
Némésis de la cité
Résumé éditeur
livré en 5 jours
livré en 5 jours
l’avis des lecteurs
La série Mégapoles de N.K. Jemisin était prévue pour être une trilogie. Elle s’est finalement transformée en diptyque en raison du Covid. Le premier tome, Genèse de la cité, est paru chez J’ai lu dans la collection Nouveaux Millénaires en février 2021. Ce second tome Némésis de la cité vient de paraître début mai toujours chez J’ai Lu.
Dans certains romans, on dit souvent qu’une ville est personnifiée, qu’elle est traitée comme un personnage. N.K. Jemisin a poussé ce concept jusqu’au bout dans cette série, et a introduit l’idée que les grandes villes ont en quelque sorte une âme et s’incarnent dans des avatars humains. Elles deviennent ainsi une entité autonome cohabitant avec un être humain, lui donnant des capacités particulières et une longue vie. J’aime beaucoup cette idée de ville s’incarnant dans des avatars, cela donne une autre dimension et une autre place au décor. Dans ce tome, on retrouve d’autres avatars de cités importantes de la planète, comme Londres ou Sao Paulo.
Dans le premier tome, N.K. Jemisin avait présenté le concept et les personnages principaux, à savoir les différents avatars de New York, qui en a un pour la ville dans son intégralité, mais aussi un pour chacun de ses arrondissements. L’ennemie de New York est la cité de R’lyeh (oui comme chez Lovecraft) incarnée par la dangereuse Dame Blanche et ses tentacules. Ainsi, l’incarnation de Staten Island a choisi le camp de la Dame Blanche, ce qui a affaibli New York, mais les autres avatars ont su s’unir malgré tout.
Ce second tome démarre tout de suite après les événements de la fin du premier. L’intrigue s’intéresse à l’affrontement final entre La Dame Blanche et les 6 avatars de New York. A cela se mêle un arc narratif lié à la politique, avec un nouveau candidat à la mairie, aux théories plutôt xénophobes. L’histoire est assez simple, j’avoue m’être demandée ce que cela aurait donné avec une trilogie. A mon sens, la série y a gagné à être transformé en diptyque, cela a resserré l’intrigue et l’action. Les personnages principaux sont nombreux et certains sont un peu délaissés au profit d’autres. Chacun incarne un aspect différent de la ville et a son propre caractère. La traduction a très bien rendu ses différences et particularités, que l’on voit grâce au langage en particulier, ou dans sa manière de résister aux dangers de la Dame blanche.
Les thématiques sont globalement les mêmes que dans le premier tome, à savoir la lutte contre le racisme et le sexisme, la diversité sous toutes ses formes, et New York incarne cette aspect cosmopolite à merveille. Les personnages en tant qu’avatar de la mégalopole représentent aussi cette diversité et luttent contre un ennemi représenté par la couleur blanche avec des idées proches de l’extrême droite et des tentacules. L’autrice reprend ainsi des caractéristiques de Lovecraft et plus particulièrement celles de sa nouvelle L’Horreur à Red Hook.
Némésis de la cité offre ainsi une belle conclusion à cette série Mégapoles de N.K. Jemisin. L’intrigue principale est assez simple mais on ne s’ennuie pas et on prend plaisir à retrouver ces différents personnages avatars de la ville de New York.
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés