Un pays de fantômes
  • Date de parution 04/04/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782266336178
  • Editeur POCKET
  • Format 1 x 1 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Steampunk Ouvrage de référence de l'auteur Réédition moins d'1 an

Un pays de fantômes

3.97 / 5 (128 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Poussé par une industrie florissante et une politique coloniale, l’empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d’une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l'envoie au front écrire un article élogieux sur un gradé en vue de l'armée impériale. Sur place, Dimos découvre la réalité de l’expansion coloniale, et surtout, il met un visage sur leurs mystérieux ennemis, les anarchistes de Hron, qui défendent non pas leurs possessions, mais un mode de vie, une utopie. Et tandis que la guerre fait rage autour de lui, que ses pas le portent de ferme en village jusqu'à la cité-refuge de Hronople, le reporteur voit peu à peu ses convictions voler en éclat.

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  • Date de parution 04/04/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782266336178
  • Editeur POCKET
  • Format 1 x 1 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Je commence doucement à croire que j’ai un réel problème de cohérence confinant à la dissonance cognitive. Y a un truc qui tourne pas rond chez moi dès qu’on parle de mes lectures et de mon rapport à ces dernières. Au point où je viens vous parler de ma lecture du jour en poussant un soupir tous les dix mots écrits ; pas tant par agacement ou énervement que par pure frustration. Une sensation qui je l’avoue, commence à salement me lasser à force d’un peu trop souvent m’assaillir ces derniers temps. Un signe qu’il faudrait peut-être reconsidérer ma façon d’aborder mes lectures, peut-être, de plus simplement lever le pied sur le rythme, éventuellement. Ou encore plus simplement, quoique injustement, une sorte de micro-malédiction, de série de malchances dans certaines de mes sélections récentes.

Peu importe, ça ne concerne que moi, finalement. Ce qui nous concerne mutuellement, c’est pourquoi Un pays de fantômes m’a laissé sur ma faim et me contraint à encore écrire une de ces chroniques que je déteste le plus rédiger : celles où je dois expliquer pourquoi c’était pas mauvais, en soi, mais pourquoi, vraiment, c’était pas ma came.

Journaliste mal vu par sa hiérarchie suite à quelques audaces malvenues, Dimos Horacki est envoyé sur le front, afin d’y écrire le portrait régulier d’un Général de l’Empire extrêmement populaire. Sur place, les ardeurs du jeune homme sont ravivées par la réalité de l’expansion colonialiste dont il est témoin, mettant à mal son professionnalisme concernant la propagande dont on le charge. Ce qui n’est en rien arrangé par la soudaine précipitation des événements l’amenant à rencontrer la population locale, les anarchistes du pays de Hron.

L’autrice comme la maison d’édition portant ce texte n’en faisant aucun mystère, au contraire, il n’y a pas eu besoin pour moi d’analyser l’œuvre comme je le fais d’habitude ou de vous livrer ça comme une découverte : dans Un pays de fantômes, on parle anarchisme. Ce qui constitue d’un côté une force claire du roman, et ce qui m’avait partiellement donné envie de le lire, parce que ce thème, malgré son âge conceptuel relativement avancé, je ne l’ai que trop peu croisé, en tout cas de façon si frontale. De ce côté là, j’ai été servi ; l’exploration faite des principaux concepts anarchistes au travers des yeux de Dimos, pur représentant d’un système impérialiste, ça fonctionne. J’ai appris quelques trucs sur l’anarchie, ses ambitions et ses moyens, au fil d’un récit suffisamment humanisé pour intriquer toutes ces idées au récit sans verser dans l’explication purement didactique. Les arguments venaient en même temps que les exemples.

Ceci étant dit, il demeure que ce roman a trop sonné comme un argumentaire pour moi au fil de sa lecture, une leçon. Que je ne sois personnellement pas spécialement réceptif au modèle anarchiste joue sans doute, mais je n’ai quand même pas pu m’empêcher de ressentir une certaine artificialité dans l’ensemble, la volonté trop marquée d’une démonstration. Et ça peut paraître contradictoire avec ce que j’ai dit juste avant, j’en conviens ; mais le fait est que malgré les efforts évidents et assez réussis de Margaret Killjoy pour inscrire son récit dans un contexte humain et humaniste, ces derniers demeurent insuffisants à mes yeux. Si j’ai beaucoup aimé la première moitié du roman, plus axée sur la rencontre entre les cultures impérialistes et anarchistes au travers des personnages les symbolisant, j’ai eu beaucoup plus de mal avec la seconde, où s’enchaînaient les présentations de systèmes internes à une anarchie prospère, manquant cruellement de liant et surtout de densité.

C’est là le nœud du problème pour moi. Ayant clairement à cœur de défendre l’anarchie et ses bienfaits, l’autrice a à mes yeux oublié de pleinement raconter son histoire. Trop de transitions sèches, de scènes coupées les unes des autres pour à chaque fois y injecter des problématiques propres à l’anarchie avec une subtilité et une efficacité variables. Malgré les beaux moments réguliers et l’humanité évidente de Margaret Killjoy, il a trop subsisté pour moi cette impression de lire un guide de voyage du joli pays de l’anarchie, ne laissant ponctuellement place à ses éventuels défauts que pour donner le change et se prémunir d’un attaque en propagande. Sauf que ça ne fonctionne pas vraiment pour moi. Encore une fois, je veux bien admettre une part de mauvaise foi ou de cynisme de ma part – que j’appellerais plutôt lucidité, ici – mais demeure que j’ai trouvé ce récit un peu trop idéalisé pour son propre bien. Un peu trop lisse, peut-être, en dépit de la volonté assez claire et louable de l’autrice de faire se dérouler son histoire dans un monde réaliste. Mais les catastrophes et tragédies, les blessures et les histoires tristes au milieu des séquences pédagogiques n’ont eu qu’une incidence limitée sur moi, sans doute parce qu’elles demeurent trop superficielles à l’échelle du roman entier. Ça manquait de chair, en somme ; j’aurais sans doute bien mieux accueilli le côté promotionnel de l’anarchie si j’avais eu plus de matière autour pour l’emballer, je crois.

Donc voilà. Frustration, encore, toujours. Je me trouve moi-même pénible, à vrai dire, à ce stade. Encore un texte prometteur à côté duquel je passe à cause de biais personnels que je trouve difficiles à valider de mon propre point de vue. Peut-être bien que je n’ai simplement pas aimé me lire partiellement dans Dimos Horacki, malgré mes convictions penchant plus clairement du côté de l’anarchie que de l’impérialisme, ne fut-ce que par un rejet plus clair encore du second que du premier. J’ai beau ne souscrire fondamentalement à aucun des deux modèles, le premier a au moins clairement ma pleine et entière sympathie ; ne pas y croire ne signifie pas que je le rejette. Peut-être aussi que lire un texte si profondément triste et mélancolique que celui-ci n’était juste pas du tout la meilleure idée pour moi, garantissant une mauvaise réception à cause du contexte seulement. Peut-être que je deviens trop difficile pour pas grand chose, sans trop m’en rendre compte. Peut-être un peu des trois, le tout en même temps, aucun des trois, allez savoir.

Demeure que je suis passé à côté, c’est comme ça. Sans doute un beau texte, en soi, juste pas pour moi, comme tant d’autres et au contraires d’encore d’autres. Je ne voudrais pas que mon avis vous influence négativement ; il y a de belles choses et de belles idées là-dedans, quoiqu’elles m’inspirent.


Synopsis

Poussé par une industrie florissante et une politique coloniale, l’empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d’une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.

Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l’envoie au front écrire un article élogieux sur un gradé en vue de l’armée impériale.

Sur place, Dimos découvre la réalité de l’expansion coloniale, et surtout, il met un visage sur leurs mystérieux ennemis, les anarchistes de Hron, qui défendent non pas leurs possessions, mais un mode de vie, une utopie. Et tandis que la guerre fait rage autour de lui, que ses pas le portent de ferme en village jusqu’à la cité-refuge de Hronople, le reporteur voit peu à peu ses convictions voler en éclat.


Avis lecture

Quand je me fais une fausse idée d’un roman

Cela m’arrive de moins en moins souvent, mais il existe des exceptions et Un Pays de fantômes en est une. Alors que je pensais me lancer dans une guerre aux multiples rebondissements, j’ai découvert entre les pages de ce livre une réflexion intéressante sur l’anarchisme, ce qu’il peut apporter à la société et même les limites d’une telle approche.

Passionnant, j’en conviens, sauf lorsque l’on cherche à se divertir, et non à s’instruire. Moi qui désirais avant tout m’évader un instant du monde réel et de ses préoccupations politiques – la raison pour laquelle je lis de l’imaginaire – j’ai au contraire été submergée par le parallèle imposé par Margaret Killjoy. Une petite claque, en vérité, mais qui m’a laissé un goût amer, car mes attentes de lectrice n’ont pas été comblées.


Une autre vision de l’anarchisme

Commençons par le positif : les thématiques abordées par l’auteure m’ont clairement poussée à voir au-delà des préjugés. Moi qui ne cesse de critiquer en privé les dérives toujours plus nombreuses de notre société, je ne pouvais qu’être réceptive aux messages véhiculés, bien que je ne sois pas convaincue par la totalité des propos tenus.

Attention, cela n’est pas bien grave. Margaret Killjoy l’affirme à travers ses héros : nul système n’est parfait. Mais peut-être pourrions-nous tendre vers un idéal, au lieu de s’embourber dans un monde de plus en plus porté par les faux-semblants.

Petite précision : dans Un pays de fantômes, l’anarchisme n’est pas le chaos. Il s’agit plutôt de refuser de prendre part à un système corrompu, de se soumettre à des lois que l’on estime injustes, parfois à tort, mais souvent à raison. L’auteure met notamment l’accent sur la liberté de chaque individu qui est mise à mal par l’intérêt collectif, pourtant dicté par une poignée de puissants.


Quand l’ennui pointe le bout de son nez

Comme je viens de le démontrer, les enjeux du roman se situent avant tout au niveau des messages délivrés. Néanmoins, en ce qui concerne l’histoire elle-même, eh bien… Pour résumer, je dirais que les débuts m’ont beaucoup intriguée et que la fin a répondu à mes questions à propos du sort de certains personnages. Quant au reste, aïe !

Je n’ai jamais vraiment été emportée par le récit. Pour commencer, le héros journaliste joue un peu trop le rôle de curieux, posant les bonnes questions aux bonnes personnes afin de remettre en cause les fondements de notre société. Sans que cela ne ressemble à un interrogatoire long et sans fin, ce fut finalement peu naturel.

Je suis persuadée que j’aurais davantage apprécié ma lecture si Margaret Killjoy avait apporté ses convictions par l’histoire elle-même et par les actes de ses personnages, plutôt qu’en obligeant son héros à se questionner sans cesse.


De la fantasy, vraiment ?

Nombreux sont les auteurs à se servir de l’imaginaire pour dénoncer les multiples travers de notre société. Et j’approuve ce procédé ! Mais dans le cas d’Un pays de fantômes, j’ai justement manqué d’imaginaire.

Le worldbuilding est pourtant bien développé sur les plans géopolitique, sociétal et culturel. Malheureusement, l’auteure ne l’exploite pas suffisamment à mon goût pour les mêmes raisons qu’énoncées plus haut : tant l’intrigue que l’univers figurent au second plan. Je n’ai pas réussi à me projeter dans ce dernier, trop préoccupée par un flot incessant de questionnements.

Autre petit bémol qui a constitué un frein à mon immersion : l’antagoniste caricaturé. Quel que soit son visage, son rôle ou son grade, l’envahisseur est trop souvent malintentionné. À l’inverse, les opprimés sont pour la plupart de grands héros prêts à se sacrifier pour leur peuple. Bref, davantage de nuances n’aurait pas été de refus.

Margaret Killjoy est une autrice d'imaginaire fantasy, steampunk, anarchisme queer et horreur. Sa bibliographie compte déjà plusieurs romans, séries et nouvelles. Seulement un seul de ses récits a été traduit en français à ce jour. 

Il s'agit d'Un pays de fantômes qui, après une première parution en 2022 chez Argyll, vient juste d'être réédité au format poche chez Pocket

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Pocket Imaginaire, je remercie Emmanuelle Vonthron pour l'envoi de ce service de presse. 

Dimos Horacki est un journaliste, envoyé sur le front pour brosser le portrait flatteur d'un général borolien à la carrière fort prometteuse. Tombé dans un guet-apens tendu par les ennemis de l'empire, il est arrêté par ces derniers et conduit au cœur des montagnes des Cerracs. Là-bas, il va découvrir l'envers du décor qui n'a rien avoir avec la propagande assénée par l'empire. En effet, il fait la rencontre d'hommes et de femmes se battant pour la liberté. Il découvre surtout l'horreur de la guerre portée au sein de ce territoire qui n'aspirait qu'à la paix. Fortement ébranlé dans ses croyances les plus intimes, choisira-t-il la fuite ou le combat ? 

Un pays de fantômes nous immerge dans un monde fictionnel où un empire affiche des velléités expansionnistes. En effet, la Borolie a déclaré la guerre à ses voisins pour agrandir son territoire et s'emparer des ressources minières de fer et de charbon. 

Point de magie entre ces lignes, juste des idéaux portés par des hommes et des femmes en quête de liberté. 

En nous attachant aux pas d'un journaliste encarté par la politique de son pays qui se retrouve abandonné aux mains de l'adversaire, Margaret Killjoy confronte deux mondes opposés. Ce sont deux modèles politiques, économiques et sociaux totalement différents avec d'un côté, un état impérial gouverné par un roi, édictant des lois auxquelles la population doit se conformer et disposant d'une grande armée pour mener les conquêtes, et de l'autre côté, des cités autonomes et harmonieuses fonctionnant sur la base de l'entraide. 

Dans Un pays de fantômes, Margaret Killjoy dessine les contours d'une utopie prônant un idéal social qui repose sur le partage et la solidarité. L'argent est proscrit et tout acte criminel est frappé d'ostracisme. Taxé d'anarchiste par le pouvoir borolien, la Vorronie se retrouve donc envahie car le chaos associé à cette école de pensée sert ici de prétexte au conflit armé qui apparaît comme le seul moyen de rétablir l'ordre. 

Un pays de fantômes est donc également une critique du colonialisme car l'autrice s'est attachée à nous en montrer les terribles conséquences sur la population locale. Ainsi, les villages sont pillés et incendiés. Les habitants sont assassinés. Le récit est brutal et douloureux. Bien que pacifistes, certains ou certaines n'ont pas d'autre choix que de prendre les armes pour se défendre. L'ambiance est lourde et la tension, latente. L'affrontement final est inévitable car ces apprentis mercenaires ne pourront pas user à l'éternel des techniques de la guérilla pour frapper vite, par surprise et se replier rapidement par la suite. 

Avec ce roman, Margaret Killjoy signe un récit engagé fourmillant d'idées brillantes. Plus que de démontrer qu'une autre manière de vivre ensemble est possible, elle pointe les dysfonctionnements du système capitaliste, ainsi que ses dérives autoritaires. Finalement, la répression judiciaire ne fonctionne pas et l'économie de marché favorise l'injustice enterrant par la même occasion la fraternité.

Le choix de la profession du protagoniste principal nous apparaît d'autant plus pertinent au vue du contexte car cela met en exergue le rôle majeur des médias dans la propagande politique. Pour rappel, on est face à un journaliste envoyé sur le front pour glorifier l'armée et justifier ses actes. Mais, par un concours de circonstances, ce dernier découvre une autre vérité changeant à jamais sa vision des choses. Ainsi, il va se réapproprier sa plume pour coucher sur le papier une autre histoire tissée d'espoir, de courage et de sang. Par cette entremise, Margaret Killjoy rappelle la puissance des mots et le poids de l'information. 

Enfin, dans ce combat pour la vie et la liberté, les femmes occupent une place prépondérante. Elles prennent les armes au même titre que les hommes et ne sont pas en reste dans la défense de leur patrie. Certaines endossent même le rôle de chef et galvanisent les troupes sur le champ de bataille. Ce texte se colore de notes féministes à travers de très beaux protagonistes féminins sans pour autant tomber dans l'instauration d'un matriarcat car l'autrice cherche surtout à nous proposer une société basée sur l'équité et le respect.

Captivant par toutes ces thématiques mises en avant, Un pays de fantômes doit également sa réussite à la qualité de ses personnages. Si l'on s'attache si facilement à Dimos Horacki, il n'est, pour autant, pas le seul à retenir notre attention. Dimos est un personnage LGBT qui va beaucoup évoluer, notamment à travers ses prises de conscience quant aux dessous de la guerre et des mensonges de son gouvernement. On le suit dans le cheminement de ses pensées et dans son choix d'embrasser une autre cause qu'il pense plus juste. Il est plutôt malmené par les gens rencontrés et les événements mais garde tout de même un cap, celui de se trouver pour être davantage en accord avec lui-même. Derrière la souffrance inhérente à la guerre, Dimos va ainsi connaître une libération morale et sociale fort salutaire. A ses côtés, on rencontre, notamment, l'intransigeante Ekarna, une femme à poigne qui inspire la crainte ou la sage Nola dont l'autorité naturelle est une source d'inspiration pour tous.

Gros coup de cœur pour ce texte aussi incisif que bouleversant. Sans temps mort, Margaret Killjoy nous entraîne à la rencontre de personnalités marquantes évoluant dans un monde séduisant par bien des côtés. A lire et à partager sans modération.


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