Le cercle

En juin 2010, durant la coupe du monde de foot, Martin Servaz reçoit un appel au secours de Marianne, son amour de jeunesse dont il n’a plus de nouvelles depuis des années. Son fils Hugo a été retrouvé sur une scène de crime en état de choc. Sa prof de français vient de se faire assassiner de façon barbare et le jeune homme est drogué, assis au bord de la piscine où flotte la collection de poupées de Claire. Marianne demande à Martin d’enquêter, elle est sûre de l’innocence de son fils que tout accuse pourtant. Sur place, il est accueilli par une musique de Mahler, lui rappelant que Julian Hirtmann est toujours en cavale. Serait-il mêlé à cette nouvelle affaire ? Martin va devoir affronter son passé et ses vieux démons au fur et à mesure que les morts se multiplient. L’intrigue est entrecoupée par l’histoire d’une femme séquestrée dans une cave,

Cet opus est fondamental dans la saga, il nous permet de connaître l’histoire familiale de Servaz et pose les bases de ses futurs tourments. Martin est décalé par rapport à son époque et complètement étranger à l’ambiance de folie générée par le foot. J’aime beaucoup son humour. Les ambiances et les paysages sont très soignés, ce qui donne une profondeur supplémentaire

L’intrigue est complexe, très bien ficelée avec de nombreux rebondissements, malgré quelques invraisemblances (on se demande bien pourquoi on confie l’enquête à un policier de Toulouse alors que ça se passe à Marsac, même s’il est une star). En plus il ne se comporte pas de manière professionnelle.

Une fois de plus l’auteur signe un thriller addictif à souhait avec des personnages convaincants, une intrigue diabolique. Il nous mène par le bout du nez et on en redemande.