Piège nuptial (Cul-de-sac)
  • Date de parution 05/11/2008
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 420 gr
  • ISBN-13 9782714445025
  • Editeur BELFOND
  • Format 244 x 157 mm
  • Edition Grand format
Thriller Romans noirs Policier humoristique Australie États-Unis

Piège nuptial (Cul-de-sac)

3.96 / 5 (3927 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand un voyage au paradis des grands espaces australiens vire au cauchemar le plus total. Un bijou d'humour noir et de suspense pour le premier roman de Douglas Kennedy, un ouvrage devenu culte et réédité aujourd'hui par Belfond dans une toute nouvelle traduction. Fasciné par une carte d'Australie, Nick, un journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin. Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au cœur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde. Pris au piège, Nick va devoir user de tous les moyens possibles pour échapper à ceux qui l'ont adopté à son corps très défendant. En jeu : sa survie, tant physique que mentale... " Si vous voulez vraiment prendre conscience de votre insignifiance cosmique et existentielle, allez au cœur de l'Australie, vous en aurez la révélation immédiate et ça vous mettra K-O ! " Douglas Kennedy, in L'Éloge de la fuite, un film L'Envol-Arte

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  • Date de parution 05/11/2008
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 420 gr
  • ISBN-13 9782714445025
  • Editeur BELFOND
  • Format 244 x 157 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Le pitch

Une cité perdue au bord du septentrion. Au bout du bout du monde. L’ultima Thulé de l’Australie. Le narrateur enfreint une règle de base : ne pas conduire dans le bush après la tombée de la nuit. Qu’à cela ne tienne. Et bim, il se fait un kangourou au démarrage de son périple. Et quelques heures plus tard, il croise la route d’Angie, une fille échappée d’un bled paumé où vivent 4 familles nombreuses… Et c’est là que ça se corse… Dès 15 ans.


Pourquoi je vous le conseille ?

Pour l’humour noir et désespéré de son narrateur. Pour son originalité et sa fantaisie. Car c’est un roman, nourri par un flot d’événements surprenants qui ne cessent de nous encourager à poursuivre la lecture. Un piège machiavélique.

UN ROAD TRIP FLIPPANT. Ou comment Kennedy nous fait vivre un de nos pires cauchemars … Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?

UNE VISION TRÈS PERSONNELLE DE L’AUSTRALIE. Beaucoup de paumés, d’alcooliques, de désaxés dans cette errance australienne. Une faune où débarque un quadra américain qui, se croyant sans espoir et sans avenir, a décidé sur un coup de tête de se jeter à la conquête d’un grand nulle part.

LE PREMIER ROMAN DE DOUGLAS KENNEDY. Et un ovni dans sa bibliographie. Perso, je le trouve plus qu’intéressant. Court, drôle, flippant.


L’histoire

Nick Hawtorne est un petit journaliste du Maine. Il vivote d’articles écrits à droite et à gauche. Sa vie n’a rien de passionnant. Il n’a jamais voyagé de sa vie et se complaît dans une existence monotone. Un jour, chez un bouquiniste, il déniche une vieille carte de l’Australie. Il est totalement subjugué par cette étendue de terre traversée par une seule route. Il décide alors de se rendre là-bas, de louer une vieille camionnette et de traverser l’Australie du Nord au Sud.

Après quelques péripéties à Darwin, le voilà en possession d’un minibus Volkswagen. Nick se met en route et s’arrête à plusieurs reprises pour réparer son antiquité. Lors d’un de ses arrêts, il croise la route d’une auto-stoppeuse, Angie. La belle n’est pas farouche pour un sous. Pendant quelques temps, les deux personnages font route ensemble vivant « d’amour et d’eau fraîche ». Nick sait très bien que cette histoire n’ira pas plus loin mais Angie l’entend d’une autre oreille. Un soir, après une énième dispute suivi d’un « câlin » fougueux, Angie fait promettre à Nick qu’il ne la quittera jamais. Pour se débarrasser de la tâche, Nick accepte. Angie drogue alors son prince charmant. Lorsqu’il se réveille, celui-ci s’aperçoit qu’il est détenu dans le bush, dans un village d’anciens mineurs complètement isolé. Tous les villageois vivent en autarcie. Nick découvre également qu’il est marié! On lui fait clairement comprendre qu’il n’a pas intérêt à s’enfuir. En effet, le divorce est interdit et le nombre de veuves est étrangement impressionnant. Commence alors pour Nick une descente aux enfers…………

Mon avis

Dès le départ, j’ai accroché au personnage principal. En effet, Nick est l’exemple du parfait looser. Petit journaliste de province qui n’a jamais voyagé, il décide sur un coup de tête de tout plaquer. Il commence son périple d’une manière tout à fait incongrue et manque à plusieurs reprises de se faire tabasser ou déplumer. Bref, il est l’anti-héros même. Au seuil de la quarantaine, il ne peut que constater sa calvatie naissante et son petit ventre. Il n’a rien pour plaire. Aussi lorsqu’on voit débarquer le personnage d’Angie, on se dit que c’est trop beau pour être vrai. Nick est un vrai collectionneurs de mésaventures.

L’intrigue est très bien ficelée et le suspens haletant. En effet, Nick débarque au milieu de nul part. Ce n’est pas la nature qui est hostile mais le milieu social lui-même. Pas de télé, de ciné, de livres, de radio: les habitants de ce village sont coupés du monde et complètement barrés! C’est qu’il faut des mâles vigoureux et extérieurs aux familles présentes pour repeupler ce village! Nick est donc le candidat idéal: Américain, sans famille, personne ne viendra le réclamer ici. Jusqu’au bout, on ne sait pas si Nick s’en sortira vivant ou non dans ce monde où seule la violence, la bière et les cadavres de kangourous comptent. Mais Nick se révèle être un personnage intelligent et plein de ressources. Au fil de la narration on sent qu’il évolue peut-être pas jusqu’à devenir un héros mais il s’en rapproche à la fin du livre.

Kennedy nous dépeint ici une Australie profonde loin du rêve que l’on s’en fait. C’est le règne de la violence et de l’inculture présents non seulement dans les actes des personnages mais aussi dans leurs paroles. Les dialogues sont d’ailleurs truculents!

Je n’ai pas tant aimé ce livre pour le suspens que pour l’Australie qui y est décrite et qui fait vraiment froid dans le dos. Bref, si un jour je suis amenée à y faire un tour, je vous promets de ne jamais prendre d’auto-stoppeur!

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