Les protagonistes sont assez nombreux et l’univers riche. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec tous ces personnages, mais le dessin de Etienne Willem permet de facilement les reconnaître.
Le mélange de féerie, de magie, d’enquêtes, d’actions et de la belle époque fonctionne à merveille. Chaque planche fourmille de détails, avec des clins d’œil à la pop culture ou à la période historique. Les personnages sont bien campés et très expressifs avec des dialogues pétillants. Dès les premières pages, le décor est planté avec un dessin fluide et dynamique où les diverses actions sont très bien rendues. Les couleurs de Tanja Wenisch finissent d’apporter un aspect visuel très réussi en créant de belles ambiances. L’écriture de Pierre Pevel est assez visuelle et cette adaptation n’est pas étonnante, surtout après le succès de Les Artilleuses.
Ce premier tome des Enchantements d’Ambremer est donc une réussite, avec un univers de fantasy dans le Paris de la belle époque. Il allie humour, action, magie, espionnage dans des décors soignés, et nous emmène avec plaisir dans cet autre monde qu’on quitte à regret, avec la hâte d’y retourner rapidement pour se promener au milieu des créatures féeriques dans les rues de ce Paris si merveilleux.
Quatrième de couv’ :
Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes… et une ligne de métro relie la ville à l’OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L’affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d’immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l’association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…
Mon avis :
Cette trilogie est dans ma PAL depuis ouuuuuuh au moins tout ça et sous tous les formats, papier, numérique et audio, il était vraiment temps que je me penche dessus :
- L’intrigue :
On rencontre Griffont, dont le patronyme complet est Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage et détective. Il est embauché par Mr Carrard, directeur d’un casino, pour confondre un joueur drôlement chanceux dont ses employés et lui-même n’arrivent pas à prendre en flagrant délit, l’identité de notre tricheur, Jérôme Sébrier. En résolvant cette affaire, Griffont découvre qu’il y a un trafic d’objets magiques et il se retrouvera embrigadé dans cette affaire avec une personne qui le fait tourner en bourrique.
- Le monde :
Ou devrais-je dire les 3 mondes ? Notre monde a été doucement colonisé par la féérie suite au coming-out des fées et autres créatures après les campagnes napoléoniennes. La Tour Eiffel a été construite grâce à des gnomes dans un bois d’OutreMonde et est une attraction pour beaucoup de touristes, c’est un emblème pour la Belle Epoque qui s’anime autour. L’OutreMonde dont la capitale est Ambremer, est gouvernée par Méliane la reine des fées et l’Onirie est le royaume des rêves.
Les mages vivent plusieurs siècles et sont divisés en trois maisons appelées des Cercles, Cyan, Incarnat et Doré. La magie existe sous trois formes, la magie instinctives surtout utilisées par les animaux féériques qui ne nécessitent aucun apprentissage et est limitée, la magie innée qui ne nécessite pas non plus d’apprentissage mais qui a besoin d’être travaillée pour croître et la Haute magie, celle des sortilèges et qui demande des études.
Il y a bien sûr tout un bestiaire avec des dragons qui se transforment en humains pour passer inaperçus, des fées, des enchanteresses (fées déchues), des licornes, des gargouilles, des elfes, des chênes centenaires. Il existe aussi des chats ailés qui parlent, Azincourt est le petit snob qui vit avec Griffont, je l’aime beaucoup surtout qu’à sa description il ressemble beaucoup à ma petite Blue, ces chats sont des savants car ils s’imprègnent des connaissances du monde en dormant sur les livres, journaux etc.
En bref, une lecture extra comme je m’y attendais et la suite est déjà dans les oreilles.
Pierre Pevel est un auteur qu'on ne présente plus car on l'aime bien sur Fantasy à la carte. D'autant qu'on a déjà longuement parlé de lui. Après Les lames du Cardinal et Haut-Royaume, il était naturel de faire une place à son Paris des Merveilles dans ce blog.
C'est en 2003 qu'est publié pour la première fois Les Enchantements d'Ambremer par les éditions du Pré aux Clercs, puis en 2004 sa suite avec L'Elixir d'Oubli. Dans sa première version, ce cycle n'est qu'un diptyque. Mais lorsque les éditions Bragelonne le dépoussièrent, Pierre Pevel écrit un troisième tome, Le Royaume Immobile pour compléter sa trilogie. La nouvelle réédition est juste fabuleuse avec des couvertures steampunk de Xavier Collette qui en jettent. Un soupçon de modernité pour une fantasy steampunk de la Belle Epoque.
Quand on ouvre Les Enchantements d'Ambremer, c'est comme lire du H.G. Wells avec sa fameuse "Machine à explorer le temps" (référence à son roman éponyme). Ainsi on remonte le temps pour se retrouver plongé en plein Paris, mais le Paris de la Belle Epoque où les hommes et les femmes déambulent avec élégance, où les fiacres commencent à côtoyer les premières automobiles, où les rues sont éclairées par des lampes à gaz, autrement dit un Paris moderne. Comme à l'accoutumée, Pierre Pevel ne s'est pas contenté de ce cadre pour poser son histoire, il a encore laissé son imagination galopante prendre le pas sur son récit. Ainsi, son Paris se teinte d'éléments pour le moins fantasy. Pour sûr, ici vous découvrirez que la seine est infestée de sirènes, qu'une nymphe peuple chacune des fontaines de la capitale, et que même la Tour Eiffel est enchantée. En effet, construite de bois blanc ensorcelé, elle émet un doux chant lorsque l'on passe près d'elle. Quel enchantement! Vous ne croyez pas si bien dire.
Et pour cause, la capitale se trouve être une porte sur l'Outre-Monde, le pays des fées. Un royaume dont la magie s'échappe et contamine peu à peu la cité parisienne. Pour se rendre dans ce royaume merveilleux, rien de plus simple, il vous suffit de prendre le métro. Banal hein ? sauf qu'il faut avoir ses entrées pour y être accueilli.
Dans cet univers fantasmagorique, on fait connaissance avec Louis Denizart Hippolyte Griffont, un mage qui met ses talents surnaturels au service des autres. Il est de notoriété dans la bonne société parisienne que Griffont peut donner un coup de pouce afin de régler certaines difficultés. Ainsi lorsqu'un directeur de casino le contacte pour vérifier si l'un de ses clients triche à ses tables de jeux et si oui, par quel moyen, Louis n'hésite pas à se mêler aux joueurs afin de le constater par lui-même.
Et quelle surprise de découvrir que la chance insolente de ce joueur n'était pas dû au hasard mais plutôt au port de lunettes ensorcelées qui lui permettait de voir les cartes. Son enquête va donc l'obliger à remonter la piste de ce trafic d'objets magiques, véritable fléau dans la ville. Seulement les morts et les disparitions inquiétantes vont se multiplier au fur et à mesure des ses investigations, il va vite devenir évident pour Griffont que de terribles choses se trament entre Paris et l'Outre-Monde.
C'est encore une fantasy uchronique à la sauce steampunk que signe ici Pierre Pevel mêlant réalités historiques, personnalités disparues et pure fiction. Il ne cesse de jouer avec nous en nous interpellant ici ou là afin d'instaurer une vraie complicité avec son lecteur. En outre, il agrémente son récit de clins d’œil en multipliant les références à d'autres auteurs par exemple. L'humour se mêle clairement à l'action dans Les Enchantements d'Ambremer, notamment à travers le personnage d'Azincourt, un chat ailé qui se donne des airs de Britannique. Complètement désopilant. Ou encore les nombreuses joutes verbales entre les deux héros qui ne manquent pas de pimenter le récit.
Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel porte bien son intitulé car c'est clairement fantastique, extraordinaire, merveilleux... Vous trouvez qu'il y a beaucoup trop de qualificatifs peut-être ? Ne vous en déplaise, lisez-plutôt.
Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes… et une ligne de métro relie la ville à l’OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L’affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d’immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l’association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…
Je conclus le mois de juin en beauté avec un titre de fantasy qui m’a conquis! Le tome 1 des Enchantements d’Ambremer m’a vraiment plu. Pierre Pevel manie avec talent la plume pour plonger son lecteur dans un Paris merveilleux et fantasque.
Louis Denizart Hippolyte Griffont (appréciez l’art des prénoms au passage) est un mage appartenant au cercle Cyan. Il mène sa vie tranquille sur l’île Saint-Louis au cœur de Paris mais sa tranquillité va rapidement être mise à rude épreuve lorsque Cécile de Brescieux lui demande d’aller emprunter une chronique sur la famille Latour-Fondval à la Bibliothèque d’Ambremer. Ce qui au départ était un simple service va vite s’avérer être un véritable traquenard pour Louis qui se retrouve embarqué dans une histoire où la plus puissante des fées cherche à l’éliminer tout simplement…
Au-delà de l’intrigue qui reste pour Louis la nécessite de maintenir l’ordre des choses dans le monde et de sauver sa peau au passage, ce premier tome se savoure avant tout pour l’univers créé par Pierre Pevel. Paris est une ville où les fées, gobelins, gnomes et autres créatures sont les bienvenus depuis que l’Outremonde y a été relié via le métro. Sans subordonner la réalité au merveilleux, c’est l’inverse qui se produit ici. Le merveilleux est au service de l’ambiance, de l’intrigue et des personnages et c’est ce que j’ai le plus apprécié! Pierre Pevel n’en fait pas des tonnes mais laisse des touches de merveilleux ça et là sans qu’il ne prenne le pas sur tout. Au détour d’un parc, on peut croiser un chêne savant ou des fées malicieuses. L’auteur n’en rajoute pas et c’est vraiment appréciable. Il a d’ailleurs de très bonnes idées à l’instar d’Azincourt, le chat de Louis qui peut « lire » n’importe quel ouvrage à condition de piquer un somme dessus! M’est avis que l’auteur possède des chats chez lui!
Mais le point fort du récit reste sans doute ses personnages bien campés. Louis est un dandy qui mène une vie paisible. Il se sert de ses dons de mage lorsqu’il en a vraiment besoin. J’ai beaucoup aimé son côté désuet, légèrement « vieux garçon ». Il appartient à un club, clin d’œil aux clubs masculins très distingués que l’on trouve surtout en Angleterre. Mention très bien au personnage d’Isabel de Saint-Gil à la fois aventurière, voleuse et enchanteresse. Les personnages sont hauts en couleur et dotés de beaucoup d’humour d’autant plus que le narrateur se joue de la situation est interpelle régulièrement le lecteur au sujet de leurs défauts!
Cette lecture m’a comblée d’un bout à l’autre. Le traitement parcimonieux du merveilleux, l’ambiance désuète et l’intrigue qui réserve bien des surprises m’ont littéralement charmée. Je lirai la suite des aventures de Louis avec plaisir!
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