Le Septième Guerrier-Mage
  • Date de parution 04/05/2022
  • Nombre de pages 674
  • Poids de l’article 360 gr
  • ISBN-13 9791028117559
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Dragons - Elfes Heroic Fantasy Fantasy parodique Ouvrage de référence de l'auteur

Le Septième Guerrier-Mage

4.17 / 5 (253 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Prix Imaginales des lycéens 2016J'ai pillé, brûlé, tué. Puis j'ai déserté l'armée la plus puissante du monde. Je voulais être libre, vivre la belle vie loin de cette foutue guerre... Mais voilà que je dois défendre un village de paysans contre cette même armée dont je portais les couleurs. Des milliers de soldats sont en marche. Former des combattants, monter des fortifications, trouver des armes... Ces culs-terreux croient dur comme fer que je porte le pouvoir d'un Guerrier-Mage. Moi, je ne donne pas cher de nos peaux. Mais il y a au moins une personne dans cette vallée que je ne pourrai jamais abandonner, alors j'irai jusqu'au bout. Mon nom, c'est moi qui l'ai choisi : je suis Jal, celui-qui-ose.« De la fantasy efficaceque vous lirez d'une seule traite ! » Librairie Mollat« Un roman passionnant qui arrive à vous accrocher dès la première page. Original, bien rythmé, bien écrit, au style simple, limpide - on tombe sous le charme des personnages. » Gamalive« Imaginez les Sept Samouraïs de Kurosawa, le tout revisité à la sauce western avec un déserteur bad ass qui n'a rien d'un enfant de choeur. » Jean-Sébastien Guillermou, auteur des Pirates de l'Escroc-GriffeÉDITION COLLECTOR - TIRAGE LIMITÉCourt extrait : Sache, dit-elle, que je suis le seigneur de ces lieux. Je défends la vallée de Thorkel, depuis la tête d'elfe taillée dans le roc jusqu'au col de l'aigle. La moindre brindille, le moindre caillou, est sous ma protection, ainsi que tous ceux qui vivent ici.Je l'écoute à peine, car elle vient de glisser un brin d'herbe-de-prince dans ma bouche et je suis bien trop occupé à essayer de l'avaler. Sa douce brûlure épicée envahit mon corps, et la douleur de mes blessures s'estompe peu à peu. S'il vous plaît... protégez Gloutonne...Dame Rikken se penche sur moi. Que dis-tu, Sudien ?Ses yeux d'un bleu glacial me ramènent à la réalité. La douleur a reflué, je flotte comme sur un nuage. Où sont... mes deux compagnons ? Morts.Chienne de guerre. Et les cavaliers du roi..., dis-je dans un murmure. Eux aussi, ils sont... ? Plus que morts. Ils sont démembrés, déchiquetés, en miettes, répond-elle avec un étrange sourire de connivence. Quoi ? C'est vous ? Qui... qui les avez tués ?Le sourire disparaît. Elle me jette un regard étonné. Bien sûr que non. Qui, alors ? C'est toi. Tous les quinze. Tu ne t'en souviens pas ?Hein? Moi?Elle hausse les épaules.  Maintenant, joli coeur, je vais arracher la lance d'un coup sec. Je te préviens, ce sera douloureux.« Il n'y a pas de combat sans souffrance », disait Maître Hokoun.© Bragelonne 2015

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 04/05/2022
  • Nombre de pages 674
  • Poids de l’article 360 gr
  • ISBN-13 9791028117559
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Une fois n'est pas coutume, je vais parler de l’œuvre d'un écrivain français : Le septième guerrier-mage de Paul Beorn.

Le récit commence lorsque Jal, le héros, est retrouvé inconscient après un combat contre des soldats de l'immense armée qu'il vient de déserter. Il va être amené à un petit village isolé où il sera soigné. Une fois rétabli, il y restera afin de protéger ses habitants (et une femme en particulier) de l'armée dont il faisait partie il y a peu. Il découvrira alors qu'il possède les pouvoirs d'un guerrier-mage, faisant de lui un des êtres les plus puissants du monde.

Le septième guerrier-mage étant un roman unique et non pas une trilogie comme souvent, il y a certaines choses qui sont assez réduites, et notamment l'univers. Celui-ci est quasiment limité aux environs du village où se situe l'intrigue, et on ne connaît que vaguement ce qu'il y a en dehors. Le livre nous dit juste ce qu'on a besoin de savoir pour comprendre l'histoire, mais c'est suffisant. Il en va un peu de même pour les personnages : on a seulement quelques informations sur eux pour qu'ils nous soient familiers, mais ça fait l'affaire. On arrive à s'attacher rapidement à eux, du moins pour les principaux. La longueur du récit implique qu'il y a assez peu de personnages centraux, et ils sont généralement ensemble ce qui permet de les suivre suffisamment pour les apprécier.

Tout cela permet au récit de se concentrer sur l'essentiel : l'action et la progression de l'histoire. Il y a assez peu de temps morts et le tout s'enchaîne de manière assez fluide. L'histoire est prenante et se déroule bien, même si on a droit à quelques clichés. On a par exemple celui du héros amnésique (même si c'est justifié dans le récit), ainsi que le coup de foudre inévitable qui le fera rester pour protéger un village dans lequel il n'a jamais mis les pieds contre une armée qui semble impossible à arrêter. Cela reste cependant assez mineur et n'empêche pas d'apprécier l'intrigue. Intrigue qui, d'ailleurs, est relatée à la première personne.

Globalement je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre, mis à part que je vous le recommande. L'univers qu'il instaure (quoique très limité) est plaisant, j'aime la façon dont fonctionne la magie, le récit à travers les yeux du héros permet de s'y attacher rapidement et l'histoire est agréable et avance à un bon rythme.

La seule interrogation que j'ai à propos du roman est : pourquoi ce titre ? Guerrier-mage d'accord, mais pourquoi le septième ? Je ne me rappelle d'aucune mention de ce chiffre à un moment donné, mais peut-être est-ce moi qui ai raté quelque chose.

Ce roman est sélectionné dans la catégorie roman francophone pour le prix Imaginales et a obtenu le prix imaginales des lycéens 2016. J’avais eu un gros coups de cœur pour le prix imaginales des lycéens de 2015 à savoir le premier tome du Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti. Je me suis donc lancée dans la lecture de ce roman de fantasy et même si j’ai passé un assez bon moment en sa compagnie, j’en sors plutôt mitigée. Ce n’a pas été un coup de cœur comme avec le roman de Fabien Cerutti, je n’ai pas non plus été déçue mais plusieurs points m’ont dérangée.

Le roman est écrit à la première personne et raconté par Jal, le personnage principal. C’est assez bien rythmé, sans longueurs et ça se lit bien malgré les 524 pages. Certains passages sont un peu crus mais ce n’est pas vraiment gênant.

L’histoire est assez classique: un anti héro au départ se retrouve à défendre un village contre sa volonté première et contre une armée beaucoup plus forte en nombre. On retrouve ce thème dans beaucoup de livres fantasy tels que « Légende » de David Gemmell.

On est dans un univers de médiéval fantastique plutôt traditionnel avec des mages et des guerriers mais les dieux sont des elfes ayant disparus. Le système de magie est intéressant: la magie est l’œuvre des guerriers mages qui fonctionnent avec un cercle de fidèles qui les aident à être plus fort et en même temps les protègent. Il y a ainsi une vraie entraide entre le guerrier mage et les membres de son cercle. Jal découvre ses pouvoirs au début du roman et on suit son apprentissage, ce qui permet de mieux cerner le système de magie. Mais comme le roman se déroule sur un temps limité, le héro apprend très vite voire beaucoup trop vite là où d’autres mettent des années (même si une ébauche d’explication est fournie pour cela). Les guerriers mages sont très puissants dans l’univers, presque trop.

J’ai eu un peu de mal à accrocher à Jal, le personnage principal qui est parfois agaçant. Il passe beaucoup de temps à se plaindre et comme c’est lui qui raconte, on a que son point de vue ce qui m’a dérangé à certains moments de l’histoire. Il a oublié certains moments de son passé et se retrouve souvent tiraillé par les événements. Son côté tombeur m’a aussi dérouté. Je n’ai rien contre les scènes de sexe dans les romans mais là elles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et donnent un côté trop « James Bond » au roman. L’attachement de Jal à Gloutonne le rend humain. J’ai beaucoup aimé ce personnage même si on ne la voit pas assez, elle est plutôt originale. D’ailleurs, la race de Gloutonne et Nola est assez bien trouvée avec chacun un élément de magie différent.

Les personnages secondaires sont à mon goût beaucoup plus attachants que le héro. Ils sont très travaillés et font partie des points positifs de ce roman. Rikken est un personnage féminin fort comme on en voit peu. Elle sait ce défendre, ce qu’elle veut et est d’une grande importance dans l’histoire tout comme Nola, Hulan, et Odomar. Ces personnages donnent de la profondeur et de l’intérêt au roman.

Pourtant, plusieurs choses font que ce livre aurait pu être mieux. Et parmi elles figurent le côté trop « grosbill » des combats. J’ai eu l’impression d’assister à un duel des chevaliers du zodiaque plutôt qu’à un combat de mage. Les guerriers mages sont trop forts et Jal devient trop fort en trop peu de temps. Certains aspects du roman auraient pu être traités différemment et le récit y aurait gagné. J’ai passé un bon moment avec ce roman et je lirais certainement d’autres ouvrages de l’auteur mais j’avoue qu’il ne fait pas partie de mes préférés dans la sélection du prix Imaginales 2016.


Souvent nommé aux prix des littératures de l'Imaginaire les plus prestigieux, Paul Beorn obtient enfin sa consécration avec son dernier roman Le Septième Guerrier-Mage qui a reçu en 2016 le prix des lycéens aux Imaginales. Édité par les éditions Bragelonne, c'est un coup de maître pour la maison d'édition qui bénéficie des retombées médiatiques de ce festival.


Mais cette récompense est également un gage de lecture coup de cœur pour le lecteur. En tout cas, cela a été pour ma part une motivation de lecture. Et c'est avec cette idée en tête que je me suis plongée dans ce nouveau roman.


Dès les premières pages, on entre à pieds joints dans un récit d'héroic fantasy, tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Raconté à la première personne, Paul Beorn conte le destin exceptionnel de son héros. Dans la veine des derniers romans de fantasy à la mode, l'auteur a également choisi de mettre en scène un mercenaire, un héros tellement torturé qu'il a tant et plus à nous dire. Ce qui rend la lecture plus sémillante et même troublante. En effet, tous assassins qu'ils sont, ces héros d'un nouveau genre plaisent, fascinent et on s'y attache. Déroutant, non? 


Jal est un orphelin, un déraciné, un déserteur dont on apprend le passé par bribes en même temps que lui car il est amnésique. Les souvenirs lui reviennent à travers ses rêves. Arraché à sa mère et à son frère alors qu'il n'était qu'un très jeune garçon, puis formé à l'activité d'assassin dans une sorte de secte tenue d'une poigne de fer par un maître au visage dissimulé par un masque, Jal est un héros tourmenté par son passé. Image même de l'anti-héros comme on en rencontre de plus en plus en fantasy, Jal est un personnage intéressant. Il en a suffisamment sous la pédale pour nous tenir en haleine tout au long du livre.


Retrouvé inconscient par les villageois d'une discrète vallée, au milieu d'une dizaine de cadavres de soldats, ce combattant hors-norme est une aubaine pour les habitants qui voient en lui leur sauveur. Bien que dissimulée, la vallée est menacée par une immense armée qui brûle, pille et détruit tout sur son passage. Le danger n'a jamais été aussi grand. C'est pourquoi lorsqu'ils découvrent Jal, ils lui mettent la pression pour qu'il reste et assure leur défense. Quand je dis "ils", je devrais plutôt dire "elle" car c'est surtout la fille du seigneur des lieux, Rikken, qui fera tout pour que Jal reste, tantôt en l'achetant, tantôt en le menaçant. Étonnamment, ce solitaire de Jal accepte. C'est ainsi, que le voilà en train de former ces culs-terreux au maniement des armes, et à la défense de leur village. Mission impossible et totalement suicidaire, Jal au passé si sanguinaire se voit doter d'une conscience. Il redevient peu à peu un homme de paroles, un homme d'honneur. En fait, c'est grâce à la présence à ses côtés d'une petit Alfing prénommée Gloutonne qui, à l'image de Jiminy Cricket pour Pinocchio, apparaît comme sa conscience. 


Un roman qui nous fait prendre la mesure de ce qu'est un héros. On ne naît pas ainsi, on le devient.


Sur fond de guerre, la lutte entre le Bien et le Mal n'a jamais été aussi vive. Pour Jal elle est à tous les niveaux. Lutter contre ses habitudes de mercenaire, de déserteur, de solitaire égoïste afin d'aider cette population en détresse. Lutter contre les envahisseurs dont il faisait partie il y a peu de temps encore. Les ennemis d'hier deviennent les alliés d'aujourd'hui. Une lutte perpétuelle qui présage de grands changements pour ce héros qui est en train de forger sa légende. 


Dans Le Septième Guerrier-Mage, Paul Beorn s'est laissé emporter dans des descriptions enlevées de grandes batailles où la magie s'infiltre allègrement pour donner du spectaculaire aux combats. Jal lui-même est doué de magie mais il ne l'apprend que tardivement au moment le plus critique de l'action. 


Un long récit parcouru de moments forts dont la fluidité est telle qu'on se coule avec une grande facilité dans l'histoire. Dès les premières lignes, l'auteur dissémine ici ou là des éléments essentiels à la pleine compréhension de l'histoire, des détails qui n'en sont pas mais qui révéleront bien plus tard de leur importance. 


Estampillé roman "coup de cœur" par Fantasy à la carte, ce livre mérite amplement son prix. Et il est certain que les amoureux du genre prendront le même plaisir que moi à le lire.


AUTRES LIVRES DE Paul Beorn4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés