Shit !
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l’avis des lecteurs
Je retrouve le sourire et la patate grâce au dernier roman de Jacky Schwartzmann : Shit.
Thibault est CPE dans le collège de la Planoise, banlieue difficile de Besançon. Et comme il veut changer de vie après s’être fait plaquer par celle qu’il aime, il décide, courageusement, d’habiter le quartier. Le hasard lui fait louer un appartement juste en face du four des frères Mehmeti, à savoir l’appartement qui sert d’arrière-boutique à leur trafic de shit.
C’est comme ça que, à la suite d’un règlement de compte qu’il a vécu terré dans sa chambre, il se retrouve à la tête d’un petit paquet d’argent et de 40 kilos de shit. A partager avec sa voisine Mme Ramla, comptable. Et que lui, CPE de gauche, va se retrouver bombardé chef d’entreprise, spécialisé dans le vente de drogue.
Le pied. Ca fait du bien. C’est bon, de façon marginale, parce que l’histoire tient la route. Mais c’est surtout très bon grâce à l’écriture de Jacky Schwartzmann et à l’acuité de son regard sur nos compatriotes. Et tout le monde en prend pour son grade.
Du prof révolté professionnel « seules deux choses priment réellement à ses yeux : le combat et lui-même. Frédéric aime combattre et aime surtout se regarder combattre. Persuadez-le que les tomates sont des êtres vivants comme les autres et il voudra interdire le gaspacho, il deviendra gaspachiste. »
A la végane persuadée qu’il y a des complots partout : « Heureusement […] qu’elle ne décide pas toute seule, sans quoi nous mangerions du foin et des pruneaux arrosés de jus de pissenlit. […] son cerveau reptilien a cédé la place à un cerveau waltdisneyen ? […] Elle serait capable d’interdire les documentaires animaliers parce que ces cons de tigres n’agissent pas comme elle souhaite. »
Et ce petit manuel de survie à Planoise à propos d’un pion :
« Farid ne prend pas de précaution de langage, il est dur, ferme, il chambre lorsque la situation l’exige et y va fort. C’est la seule et unique façon de se faire respecter, et se faire respecter, et se faire respecter représente la survie en milieu sinon hostile, du moins acide. L’acide de ces rues de cité où invectiver et se foutre de la gueule des autres est naturel. Si on ne charrie pas on est mort. »
Bref c’est un jubilation permanente, c’est juste et intelligent. Ce serait vraiment stupide de passer à côté.
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