Dernière visite à ma mère
  • Date de parution 04/02/2021
  • Nombre de pages 133
  • Poids de l’article 225 gr
  • ISBN-13 9782378801724
  • Editeur ICONOCLASTE
  • Format 186 x 138 mm
  • Edition Grand format
Biographies, Mémoires

Dernière visite à ma mère

4.23 / 5 (110 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un récit bouleversant sur un sujet sensible qui nous concerne tous un jour ou l'autre : l'accompagnement d'un parent en fin de vie.La lettre d'une fille à sa mère. Pendant deux ans et demi, Marie-Sabine Roger a visité sa mère placée en Ehpad, avant qu'elle ne décède, à 94 ans, quelques semaines avant le confinement. Très vite, la vieille dame est rendue incontinente et grabataire, faute de personnel à ses côtés. Les mains n'obéissent plus, la mémoire s'évapore, la dépression s'installe. On l'infantilise, on la médicamente pour qu'elle ne crie plus sa solitude. Bientôt, elle ne sera plus que silence. Jusqu'à la fin, cependant, sa fille cherche à renouer les liens avec cette mère qui fut toujours distante et peu chaleureuse. Elle s'interroge : a-t-elle jamais été aimée par cette femme-enfant capricieuse ? Peut-on se dire ce qu'on ne s'est jamais dit à la fin du jour ?Un sujet universel le grand âge, les conditions d'accueil en Ehpad, les rapports qui s'instaurent Avec les parents dépendants, et en écho notre propre vieillissement : autant de sujets traités ici qui nous touchent directement.Un cri d'alarme " Si vieillir est inéluctable, vieillir mal n'est pas obligé ", conclut Marie-Sabine Roger, qui en appelle dans ce livre humaniste à un accompagnement digne des personnes âgées. Il fallait son écriture à l'os pour rendre l'émotion aussi poignante, et donner toute sa portée à ce récit.

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  • Date de parution 04/02/2021
  • Nombre de pages 133
  • Poids de l’article 225 gr
  • ISBN-13 9782378801724
  • Editeur ICONOCLASTE
  • Format 186 x 138 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Une claque! Un livre qui secoue parce que ce qu'il véhicule est universel et que nous allons tous vieillir! 


Marie-Sabine Roger commence à écrire un journal intime en 2017 alors que sa maman a 90 ans, celle-ci décèdera deux ans plus tard, juste avant le premier confinement.


2017, sa maman doit être placée, un terme dont la définition est réservée aux objets, aux matières inertes. " Poser quelque chose quelque part, l'y mettre, être mis en dépôt dit le dictionnaire ! Une terminologie atroce.


Être placée cela signifie l'abandon !


L'abandon de sa maison, 50 ans de vie. L'abandon de ses repères, l'abandon de ses souvenirs.


"Cette maison, c'était un livre ouvert, qui racontait 50 ans de ta vie, de la nôtre"


"Partir, à quarante ans, ça promet l'aventure. A quatre-vingt-trois ans, ça résonne autrement. C'est plutôt le mot "fin" qu'on entend."


Difficile d'accepter la vieillesse et la maladie malgré les divers signes que l'on se refuse de voir. Difficile de dire à sa maman qu'elle raconte toujours la même chose, qu'elle change, qu'on a remarqué des soucis d'incontinence, qu'elle ne mange plus bien et que l'on voit bien que la télé a remplacé les livres, que les choses changent.


"Ne pas vouloir vieillir, n'est pas du déni mais de l'évitement."


Pour Marie-Sabine, la distance qui s'installe, celle de la communication mais aussi huit heures de route qui les séparent rendent la situation plus compliquée.


Est ensuite décrite, la triste réalité des EHPAD, le manque de personnel, de temps, de moyens; ce qui fait qu'en un rien de temps sa maman deviendra incontinente et dépendante car c'est plus facile de mettre des couches aux gens que de les accompagner dans la dignité...


Vieillir en Ehpad c'est l'abandon de soi aussi. Pour des raisons pratiques on habille les pensionnaires comme des clowns avec des vêtements trop grands, sans forme mais pratiques pour gagner du temps toujours.


Vieillir en Ehpad c'est subir la honte : honte de se faire dessus parce que l'on n'est plus autonome.  


Vieillir en Ehpad c'est moins de contacts sociaux ou des contacts avec des étrangers qui crient, hurlent au lieu de parler devenant séniles et malades. C'est une détresse que l'on n'entend pas et qui conduit à l'isolement, à la perte des mots.


Vieillir en Ehpad c'est aussi de la nourriture sans texture, sans saveur, des activités de maternelles, comment garder sa personnalité, rester en éveil, c'est encore et toujours l'abandon.


Marie-Sabine Roger nous livre un récit très réaliste, c'est dur car cela nous concerne tous. Elle choisit les mots avec force, précision et rend son récit poétique.


C'est lumineux car c'est une façon de dire combien elle l'aime sa maman, important de se réconcilier avant la fin qui est de toute façon inéluctable. Comme elle le dit si bien "On ne cesse pas plus d'être l'enfant que l'on ne cesse d'être mère".


La vie continue et elle trouve la force dans l'émerveillement, celui de la nature, de la vie.


C'est un très gros coup de coeur ♥

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