L'homme à la carabine
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L’homme à la carabine de Patrick Pécherot aux Editions Gallimard (2011)
Prison de la Santé, 1913. Les survivants de la bande à Bonnot attendent leur jugement. Ils ont vingt ans et voulaient vivre sans entraves. Communautés, insoumission, végétarisme et fausse monnaie, ils ont pris les chemins de traverse qu’emprunteront, bien plus tard, d’autre enfants de la révolte. Traqués, au terme d’une fuite en avant sanglante, ils deviendront ces bandits tragiques qui feront trembler la France. Parmi eux, André Soudy. Gamin tuberculeux, traîne-misère, poucet aux poches crevées… Qui est vraiment celui qu’on appellera « l’homme à la carabine » ? Au fil d’un roman-collage, Patrick Pécherot a suivi ses traces à demi effacées. Croisant au passage les fantômes d’Aragon, Arletty, Léo Malet, Colette, Henri Calet, Georges Brassens, Léo Ferré, Boris Vian…, il brosse l’esquisse d’un perdant magnifique.
Certain naisse avec une cuillère d’argent dans la bouche d’autre avec une poisse à toute épreuve…André Soudy fait assurément parti de ces derniers. Qui est donc cet homme à la carabine ? Celui qui tiendra en respect la foule pendant le hold-up de la banque de la Société Générale à Chantilly. Un gamin d’à peine vingt printemps benjamin de la Bande à Bonnot, arrêté, jugé et condamné à mort pour des crimes auxquels il a participé mais vraisemblablement pas commis. Un second couteau qui va vivre sa courte existence telle une trajectoire maudite à travers la misère et la maladie.
Ici Patrick Pécherot revisite l’histoire du début du XXème siècle. La lutte des classes ouvrières, l’éveil d’une conscience politique, la bataille pour la survie des exclus de toute sorte, l’exploitation des masses par un capitalisme inhumain et sans scrupule, la répression policière et l’engagement de certains marginaux dans l’anarchisme qui fit trembler le gouvernement Poincaré. Dans ce roman l’auteur fonctionne avec de nombreux flash-back, un savant collage de rapports de police, d’articles de journaux. Le tout nous donne un récit vivant toujours avec ce langage un rien canaille et tout de même un certain humour.
André Soudy qui disait « je suis comme un papier tue-mouches où le malheur viendrait se coller » fut exécuté le 23 avril 1913 à Paris. Le cou dans la lunette de la guillotine ses derniers mots ont été « Il fait froid, au revoir ».
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