Le sang des bistanclaques
  • Date de parution 21/02/2013
  • Nombre de pages 257
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782264059291
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Policier historique Thriller France Première Guerre mondiale Psychopathe, Tueur en série

Le sang des bistanclaques

3.38 / 5 (81 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Bis-tan-clac, les machines des soyeux lyonnais bourdonnent. À l'aube d'une journée radieuse du mois de mai 1920, le corps d'une vieille femme est retrouvé dans un sac de jute. Pour décrypter les secrets de ce cadavre putréfié, le commissaire Kolvair aura besoin de l'expertise du professeur Hugo Salacan, directeur du premier laboratoire de la police scientifique de Lyon. L'occasion de prouver aux Brigades du Tigre que leurs méthodes passéistes sont bel et bien révolues... Une plongée passionnante dans la société lyonnaise des Années folles, aux origines de la police scientifique, sur les traces d'un enfant de la Croix-Rousse devenu tueur en série.

Rupture éditeur

Rupture éditeur

  • Date de parution 21/02/2013
  • Nombre de pages 257
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782264059291
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Ce petit polar au titre énigmatique ravira tous les amoureux de Lyon et des années folles. Il est court, vite lu et très plaisant. Odile Bouhier nous parle de Lyon en 1920, une époque de grands changements tant sur le plan technique et scientifique que social. La France se relève à peine de la Grande guerre, les anciens soldats se réintègrent mal dans la société civile, ce qui entraîne des violences, mais surtout la barbarie de ce conflit mondial a laissé de nombreuses personnes mutilées dans leur corps ou dans leur âme. D’ailleurs deux des policiers de ce roman appartiennent à ces soldats traumatisés, le commissaire Victor Kolvair qui a été amputé d’une jambe et l’inspecteur Legone est défiguré, ce qu’on appelait alors les gueules cassées.

Et sur quoi vont enquêter ces policiers? Sur deux meurtres de vieille femme particulièrement barbares, avec agression sexuelle. L’une d’elles est retrouvée dans un champ près de l’hippodrome dans un état de putréfaction avancée tandis que la seconde est une vieille ouvrière qui travaillait dans le quartier de la Croix Rousse. Dans un esprit de rivalité avec Paris, le procureur promet une résolution rapide de ces crimes. Il confie l’affaire à la fois aux brigades du Tigre, qui enquêtent à l’ancienne sous la direction de l’antipathique inspecteur Legone, et au commissaire Kolvair qui dirige le premier laboratoire de police scientifique au monde (créé à Lyon en 1910, et non à Miami ou Manhattan comme pourrait nous le faire croire une certaine série télé!). Kolvair et son adjoint le professeur Salacan, rejoints au milieu du roman par Bianca Serragio, une talentueuse aliéniste qui se base sur les recherches de Freud pour jouer les profileuses avant l’heure, récoltent des indices et mettent en pratique de nouvelles méthodes d’investigation. Ces nouveautés ne sont pas du tout au goût de Legone et les deux services de police entretiennent une grande rivalité. Un troisième meurtre survient, mais les policiers comprennent vite qu’il s’agit de l’oeuvre d’un imitateur après la parution d’un article sur les meurtres dans Le Progrès. Et voilà nos policiers sur les traces de deux assassins.

Ce livre fait la part belle à l’Histoire de Lyon et de son industrie de la soie ainsi qu’à la description de la ville. Les personnages sont très complexes et l’on espère les retrouver dans de prochaines aventures. L’écriture est très agréable, les chapitres sont courts et l’on a l’impression de suivre les héros comme dans un film. Parfois les descriptions historiques ou architecturales ont de la peine à s’intégrer harmonieusement dans le cours de l’histoire et semblent un peu plaquées de façon artificielle, mais cela ne m’a pas dérangée, car je compte parmi les amoureux de Lyon et j’ai pris plaisir à ces descriptions d’endroits que je connaissais. Un livre que j’ai trouvé plaisant, original et que je recommande chaleureusement.

Ce petit polar au titre énigmatique ravira tous les amoureux de Lyon et des années folles. Il est court, vite lu et très plaisant. Odile Bouhier nous parle de Lyon en 1920, une époque de grands changements tant sur le plan technique et scientifique que social. La France se relève à peine de la Grande guerre, les anciens soldats se réintègrent mal dans la société civile, ce qui entraîne des violences, mais surtout la barbarie de ce conflit mondial a laissé de nombreuses personnes mutilées dans leur corps ou dans leur âme. D’ailleurs deux des policiers de ce roman appartiennent à ces soldats traumatisés, le commissaire Victor Kolvair qui a été amputé d’une jambe et l’inspecteur Legone est défiguré, ce qu’on appelait alors les gueules cassées.

Et sur quoi vont enquêter ces policiers? Sur deux meurtres de vieille femme particulièrement barbares, avec agression sexuelle. L’une d’elles est retrouvée dans un champ près de l’hippodrome dans un état de putréfaction avancée tandis que la seconde est une vieille ouvrière qui travaillait dans le quartier de la Croix Rousse. Dans un esprit de rivalité avec Paris, le procureur promet une résolution rapide de ces crimes. Il confie l’affaire à la fois aux brigades du Tigre, qui enquêtent à l’ancienne sous la direction de l’antipathique inspecteur Legone, et au commissaire Kolvair qui dirige le premier laboratoire de police scientifique au monde (créé à Lyon en 1910, et non à Miami ou Manhattan comme pourrait nous le faire croire une certaine série télé!). Kolvair et son adjoint le professeur Salacan, rejoints au milieu du roman par Bianca Serragio, une talentueuse aliéniste qui se base sur les recherches de Freud pour jouer les profileuses avant l’heure, récoltent des indices et mettent en pratique de nouvelles méthodes d’investigation. Ces nouveautés ne sont pas du tout au goût de Legone et les deux services de police entretiennent une grande rivalité. Un troisième meurtre survient, mais les policiers comprennent vite qu’il s’agit de l’oeuvre d’un imitateur après la parution d’un article sur les meurtres dans Le Progrès. Et voilà nos policiers sur les traces de deux assassins.

Ce livre fait la part belle à l’Histoire de Lyon et de son industrie de la soie ainsi qu’à la description de la ville. Les personnages sont très complexes et l’on espère les retrouver dans de prochaines aventures. L’écriture est très agréable, les chapitres sont courts et l’on a l’impression de suivre les héros comme dans un film. Parfois les descriptions historiques ou architecturales ont de la peine à s’intégrer harmonieusement dans le cours de l’histoire et semblent un peu plaquées de façon artificielle, mais cela ne m’a pas dérangée, car je compte parmi les amoureux de Lyon et j’ai pris plaisir à ces descriptions d’endroits que je connaissais. Un livre que j’ai trouvé plaisant, original et que je recommande chaleureusement.

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