Betty
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
"Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s'avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister. Ensuite, que s'est-il passé ? Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation.J'aurais dû voir les signaux de danger.J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait.J'aurais dû ...J'aurais dû ...J'aurais dû... Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse. La police ne cherche pas d'autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable. Un roman noir écrit avant la série qui fit connaître le commissaire Erlendur."
Mon avis
Un roman court pour partir à la découverte des rouages d’une sombre machination.
Construit pour nous manipuler le plus possible, les pièces du puzzle vont s’emboîter petit à petit, formant un tout qui n’aura rien de très original car les protagonistes ont un air de déjà vu et semblent un peu caricaturés…
Quelques longueurs dans la première moitié du roman mais cela est peut-être nécessaire pour que le lecteur soit bien imprégné des différents personnages.
Dans la seconde partie, le personnage principal, nous transmet la détresse de celui qui a compris et qui ne sait comment agir pour prouver son innocence…
La personne accusée se raconte, s’interroge, essayant de trouver les enchaînements qui l’ont amenée jusqu’à cette situation douloureuse et inextricable….
Le style est assez plat mais on ne peut pas être bon à tous les coups !!!
Et puis ça se lit vite !!!
Dans "Betty", septième roman de l'écrivain islandais Arnaldur Indridason, qui en a à ce jour publié quinze (dont tous n'ont pas été traduits en français), vous ne retrouverez pas :
-le laconique et solitaire commissaire Erlendur Sveinsson, ses problèmes familiaux, ses états d'âme, ses sympathiques collègues aux patronymes imprononçables,
-les longues descriptions de l’atmosphère grisâtre et glacée de Reykjavík,
-l'évocation, par l'intermédiaire de multiples personnages secondaires, de certaines des problématiques sociétales de l'Islande contemporaine...
Vous y trouverez en revanche :
-un narrateur qui vous dévoile, presque sur le ton de la confidence, par flashbacks, les circonstances qui l'ont amené à l'endroit depuis lequel il nous livre ce récit, en l’occurrence la cellule d'une prison,
-une intrigue parfaitement menée, diablement efficace, dénuée de toute fioriture, au service du plan machiavélique qui peu à peu se dessine,
-une héroïne (la fameuse Betty) merveilleusement belle, sexy et vénéneuse,
-un retournement de situation qui, parvenu à la moitié du récit, vous bluffe et vous fait considérer sous un nouvel éclairage tout ce qui précède (et n'essayez pas de deviner la nature de ce retournement, même prévenue, je n'ai personnellement rien vu venir !)...
Vous avez besoin d'autres raisons pour vous convaincre de lire "Betty" ?
Alors lisez les avis de Vonette et de Jean-Marc !
>> Un autre titre pour découvrir Arnaldur Indridason :
"La voix".
Le facteur sonne toujours deux fois, façon islandaise. Ca s’appelle Bettý et c’est signé Arnaldur Indridason.
Dès le départ on sait que ça se termine mal (le narrateur est en prison). Dès le départ, avec Le facteur sonne toujours deux fois en exergue, on sait de quoi il s’agit. Le couple, l’amant, le mari mourra. Dès le départ il y a une femme fatale, Bettý. A partir de ce point de départ très classique, connu de tous les amateurs de polars, Indridason tricote son histoire à sa façon, et vous réserve quelques belles surprises.
Je trouve Christine Ferniot bien dure qui sous-titre son papier : « Circulez, y a rien à lire … »
Certes ce court roman n’a pas la densité et la puissance émotionnelle des meilleurs romans de la série Erlendur. On n’y retrouve pas non plus la description d’un pays, l’Islande, que le lecteur a petit à petit appris à connaître.
On est ici, clairement, dans l’exercice de style. Ceci dit, si on considère que c’est l’épreuve des figures imposées, Indridason n’est pas loin de mériter un 10.
Il sait innover dans les limites imposées et nous surprendre alors qu’on croit tout savoir à l’avance. Les personnages sont attendus … jusqu’à un retournement de situation assez bluffant, qui m’a amené à revenir en arrière sur plusieurs pages pour voir si j’étais passé à côté de quelque chose ou si l’auteur avait un peu triché. Retour en arrière qui débouche sur la conclusion que l’auteur a fait très fort !
Donc un gros plaisir de lecture, sans complication mais avec une certaine admiration pour le tour de force … Vous ne comprenez pas vraiment ce que je veux dire ? Une solution, lisez le roman, tout deviendra clair.
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