
Les artilleuses Tome Le vol de la sigillaire
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Pierre Pevel, écrivain de fantasy dont la renommée n’est plus à faire, a écrit plusieurs trilogies dans des univers proches de l’uchronie. Parmi ceux-ci, on trouve le Paris des Merveilles dont le premier nom était le Cycle d’Ambremer. Après la trilogie, c’est maintenant une BD qui se déroule dans cet univers. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les romans pour découvrir cette BD, les personnages sont différents et le concept de l’univers expliqué au début.
Nous sommes à Paris en 1911, le Paris de la belle époque, celui de la série les Brigades du tigre. Mais pas tout à fait. En effet, il y a 100 ans environ, notre monde a appris l’existence d’Ambremer. Ambremer est la capitale du monde des fées et il y a un lien direct entre Paris et ce monde. Ainsi, on peut rencontrer dans Paris des fées, des gnomes, des dragons ou encore des ogres. Tout le monde a appris à vivre ensemble et à accepter les capacités magiques de certains. C’est ainsi un univers uchronique alliant urban fantasy et le Paris de la Belle Époque avec une touche de steampunk. C’est aussi un univers très complet dans les romans et très visuel qui se prêtait bien à une mise en image. Pour le moment dans ce premier tome, l’univers est esquissé dans les grandes lignes avec juste ce qu’il suffit pour suivre l’histoire de la BD. Bien entendu, les lecteurs avides de savoir peuvent se tourner vers la trilogie pour en apprendre plus.
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Les artilleuses qui donnent le titre à cette série sont trois jeunes femmes aux caractères bien trempés. Elles forment un beau trio de braqueuses de banque dont les surnoms viennent de leur gout prononcé pour les armes à feu et explosifs en tous genre: Lady Remington, Miss Winchester et Mam’zelle Gatling. Bien entendu, elles ont d’autres ressources dans leur manche. Chacune a sa personnalité et son histoire dont on apprend assez peu de choses (normal vu que c’est un tome d’introduction). Le lien entre les trois semblent profond et ancien. J’espère en apprendre un peu plus sur la manière dont elles se sont rencontrées par la suite.
Nos trois artilleuses acceptent une mission qui semble simple au premier abord. Elles se livrent à une attaque de banque à main armée pour récupérer une mystérieuse bague: la Sigillaire. Ce vol va avoir des conséquences inattendues pour nos héroïnes qui vont se retrouver pourchassées par la police, mais également par les terribles services secrets du Kaiser. Rien de très original dans cette intrigue mais elle est menée tambour battant et on ne s’ennuie pas une seconde. Tout va vite, très vite et parfois on se demande comment notre trio va bien pouvoir s’en sortir.
Les graphismes de Étienne Willem parviennent à donner vie à cet excellent univers. Les trois héroïnes sont charmantes et bien caractérisées. Les décors sont très bien dessinés mais l’accent est plus mis sur les personnages. C’est dynamique et lumineux avec un style parfois proche des cartoons.
Ce premier tome des artilleuses pose ainsi les bases d’un récit dynamique dans un excellent univers. On se pose pas mal de questions pour la suite car ce tome est un peu court. De quoi passer un très agréable moment avec des héroïnes attachantes.
Quel joli graphisme! Bienvenue dans un univers enchanté.
Nous sommes en 1911 dans le Paris des Merveilles qui cotoie des fées, des gnomes et autres personnages. Un graphisme féérique, j'adore.
La tour Eiffel, le métro, les façades hausmaniennes, tout est là pour reconnaître un Paris de l'époque des Brigades du Tigre...
Une banque, trois femmes : les artilleuses dont l'activité favorite est l'attaque à main armée des banques. On a l'impression qu'elles débarquent d'un western. J'adore ce mélange de genre.
Je vous les présente : Lady Remington, l'anglaise Audrey la magicienne, Miss Winchester c'est Katryn la flingueuse américaine et la parisienne Mam'zell Gatling.
Toutes les polices d'Europe les recherchent. Elles vont effectuer le vol d'un objet particulier : le sigilliaire.
Les dessins sont splendides, très réussis. Nous sommes à la porte de l'Outremonde, un univers qui est loin du mien mais que ces artilleuses bien sympathiques m'ont fait aimé.
Je découvre cet univers et j'ai vraiment envie d'y revenir, c'est avec impatience que j'attends la suite de la série.
Ma note : 8.5/10
Avec Les Artilleuses, on retrouve l'univers enchanteur du Paris des Merveilles où l'Outremonde exerce une grande influence sur notre monde. Ainsi, les rencontres oniriques sont devenues monnaie courante, les dragonnets ont envahi le ciel, les elfes tiennent commerces, les gargouilles prennent vie et les faunes sont même à la tête de trafics. C'est dans ce monde cher aux inconditionnels de Pierre Pevel que ce dernier a inséré son histoire de cambriolage mêlé à des affaires d'Etat. L'intrigue s'insère dans le contexte politique houleux de l'époque à travers les relations difficiles entre la France et la Prusse et l'essor d'un réseau d'espionnage sur tout le territoire.
Entre intrigues politiques, investigations et tirs nourris, le scénario est tout feu, tout flamme. C'est rythmé, drôle et riche en carambolages. Pierre Pevel n'a pas fait dans la dentelle en mettant en scène un trio de donzelles à la gâchette sensible. En effet, il table sur trois héroïnes fort badasses pour porter son histoire. Trois femmes qui sont d'ailleurs bien représentatives de son univers avec notamment une magicienne et une fée dans leur rang. Collé à leurs basques, on n'est pas déçu du voyage car elles nous en font voir de toutes les couleurs. Elles mènent leurs affaires tambour battant et ont plus d'un tour dans leur sac pour se sortir des pires ornières. Très différentes les uns des autres, l'auteur joue sur leurs différences pour pimenter son histoire. Ainsi, Audrey Remington est le cerveau de la bande. Aristocrate, cette magicienne mène son monde à la baguette. Elle sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas facilement impressionnée. Sous ses airs de grande dame se cache une puissante magicienne qui n'hésite pas à user de ses pouvoirs lorsque la situation l'exige. Kathryn Winchester, elle, est américaine. Tireuse hors pair, elle joue autant des coups que de son charme. C'est une belle femme qui connaît ses atouts et sait s'en servir en temps utile. Enfin, Louison Gatling est une fée qui ne s'épanouit qu'à Paris. Son péché mignon, les explosifs. Ils lui sont nécessaires pour régler bien des problèmes. Avec son allure de mécanicienne, on la prendrait facilement pour un garçon manqué mais il ne faut pas s'y fier car ce petit bout de fille en a sous le capot pour se sortir des mauvais pas. Ensemble elles font bien souvent tout péter et donnent ainsi à cette série tout son sel.
Pour mettre en images Les Artilleuses, on retrouve le très talentueux Etienne Willem aux mannettes. Comme à son habitude, il donne vie à ce merveilleux Paris avec beaucoup d'élégance, l'habillant de féérie et de touches steampunk très modernes. Je reste admirative de la qualité du graphisme. Les dessins sont si réussis. Les créatures féériques sont fort bien réalisées. Il a su s'approprier l'univers pour nous livrer un Paris extraordinaire plein de mystères et de raffinement. Le trait est délicat et les couleurs sont chatoyantes. Ca a été un réel plaisir que de se plonger dans cette bande dessinée à l'intrigue bien ficelée. Etienne Willem était un grand artiste. Il avait ce don pour donner à la fantasy toute sa noblesse. Sa disparition laisse un immense vide dans nos cœurs.
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