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Les spectateurs
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Résumé
Dans le salon d’un petit appartement, un enfant de 13 ans, sa petite sœur et ses parents regardent la télévision. Le général de Gaulle, président de la République, y donne une conférence de presse qui les sidère. Celle du 27 novembre 1967. L’enfant comprend en direct qu’on peut avoir à quitter son pays natal, comme ses parents chassés de chez eux quelques années plus tôt. Bouleversé, il veut savoir comment ça s’est passé et questionne ce premier exil. Il leur demande quand et comment on décide de partir, ce qu’on emporte dans ses valises, ce qu’on laisse derrière soi mais, à toutes ses questions, personne ne répond vraiment, comme si on lui cachait quelque chose. Le soir même de la conférence, sa mère se confie à sa voisine Maria, une couturière qui lui confectionne toutes ses robes d’après celles que portaient les stars hollywoodiennes des années 40. Rita Hayworth, Lana Turner, Gene Tierney, des figures qui accompagnent sa vie et qu’elle invoque à tout bout de champ. De l’autre côté du mur, l’enfant reconstitue les menaces, le départ, les adieux, et parvient à recoudre les différents pans d’une histoire qui entrelace l’amour et le secret, l’exil et le cinéma, l’Orient et l’Occident…
Ma lecture
Les spectateurs…. Je ne connaissais pas Nathalie Azoulai et quand je ne connais pas c’est toujours avec une certaine impatience que je débute une lecture car je suis dans l’attente, l’espoir d’une belle découverte.
Je suis entrée confiante dans le récit mais très vite troublée : pas de prénom, peu de lieux, quelques dates…. quelques aller-retours dans le temps. Au bout de quelques pages les questions surgissent : mais qui sont-ils, d’où viennent-ils, pourquoi cette fuite, pourquoi ne lui en parle-t-on pas. Le seul élément daté qui fournit quelques pistes : le discours du général De Gaulle le 27 Novembre 1967 où il affirme, entre autres sujets la légitimité du peuple juif et qui réjouit toute la famille de ce petit garçon de 13 ans. Au moins cela a le mérite de vite aller chercher des informations pour mieux situer le contexte.
C’est à travers lui que le récit se construit, à travers ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il vit et ressent. Au sein de sa famille peu d’explications : une mère obsédée et ne vivant qu’à travers le cinéma hollywoodien, faisant confectionner par une voisine, Maria, les robes des actrices en fonction des situations. Un père qui suit les événements politiques et participe à des manifestations après un discours de reconnaissance et de légitimité, qui espère un retour dans le pays d’origine (Égypte ?), une soeur, handicapée à la naissance par une luxation de la hanche, un ami Pépito, fils de Maria.
3 Parties, un récit narratif, beaucoup de il, de elle, de répétitions de faits, peut-être comme les pensées et questions qui tournent en boucle dans la tête de l’enfant, mais il n’est pas le narrateur, qui lui est extérieur. J’ai trouvé cela long, parfois ennuyeux, répétitif, morne un peu comme cette famille dont chaque élément vit dans son monde : le père avec la télévision, symbole de leur intégration dans ce nouveau univers, et le Général, porteur de toutes leurs espérances, la mère avec ses stars et Hollywood, le fils qui cherche à comprendre ce que l’on ne lui a pas expliqué, et une petite soeur qui « rampe » et trouve auprès de ce grand-frère un peu d’attention et d’affection. Mais une conversation surprise révélera un secret au jeune enfant qui va le bouleverser et lui faire douter du peu de certitudes qu’il possède, le seul moment peut-être où le récit rebondit et offre un intérêt car en quelques pages tout est dit sur cette famille.
Je n’ai rien ressenti, c’est assez froid et distant. On ne ressent pas grand chose pour les personnages à part peut-être pour Maria, sorte d’esclave subordonnée aux désirs de la mère pour la confection de ses parures. Cette mère qui n’emportera dans l’exil que ses revues sur le cinéma, si précieuses car elles sont sa nourriture, sa ligne de conduite. Nous sommes spectateurs d’une tranche de vie, celle d’une famille obligée de quitter son pays natal, sa position, quitter l’orient pour l’occident, quitter des certitudes pour des questionnements.
J’ai trouvé cela assez long, répétitif et j’ai eu plusieurs fois le sentiment que le récit n’avançait pas, que j’avais déjà lu certains passages, il faut souvent se situer par rapport aux il, elle etc….. j’ai trouvé que cela alourdissait l’ensemble. Je ne m’étendrai pas plus, c’est un style qui ne me correspond pas, un sujet déjà traité dans d’autres livres mais de façon plus directe, plus claire : j’ai eu l’impression à plusieurs moments que le livre n’avait pas été relu et corrigé……
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