Lars Martin Johansson
  • Date de parution 07/06/2023
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 526 gr
  • ISBN-13 9782743660383
  • Editeur RIVAGES
  • Format 225 x 155 mm
  • Edition Grand format
Thriller Réédition à venir

Lars Martin Johansson Tome 7 L'enquêteur agonisant

3.87 / 5 (72 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le chef d'oeuvre de Leif GW Persson, élu « meilleur roman policier scandinave » de l'année (Glass Key Award), met en scène le légendaire inspecteur Lars Martin Johansson, surnommé « l'homme qui voyait dans les coins », enquêtant depuis son lit d'hôpital.

livré en 5 jours

Précommande

  • Date de parution 07/06/2023
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 526 gr
  • ISBN-13 9782743660383
  • Editeur RIVAGES
  • Format 225 x 155 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

“Lars Martin Johansson est une légende vivante. Rusé et perspicace, il est connu dans la police criminelle comme « l’homme qui voyait derrière les coins ». Aujourd’hui, il est à la retraite et ses années de service sont derrière lui. C’est du moins ce qu’il pense. Après avoir subi une attaque cérébrale, Johansson se retrouve à l’hôpital. La seule chose qui peut le sauver du désespoir est la mention par son médecin d’une affaire de meurtre non résolue. La victime : une fillette de neuf ans. Avec l’aide de son assistante, d’une détective amateur et d’un orphelin qui a un intérêt personnel dans l’histoire, il se lance dans une enquête informelle depuis son lit de convalescence.”

L’enquêteur agonisant est un “cold case”, l’enquête retournant vingt cinq ans plus tôt, à peu près à l’époque de l’assassinat d’Olaf Palme, resté lui aussi, non élucidé. Alors, on peut très bien lire ce roman comme un “one shot” si on ne connaît pas l’auteur ni son héros qu’on aborde handicapé et diminué. Néanmoins, certains se souviendrontcertainement des six autres histoires dont il est le héros. Est cité également Evert Bäckström, flic incapable et odieux à qui Persson a consacré une trilogie s’achevant par La véritable histoire du nez de Pinocchio dont Nyctalopes vous a parlé il y a fort longtemps.

Le roman daté de 2010, a été récompensé du Glass Key Award, décerné au meilleur roman scandinace de l’année et curieusement avait dû rester au fond d’un tiroir chez Rivages. L’oubli a été réparé fort heureusement cette année parce que les fans de Lars Martin Johansson auront certainement beaucoup de plaisir à le retrouver dans une nouvelle investigation et surtout dans un roman crépusculaire qui marque la fin, à ce jour, de la série qui lui est consacrée.

Sorti en juin, un peu en bouche trou, L’enquêteur agonisant s’avère être un bon polar mariant avec bonheur suspense, investigation très fine, accents politiques et humour particulièrement corrosif, donnant une envie certaine de se plonger dans les précédents. N’insistant pas spécialement sur son côté scandinave si on excepte le schnaps, les saucisses et le chou, Persson intéresse d’emblée et captive tout au long de 445 pages sans une goutte de sang ou réel acte de violence. 

C’est très malin, de la belle orfèvrerie dont est coutumier un auteur également criminologue de renom. Un vrai polar, très fin.

Quatrième de couverture

Rusé et perspicace, Lars Martin Johansson est une légende vivante. Aujourd’hui, il vit à la campagne et profite de sa retraite. Sauf que … Après avoir subi une attaque cérébrale, il se retrouve à reprendre du service et mener l’enquête de son lit d’hôpital.

Mon avis

Leif GW Persson est un criminologiste et profiler renommé. Dans ses romans, il analyse la société et observe les méthodes de la police suédoise.

Lars Martin Johansson, personnage récurrent dont je viens de faire connaissance, a été un excellent policier, un homme qui « voyait dans les coins ». Une intelligence vive, capable d’observations et de déductions fines pour résoudre des affaires difficiles. Mais lorsque l’âge est là, il faut savoir céder sa place et s’arrêter. C’est ce qu’il a fait. Il vit maintenant à la campagne, avec sa femme (plus jeune de vingt ans et donc encore en activité), il est en surpoids, parce qu’il aime bien manger et boire, profiter de la vie….

Et soudain, le trou noir, une attaque cérébrale. Lorsqu’il revient à lui, à l’hôpital, il a le côté droit paralysé. La jambe répond un peu mais pas le bras. Ses pensées sont parfois confuses (on s’en rend compte avec quelques remarques qu’il fait, écrites en italiques). Il est fatigué, diminué et pour un homme de sa trempe, cela ne lui convient pas du tout. La spécialiste qui le suit, explique qu’il va falloir changer les habitudes alimentaires, faire du sport, avoir une vie saine pour aller mieux. Renoncer à la bière, aux saucisses bien grasses, à la sauce, etc. C’est très dur pour Lars, il a l’impression d’être puni et surveillé en permanence. Est-il prêt à tous ces sacrifices ?

Heureusement, un dérivatif arrive à point nommé. La doctoresse lui parle d’un cold case : une fillette assassinée dont le meurtrier n’a jamais été arrêté. Il aura bientôt prescription mais c’est peut-être l’occasion pour Lars de s’occuper, comme ça en dilettante, à son rythme. Ce ne sera pas une enquête officielle puisqu’il n’est plus en service mais c’est un défi intéressant à relever et il se « prend au jeu ».

Que ce soit hospitalisé ou de retour chez lui, il se lance dans des investigations. Faisant appel à ses anciens collègues, il récupère des documents, réfléchit, déduit. Son esprit troublé par ses problèmes de santé ne réagit pas forcément assez rapidement. Il s’invective, fait de l’ironie sur son état physique et mental, se moque de lui-même et de sa faiblesse. Mais il ne baisse pas les bras, il veut coincer le tueur et ne lâche rien.

Chez lui, deux aides sont là pour le quotidien une jeune femme, et un « employé » de son frère. C’est provisoire, le temps qu’il se rétablisse. Mais ces deux personnes ne vont pas se contenter de faire garde-malade et c’est génial. Elles ont des caractères intéressants, des attitudes qui font mouche auprès de notre enquêteur pas si agonisant que ça.

Ce récit, sans crime « en direct », sans sang (ou si peu, juste un nez qui saigne), sans violence, se déroule dans une atmosphère qui m’a carrément conquise. Leif G.W. Persson mène son intrigue de main de maître, son histoire avance pas à pas, tout se tient et c’est vraiment très bien pensé. Je ne connaissais pas cet auteur mais je vais me pencher sérieusement sur ce qui a déjà été publié.

L’écriture (merci à la traductrice) et le style m’ont régalée. J’ai aimé les petites phrases à l’humour mordant, les relations que Lars entretient avec sa femme, son frère, ses aides, ses ex-collègues. Il a une façon de s’exprimer (les dialogues sont bien présents), l’air de rien, comme s’il était un peu « détaché » mais en réalité, il obtient ce qu’il veut. C’est un filou dans le bon sens du terme et franchement c’est un personnage comme je les aime !

Cette lecture a été un pur plaisir du début à la fin !

Du beau boulot, façon scandinave : L’enquêteur agonisant de Leif GW Persson.

Lars Martin Johansson est une légende de la police suédoise, aujourd’hui à la retraite. Victime d’une attaque cérébrale, il se retrouve à l’hôpital. Et la médecin qui s’occupe de lui l’a reconnu et lui parle d’une affaire qui la hante. 25 ans plus tôt, une fillette de neuf ans violée puis assassinée, la police n’avait pas trouvé le coupable. Le père de la médecin qui était pasteur lui a laissé entendre, sur son lit de mort, qu’il savait des choses sur l’assassin, entendues en confession.

Parce qu’il s’ennuie à mourir pendant sa rééducation, et grâce aux contacts excellents qu’il a gardé dans la police, Lars se lance dans l’enquête.

Du beau boulot donc, sans esbroufe, sans grande scène spectaculaire, mais une enquête très solide, menée de façon originale par un ex flic diminué et bloqué chez lui. C’est solide mais cela ne manque pas d’émotion, ni d’un certain humour grinçant. On s’attache à Lars, on souffre de la voir continuer à mener une vie qui va le mener à la mort, mais en même temps on peut comprendre qu’il n’ait pas envie d’une vie avec faite de contraintes et de limites.

Les témoignages des jeunes qui vont être amenés à l’aider sont également émouvants et bien amenés, et on ne s’ennuie pas une seconde tout au long des plus de 400 pages. Du vrai beau boulot solide.

AUTRES LIVRES DE Leif G. W. Persson4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés