L'Empire brisé Tome 3 L'Empereur écorché

On arrive à la fin de la trilogie. Et si j’ai eu du mal de temps en temps dans cette série, surtout sur les début de tomes, au final je dois dire que je suis contente d’être arrivée au bout parce que la fin vaut vraiment le coup !

Ce tome part exactement sur le même principe que le précédent. On suis toujours Jorg dans deux temporalités différentes. Une qui se passe environ deux ans après le volume précédent et une autre en flashback qui est tout simplement la suite du flashback du tome précédent.

J’avoue que j’ai eu du mal sur le tout début, on a à peine commencé à introduire le nouveau Jorg, deux ans après, qu’on repart directement sur le flashback, outch, difficile. En fait ce n’était juste pas ce que je voulais lire à se moment la. J’ai rechigné et même si je n’avais lu que 30 pages j’ai pensé le mettre de coté.

Mais finalement j’ai fini par m’y remettre vraiment, quelque jours après et j’ai eu raison. Parce que ce flashback sert vraiment à quelque chose. Et cette raison est très importante. On a vraiment notre lot de découvertes et elles changent tout à l’histoire principale.

On s’aperçoit qu’en fait tout ce qu’on pensait de la situation globale depuis le début était faussé. De nouveaux acteurs se dessinent et donne vraiment une autre tournure au récit.

Et la ça a super bien marché avec moi, j’adore ce genre de révélations dans les livres, ça me remotive directement et voila le tour était joué, j’étais vraiment prise dans ma lecture et j’ai pu la terminer avec plaisir.

C’est en plus loin d’être la seule révélation énorme qu’on découvre dans ce tome, à mon plus grand plaisir. Sans parler bien sur qu’on à nouveau des voyages dans ce monde détruit. J’ai particulièrement aimé les passages qui se passent en Afrique et qui prouve qu’il n’y a pas que l’Europe qui a survécu et qui vit sa vie.

Jorg évolue encore, le fait de devenir père en fait une toute autre personne. Il se pose plein de questions et j’ai bien aimé le fait qu’il arrive à intégrer ce nouveau facteur dans sa vie sans pourtant se trahir. Au final ça le rend même plus extrême qu’avant tout en étant plus humain.

J’essaye d’en dire le moins possible tout en vous donnant envie de le lire parce que j’avoue que si j’étais hésitante tout du long de cette série, ce dernier tome a de loin été le plus sympa à lire des trois et la fin m’a vraiment surprise et libérée. En fait je suis passé d’une trilogie bien mais sans plus à vraiment une bonne lecture avec une fin qui conclue parfaitement l’histoire tout en étant différente de tout ce qu’on pouvait imaginer.

En gros une réussite. La plus grosse réussite de la série est sa fin, il n’y a pas de doute pour moi la dessus.

16.5/20

Une prophétie a annoncé son arrivée. Le Roi Mort va venir du fond des enfers pour marcher sur le monde. Avec lui, ce sont les morts qui se relèveront pour anéantir toute vie de la surface de la terre. L’heure est venue d’unifier les cents royaumes car il est de notoriété que l’union fait la force. Et il en faudra de la puissance pour vaincre le Mal absolu qui menace la vie.

Il est temps pour le roi Jorg et ses pairs de se rendre à la Congression de Vyène pour élire un empereur, celui qui canalisera suffisamment de pouvoir pour protéger les cents. Qui sera nommé ? Qui sera capable de sauver l’empire ? Et à quel prix ? Car comment peut-on défier la mort sans en payer un lourd tribut ? 

Un dernier itinéraire semé d’embûches dans lequel Jorg, qui comme à son habitude laissera un sillage sanglant. Mark Lawrence nous entraîne dans son impitoyable univers d’heroic fantasy. Il y dresse le portrait d’un héros pas comme les autres. En effet, Jorg est loin de représenter le gendre ou le mari idéal. C’est un héros torturé et sanguinaire. On est à des lieues du héros de fantasy habituel, toujours du côté du Bien et plutôt blanc comme neige. Jorg, lui, navigue dans des eaux obscures car on doute souvent du côté duquel il se trouve. Manipulés par des mages agissant dans l’ombre, les personnages de Mark Lawrence sont comme des marionnettes qui agissent sous influence. Tout semble orchestré pour permettre au Roi Mort de triompher des vivants. Enfin presque tout. Mais c’est sans compter la folie d’un homme qui pourrait bien se dresser contre la menace et représenter le seul remède à cette inéluctabilité. Un cycle captivant qui nous tient en haleine jusque dans les dernières lignes. Un final époustouflant !