Humaine trop humaine
Résumé éditeur
livré en 5 jours
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l’avis des lecteurs
Un tome qui termine bien la trilogie, plein d’humour comme toujours, mais avec quelques défauts.
Agnès a enfin été acceptée dans un convent ! Un fait inhabituel totalement éclipsé par l’actualité car tous les vampires du Cénacle majeur meurent dans un attentat. Et voila donc l’étude notariale au centre de toutes les magouilles car le cénacle a légué un mystérieux coffre que tout le monde semble vouloir ouvrir …
Franchement c’était une bonne fin. Une façon de boucler totalement la trilogie mais aussi l’univers en lui même.
C’était un plaisir de retrouver tous nos personnages, de Navarre à Zalia ou Géraud. Ils sont vraiment fidèles à eux même tout du long.
On retrouve aussi l’humour toujours aussi présent, le ton caustique comme jamais, et qui m’a fait éclater de rire de nombreuses fois.
Du coup ça ne m’a pas du tout gêné que tout parte un peu dans tout les sens niveau intrigue, parce que ça reste vraiment dans l’esprit de la série et de l’humour, et ça c’était excellent.
Par contre il y a quelques points sur lesquels j’aimerais revenir parce qu’ils ont été plus mitigés.
Le premier point que j’ai moins aimé est la façon dont le coté militant est mis en œuvre dans ce tome. Et si c’est vrai qu’on abordait déjà dans les tomes précédents des sujets importants et militants, c’était plus subtil. Ici non, on a droit à un matraquage en règle de tous les problèmes actuels : la terre est trop peuplée il faudrait faire moins de bébés, oui, il y a du racisme envers les noirs, les gros, les asiatiques, les trans, les LGBT+ …, oui, la planète est dans une mauvaise phase parce que tout est pollué, il faudrait moins de voiture pour les particules fines, moins de nucléaire, oui, la police est violente et raciste … etc …Mais du coup j’ai trouvé que c’était un peu la sur-abondance niveau thèmes. On avait à peine le temps de parler d’un qu’on passait à un autre. Chaque sujet particulier était noyé dans la masse des autres et on avait l’impression qu’il ne se passait pas une scène sans qu’on n’en aborde un différent, à la chaine.
Du coup ça noyait aussi leur importance et leur impact car au final chaque thème est important mais face à l’accumulation on fini par les passer sans grand intérêt. C’est dommage !
Il y a pas mal de passages du livre n’ont lieu d’être que pour nous faire passer une des opinons de l’auteur sans avoir de réel intérêt dans l’intrigue. Avec à chaque fois un commentaire bien pensant d’un des personnages qui nous explique gentiment ce qu’on doit en penser. Et j’ai trouvé que ça faisait un peu maitresse d’école à nous donner des leçons.J’étais quasiment d’accord avec tout ce qui se disait mais je n’ai pas trop aimé la façon dont c’était fait, pour moi ce n’est pas très bien intégré.
D’autant plus que tout est vraiment centré sur les problèmes actuels de 2017. Je ne dis pas que ce n’est pas possible que dans 15-20 ans on n’en parle pas encore, mais ça m’étonnerais vraiment que par exemple le #notallmen reste dans les mémoires, après tout, qui se souvient vraiment des problèmes de ce genre de 1995 à l’heure actuelle?
Le dernier point a été pour moi les nouveaux personnages introduits dans ce tome. Notamment les deux sorcières du convent d’Agnès. J’ai eu l’impression qu’elles n’étaient la que pour ce que j’ai expliqué dans la partie précédente, qu’elles ne sont utile que pour nous faire la leçon.
En fait le problème c’est aussi que dés qu’elles sont apparues je les ai trouvé clichées. C’est peut être fait exprès, je ne sais pas, mais pourquoi faut-il que la guadeloupéenne soit grande et bien en chair alors que l’asiatique est très mince et androgyne? Pour un livre qui est autant militant j’ai trouvé ça un peu triste de tomber la dedans et ça m’a déplu. J’aurais préféré que ça soit l’inverse, pour changer.
On a peut être l’impression que je n’ai pas vraiment aimé ma lecture après avoir lu tout ça mais en fait non, en globalité c’était très sympa, surtout la fin.
(Il est toujours plus facile d’expliquer pourquoi on n’a pas aimé certains points que pourquoi on a aimé.)
15.5/20
Alors que 2019 vit ses derniers instants, je voulais conclure cette belle année de lectures, de découvertes littéraires et autres coups de cœur avec un grand cru de l'Imaginaire français.
Reçu en service de presse, je me plonge enfin dans le final de cette saga vendue à 10 000 exemplaires. Mais avant toute chose, je remercie encore une fois Jérôme Vincent et les éditions ActuSF pour ce nouveau partenariat.
Ainsi, Humain.e.s, trop humain.e.s conclut dans un joyeux bazar ce cycle de fantasy urbaine d'une autre trempe.
Un mystérieux coffre est arrivé à l'Etude de l'oncle Géraud. Le cénacle de dame Bathilde charge notre équipe de choc de veiller dessus en attendant de déterminer s'il en héritera maintenant que le Cénacle Majeur a été décimé par un attentat. Au même moment, une pieuvre géante, semblant venir de l'espace, fait irruption dans les locaux pour solliciter leur aide. Il semblerait que tout l'AlterMonde ait décidé de mettre le quotidien d'Agnès sens dessus-dessous comme si sa vie n'était pas déjà assez compliquée.
Avec Humain.e.s, trop humain.e.s, Jeanne-A Debats signe un ultime tome à la mesure de son cycle. Rebondissements, révélations, retournements égrainent les chapitres de ce tome.
Ses deux premiers volets ont semé suffisamment de petits cailloux intrigants pour achever cette trilogie en apothéose. Rappelons que la plus grande énigme ici reste le personnage d'Agnès, la narratrice de Jeanne-A Debats ou plutôt ses origines. Après tout à chaque aventure, on ne sait pas si elle est réellement la fille de son père, puis celle de sa mère. C'est même à se demander si elle est vraiment humaine. Finalement qui est Agnès ? Que de mystères autour de cette héroïne. Point de mire de notre attention, elle focalise tout notre intérêt. Mais au-delà de suivre ses péripéties toutes plus loufoques les unes des autres, partager le quotidien des autres héros de Jeanne-A Debats n'est pas mal non plus. Pensons à Navarre, par exemple. Voici également un personnage pivot que l'on apprécie. Alors, les extraits de ses mémoires glissés par l'autrice pour venir égayer les chapitres de ce roman sont bienvenues. Des passages qui nous éclairent sur le passé du vampire. Aimable distraction qui sert d’entracte mais qui aussi très révélateur, alors soyez attentifs !
Quelle magnifique découverte ! Testaments est une saga de fantasy urbaine innovante qui m'a autant tenue en haleine que fait rire.
Somptueux bijou de l'Imaginaire français avec pour écrin une superbe écriture, ce cycle est assurément un incontournable du genre qu'il faut avoir lu.
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