
Le chevalier aux épines Tome 2 Le conte de l'assassin
Dans ce second tome du chevalier aux épines, l'intrigue se développe , se clarifie ... et prend tout son intérêt. On y re trouve avec plaisir le fameux Benvenuto de "gagner la guerre". Je pense que tout ceux qui ont lu le premier tome seront encore ravis de passer quelques heures de plus dans le vieux royaume. Le style, les personnages, l'intrigue, la description du monde, tout est bien !
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Après un premier tome tout en chevalerie et en honneur, passons au deuxième volet de cette trilogie dans le Vieux Royaume, univers de fantasy du fameux auteur français Jean-Philippe Jaworski. Le gros avantage du livre est d’être sorti peu de temps après, et on me souffle dans l’oreille qu’il en est de même pour le tome 3. Un très bon point car on peut enchaîner l’ensemble des livres sans rien oublier de cette histoire assez dense.
Exit les chevaliers, place à la saleté, à la roublardise, à ce fils de… de Benvenuto Gesufal. Je me suis douté de suite de sa présence lorsqu’on le croisait sans le nommer par trois fois dans le premier tome, avec un petit je-ne-sais-quoi de répulsion et de curiosité. Ce tome couvre son histoire, des préparatifs de son voyage dans le duché de Bromaël au fameux tournoi des preux du tome I, puis une mission délicate en territoire « ennemi »… Le récit est celui d’un Benvenuto vieux (de sa conscience ? s’il en a une !!), à la première personne, et cela ne parlera de rien d’autre hors les tribulations de notre agent/assassin préféré/détesté (selon les lecteurs).
Le livre commence quand Benvenuto reçoit la charge par le podestat tout puissant Leonide Ducatore de seconder l’ambassadeur de Ciudala dans le convoyage de la dot de sa fille Clarissima (la grande copine de Benvenuto…) au duc de Bromaël suite à leur mariage, et de répondre aux demandes de celle-ci. Il prend donc la mer avec l’argent et les hommes de Ciudala, subit une tempête, et arrivé à destination essaye de se faire oublier… jusqu’au tournoi où tout s’accélère.
Ce tome est très différent du premier, pour de nombreuses raisons, même si la moitié des deux livres raconte les mêmes faits. On y retrouve d’abord une écriture très différente dans le style : racontée par Benvenuto, l’histoire donne un tout autre point de vue sur les événements du tournoi et ses préparatifs. L’auteur joue avec cette répétition des faits, mais on découvre l’ensemble des péripéties qui n’étaient qu’esquissées, suggérées, et pas du tout expliquées dans le premier livre. Le style de Benvenuto est inimitable, avec son franc-parler et son bagout, ses expression d’argots et son absence de tout scrupule. On en apprend un peu plus sur sa vie et son œuvre, son évolution après Gagner la guerre. On sent que l’auteur a adoré jouer avec son héros, le mettre dans de sales draps et le laisser se débrouiller pour trouver une issue à ses problèmes. J’ai beaucoup aimé les épisodes de quiproquos et de questionnement de Benvenuto, qui ne comprend pas grand chose pendant le roman, et part sur des fausses pistes (celle avec le chevalier de Quéant est savoureuse).
L’intrigue se développe un peu plus dans ce second tome, on est plus dans la vision de la diplomatie, des coups tordus, des calculs politiques à peine avouables. L’histoire du Vieux Royaume apparaît plus complexe, torturée, et globalement Bromaël semble plus un lieu de conflit que la campagne sauvage et presque touristique décrite dans le premier opus. Les barbares d’Ouromagne sont aussi plus complexes, avec des ambitions qui s’affichent clairement. Le combat d’honneur pour la duchesse répudiée passe presque pour une broutille par rapport au reste. Mais on sent que le conflit va encore largement monter d’un cran pour le dernier tome, et les divisions nées du tournoi et du retour de l’ex duchesse vont peser lourd.
Le Conte de l’Assassin est donc à nouveau une belle réussite. Il poursuit de manière très différente l’histoire commencée dans le Tournoi des Preux. On y retrouve les différents protagonistes du premier livre, mais avec l’ajout de taille de Benvenuto Gesufal, qui se laisse balader durant tout le roman, avant de s’imposer comme le maître assassin qu’il est. Vivement la fin de la série…
A l'heure où la campagne Ulule pour la réédition de Gagner la Guerre et de Janua Vera a été couronnée de succès et où le final tant attendu du Chevalier aux Epines vient d'être publié, je me replonge enfin dans cette saga en lisant le tome 2.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec Les Moutons électriques, je remercie Maxime pour l'envoi de ce service de presse.
Résumé :
Dans Le Conte de L'Assassin, Benvenuto Gesufal est chargé d'accompagner la délégation ciudalienne jusque dans le duché de Bromael pour apporter la dote conséquente de Clarissima Ducatore et pour l'occasion, il est nommé Grand Argentier. La mission ne lui plait guère car il est toujours en froid avec la donzelle, d'autant que le Podestat lui a expressément demandé de lui passer tous ses caprices et de se réconcilier avec elle. Alors Benvenuto le sait, il va morfler mais ce qu'il ne sait pas, c'est jusqu'à quel point car la délégation va débarquer en plein drame familial. En effet, pour épouser Clarissima, le duc de Bromael a répudié sa femme et l'a exilé dans un couvent, ce qui lui vaut l'animosité de deux de ses fils. Alors que la guerre gronde avec les Ouromands, il doit laver son honneur et prouver sa valeur dans un tournoi l'opposant à ses fils et à ses partisans. Alors quel rôle Benvenuto Gesufal jouera-t-il sur cette scène politique délicate ?
Mon avis :
Dans Le Conte de L'Assassin, le célèbre personnage de Gagner la Guerre, Benvenuto Gesufal reprend officiellement du service. Aussi, il récupère son rôle de narrateur principal et s'en vient nous conter par le menu sa vision des faits qui se sont déroulés lors du Tournoi des Preux, sans omettre les évènements qui l'ont précédé et suivi. Avec sa réapparition, Jean-Philippe Jaworski casse volontairement l'ambiance chevaleresque de sa saga. En effet, sa gueule cassée et sa gouaille détonnent dans le décor policé d'une cour de gentilshommes et de gentes dames. Le but recherché est de renverser les codes et pimenter ainsi le récit. L'objectif est atteint car on en oublie vite les sérénades contées précédemment entre chevaliers et nobles dames pour laisser la place aux meurtres commis à la dérobée et à un certain désordre.
Comme à son accoutumée, Jean-Philippe Jaworski malmène son personnage principal, d'autant qu'il l'envoie en terre inconnue où il est un étranger, autrement dit un homme facilement identifiable qui ne peut donc pas disparaître dans l'ombre. Autant vous dire que cette mission est une vraie chausse-trappe pour notre célèbre assassin qui se retrouve mêlé bien malgré lui à des intrigues initiées par le Podestat en personne mais à la finalité incertaine.
Ainsi, la venue de Benvenuto donne un nouvel éclairage au récit du Tournoi des Preux. La visée de chaque protagoniste est plus clair et le récit, tellement plus captivant. Pour autant, si l'on croit tout savoir de l'issue de cette histoire, notamment à propos de l'affrontement entre Ædan de Vaumacel et Benvenuto Gesufal, la conclusion proposée par Jean-Philippe Jaworski promet d'être surprenante.
Si l'auteur a parsemé sa série de motifs médiévaux tels le conflit de loyauté, les rivalités amoureuses ou l'infâmie, il a su moderniser le genre en y ajoutant sa touche personnelle, à travers son personnage irrévérencieux qui vient secouer les normes et dispenser le grabuge nécessaire aux desseins hégémoniques et machiavéliques de son commanditaire.
Personnellement, j'ai pris un grand plaisir à me plonger dans Le Conte de L'Assassin, notamment parce que la grande figure de Gagner la Guerre y reprenait place. J'apprécie tout particulièrement le travail réalisé par Jean-Philippe Jaworski sur son personnage principal. Benvenuto Gesufal est ce que l'on qualifie d'anti-héros. Ici, il est même l'antithèse du chevalier. L'auteur a donc pris le parti de placer le méchant en tête d'affiche de son histoire. Mercenaire et assassin, il annonce d'emblée la couleur et brise l'archétype du héros de fantasy. Pour autant, est-il le seul monstre du récit ? En le plaçant aux côtés de chevaliers, prêts à relever le gant et se défier lors des tournois, Jean-Philippe Jaworski démontre aussi que Benvenuto Gesufal n'a pas le monopole de la forfaiture et de la félonie, au regard des mensonges, de la traîtrise, du parjure et de l'adultère dans lesquels se compromettent certains galants. En outre, l'auteur ne lui donne pas pour autant de blanc-seing. En effet, ce n'est pas parce qu'il en fait son héros qu'il cautionne ses actes répréhensibles. D'ailleurs, dans ce roman, il va souvent le confronter au doute et à la peur. Benvenuto Gesufal est un homme vieillissant, donc forcément diminué face à la vitalité de la jeunesse de ses adversaires. Or, lui, le grand assassin sûr de lui, va goûter à l'échec et à la débâcle. Espiègle, Jean-Philippe Jaworski a encore une fois décidé de jouer avec son protagoniste en invitant la diablerie à être de la partie. Le résultat est assez cocasse et plein d'auto-dérision pour notre mécréant, ce qui ajoute une pincée de sel à la lecture.
En lisant Le Chevalier aux Épines, on sent le goût de son auteur pour l'Histoire médiévale. L'ambiance et le décor n'en sont que plus immersifs. La richesse de la langue et du vocabulaire sont au rendez-vous pour retenir captifs les lecteurs.
Pour conclure :
Complètement charmée par le talent indéniable de conteur de Jean-Philippe Jaworski, je ne peux que vous inviter à succomber à votre tour à cette voix incontournable de la fantasy française.
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