Les Coquillages ne s'ouvrent qu'en été

Depuis que je suis littéralement tombée amoureuse de ses deux premiers romans, Clara Héraut est devenue pour moi une valeur sûre et après avoir lu Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été, je peux vous assurer que je continuerai à la lire encore longtemps. C’est ce genre de livres qui résonnent en nous, même lorsque ce n’est « qu’une » romance, comme L’effet boule de neige, il y a ce quelque chose dans les personnages qui fait que je m’y retrouve toujours de manière très juste.

Là encore une fois, Clara Héraut nous plonge au cœur d’une famille, grâce au point de vue de deux sœurs que tout semble opposer. Cette relation entre Léna et Phoebe m’a énormément touchée, ayant un lien avec ma soeur dont la dynamique est un peu similaire à celui de Léna et Phoebe, ça a fait écho en moi de manière très juste et bruyante. Mais les parents sont eux aussi au cœur de ce dysfonctionnement familial qui semble ricocher partout autour des protagonistes et j’ai tout autant aimé le développement de ces relations entremêlés. 

Je me suis immédiatement retrouvée en Phoebe, la fille très sage, parfaite à l’école, (accro à son copain-meilleur ami… JE RIGOLE (pas)), qui souhaite plaire à sa famille, qui est très anxieuse, un peu renfermée sur elle-même et qui essaye de remonter à la surface. C’est un personnage très touchant qu’on a envie de prendre sous son aile, d’autant plus que le fait d’avoir accès à ses pensées permet de la comprendre et d’éprouver de l’empathie pour elle. 

Après, je dois reconnaître que j’ai eu ma petite préférence pour Léna, peut-être parce qu’elle partage le même prénom qu’une personne que j’adore et que j’ai retrouvé dans le personnage de Léna. Peut-être aussi que ma propre histoire fait écho à celle de Léna et que tout semble lié. J’ai aussi retrouvé ma petite sœur dans Léna et c’est là toute la puissance des livres de Clara Héraut, faire un personnage aux multiples facettes qui font qu’il évoque tout un panel de réalités et qu’on ne peut que se sentir extrêmement proche de ces personnages. Toujours est-il que je ressens beaucoup d’attachement et une très nette tendresse pour Léna.

En dehors de la dynamique familiale, le roman se passe en été, près de l’océan, avec du surf, le soleil, les amis, ce qui allège un peu la tension du livre et apporte un aspect très agréable. J’avoue que j’ai bien aimé le lire dans un contexte similaire, à la plage, avec mes amis, l’immersion n’en était que renforcée. Après, (heureusement pour moi), je dois reconnaître que mes vacances étaient tout de même moins mouvementées haha.

Il y aurait encore plein de points à aborder, comme la force des personnages secondaires, à commencer par l’Océan, les thèmes abordés comme la santé mentale, la plume extrêmement efficace et qui vise parfaitement le coeur des lecteurices de Clara Héraut, la magnifique construction du livre qui m’a fait penser à une vague qui monte, monte, pour venir s’écraser brutalement sur la plage… Mais je vous laisse découvrir tout cela en lisant le livre vous-même. 

Pour finir, une excellente lecture pour ma part qui, comme les précédents romans de l’autrice, restera dans mon esprit longtemps, au moins pendant tout l’été. Avec des messages très forts qui sont délivrés, des relations de tout types qui sont dépeintes et exploitées en profondeur, des personnages tous extrêmement bien construits, la mer, l’Océan et surtout l’amour, sous toutes ses formes, Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été est un livre que vous DEVEZ vous procurer pour les trois prochains mois qui arrivent.

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’autrice ?