Mémé Cornemuse
  • Date de parution 07/06/2012
  • Nombre de pages 264
  • Poids de l’article 127 gr
  • ISBN-13 9782266222303
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policier humoristique Thriller Policier historique Psychopathe, Tueur en série Belgique

Mémé Cornemuse Tome 1 Les vacances d’un serial killer

3.10 / 5 (812 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

En quittant sa fabrique de boulettes sauce lapin pour l'été, Alfonse s'imaginait pépère au soleil de la mer du Nord... Des vacances ? Tu parles ! On n'a pas fait 100 bornes que sa femme, mégère aux fausses allures de starlette, et ses gosses, deux ados décérébrés, lui tapent sur le pompon. Et que dire de sa belle-mère et de sa roulotte pourrie qui casse l'esthétique de la bagnole ? Avec soixante ans de retard, Mamie a décidé de jouer les Bonnie and Clyde avec le premier julot venu. Elles vont être belles les cartes-postales !

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  • Date de parution 07/06/2012
  • Nombre de pages 264
  • Poids de l’article 127 gr
  • ISBN-13 9782266222303
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Alphonse Destrooper est dans son esprit quelqu'un de très important, il est un chef d'entreprise très dynamique, c'est le roi des "boulets sauce lapin" (spécialité culinaire de Liège, ce sont des boulettes de viande au sirop de Liège que l'on mange habituellement avec des frites). Il a sa marque à son nom - Destrooper celui de biscuits de chez nous - et il ne se prend pas pour rien.


Et lorsqu'Alphonse Destrooper, en réalité beauf par excellence, emmène sa famille en vacances, ce n'est pas triste.


Josette sa femme, mégère aux fausses allures de starlette , habillée à "l'as de pique".

Ses enfants : Lourdes et Kevin, ados sans un poil de jugeote , cinéastes amateurs.

Et n'oublions pas Mémé Cornemuse, une mamie d'allure un peu branlante qui est prête aux 400 coups, toujours avide d'aventures palpitantes, sans limites : casse, petit meurtre .... et aussi sexe à gogo.


Imaginez une voiture pimpante, hyper "tunée", le bijou d'Alfred tirant une caravane pourrie en route pour la Côte Belge vers la pension "Les mouettes rieuses".


C'est déjà tout un programme désopilant et haut en couleurs. A peine partis, les mésaventures s'enchaînent, vol à la tire, caravane dans le fossé, découverte d'un cadavre dans les toilettes d'un resto route..... et ce n'est que le début.


J'ai beaucoup rit en lisant ce récit qui nous emmène dans le monde complètement déjanté de Nadine Monfils. Que d'imagination débordante et de situations cocasses et croustillantes. C'est du quatrième degré et cela fait un bien fou.  On débarque dans un univers bien belge, décalé, surréaliste en chantant "Le Grand Jojo, Annie Cordy, Brel (si, si) et même Travolta".


J'ai adoré retrouver des belgicisismes, des expressions de chez moi : la drache (pluie), le brol (bazar), la tutte (tétine de bébé), asteur (maintenant) et j'en passe... mais je vous rassure amis français où d'ailleurs, tout est décodé en légende.



Elle est pas triste du tout cette famille, ça y est j'ai la série complète, il ne me reste plus qu'à poursuivre les aventures de Mémé Cornemuse.


Une lecture de vacances idéale, à lire sans se prendre la tête, sans modération.


Ma note : 8/10


Attention...ce polar est dangereusement drôle. Prenez une famille Fenouillard façon Belgique, Alphonse Chef d'entreprise amateur de tuning, Josette sa femme, accro aux magazines people, deux ados boutonneux (Steven et Lourdes) et une grand-mère complètement déjantée et lubrique, véritable Calamity Jane qui squatte la caravane.

C'est les vacances...Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit et, pour couronner le tout la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Bienvenu en enfer !

Nadine Monfils signe ici un polar désopilant et décapant. A mettre de toute urgence dans vos bagages.


Vous connaissez peut-être Que tal ? la chanson de Juliette … Et vous avez peut-être aussi vu Tatie Danielle ? Ben tout ça, à côté de la mamie de Nadine Monfils dans Les vacances d’un serial killer, c’est de la gnognotte !

Comme tous les ans la famille Destrooper part à la plage. Alfonse, le roi des boulettes sauce lapin (faudra lire pour savoir ce que c’est) a réservé dans une superbe pension avec vue sur la mer (la mer du nord, certes, mais la mer quand même). Josette, sa douce, a acheté un nouveau bikini et un magnifique chapeau. Steven et Lourdes, les deux ados, s’emmerdent déjà à l’arrière, mais comptent filmer leurs vacances pour passer le temps. Et la mémé (la mère de Josette) est dans la caravane (avec géraniums en plastique), bien décidée à haïr la plage mais à vampiriser le premier maître nageur qui se présente.

Dès les premiers kilomètres, les choses se présentent mal : Josette se fait piquer son sac avec tout l’argent de la famille par un motard et à la station service suivante, Steven et Lourdes qui aiment filmer en douce dans les toilettes, s’aperçoivent qu’ils ont des images d’un cadavre égorgé. Celui du motard justement …

Amateurs d’intrigues ficelées, de style tout en dentelle et de dialogues de haute volée philosophiques … laissez tomber, ce roman n’est pas pour vous. Si au contraire la folie, le mauvais goût assumé et manié avec truculence vous plaisent, si Affreux, sales et méchants est un de vos films préférés, n’hésitez pas une seconde, bienvenue au casse-pipe réjouissant de Nadine Monfils.

C’est qu’on ne s’ennuie pas avec la famille Destrooper. Pas un pour rattraper l’autre, et la pire, c’est bien entendu la mémé, ignoble, mal polie, sans scrupules mais pas sans libido … Elle est géniale.

Et puis, elle les aime bien ses paumés Nadine Monfils. Elle se moque, elle en rit mais elle les aime. Car comme le dit, quittant son nez de clown l’espace de quelques lignes : « Parce que la vraie obscénité n’est pas dans le vocabulaire. Elle est dans la violence gratuite. Dans ces trous-du-cul qui nous font gober n’importe quoi pour s’en mettre plein les poches. Dans ce putain de monde où tout part en couilles, où les riches se pavanent sur le tas de pognon sans même jeter un regard à ceux qui crèvent la dalle. La grossièreté c’est pas causer comme un pilier de comptoir, mais c’est avoir un langage châtié et de foutre la planète en l’air en remplissant des piscines alors que des mômes crèvent de soif. »

Voilà, c’est dit. Et ça n’empêche pas de se marrer durant tout le bouquin.

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