Les enquêtes de Varg Veum, détective privé Tome 13 L'enfant qui criait au loup
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l’avis des lecteurs
Avant la grande vague froide des polars scandinaves, il était un auteur que j’aimais suivre régulièrement, et que je continue à suivre, c’est Gunnar Staalesen et son privé mélancolique Varg Veum. Le dernier épisode traduit est sorti fin 2014 : L’enfant qui criait au loup.
Varg Veum est privé à Bergen. Mais avant, il y a bien longtemps, il a travaillé à la protection de l’enfance. Il y a une vingtaine d’année, il s’était occupé du cas d’un gamin de deux ans, Janegutt, enlevé à une mère incapable de s’en occuper. Un gamin poursuivi par la malchance quand, quatre ans plus tard, son père adoptif meurt de façon tragique sous ses yeux. Et qui se retrouve, à 17 ans accusé du double meurtre de ses nouveaux parents adoptifs.
Dix ans plus tard, il est sorti de prison et est de nouveau accusé d’un meurtre, et il semble qu’en plus il en veuille particulièrement à Varg Veum qui va devoir se repencher sur ce passé douloureux et sur des faits dont l’explication par la justice ne l’a jamais convaincu.
Du Varg Veum pur jus. Les romans de Gunnar Staalesen ne sont pas, en général, de ceux qui vous font vous écrier Waow ! Pas le genre de bouquins qui en jettent et vous balancent une grosse claque. Non, ils sont de cette sorte qui vous fait vibrer au son de leur petit mélodie, vous touche doucement mais profondément.
C’est une fois de plus le cas ici, où l’auteur revient sur ses thèmes de prédilection : l’enfance maltraitée, les relations familiales compliquées, les existences gâchées. Et une fois de plus, c’est au travers de ces histoires individuelles finement tricotées qu’il brosse, mine de rien, le portrait de la société norvégienne : ses silences, ses mensonges, ses lâchetés … Et surtout ses faces soigneusement cachées.
Là où un Jo Nesbo aurait axé son roman sur les différents trafics qui sont soutiennent finalement la narration, sur la montée du crime organisé dans un thriller plein de bruit et de fureur, Gunnar Staalesen nous raconte la même histoire en la centrant sur la relation étonnante entre un gamin condamné dès le départ, un gamin qu’il ne cherche jamais à rendre sympathique, et ce grand sentimental de Varg Veum. Les deux sont passionnants, chacun à sa façon.
Fut un temps où Varg Veum n’était pas détective privé. Fut un temps où il sévissait à la Protection de l’enfance, plein d’idéaux et de belles convictions. Varg se souvient de ses débuts et de ce môme arraché à une mère toxico, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil, sur fond de trafic d’alcool, et de meurtres déguisés en accident. Varg se souvient qu’on lui reprochait – déjà ! – d’en faire trop, de chercher à comprendre et de traquer les parents adoptifs comme s’ils étaient des suspects. D’ailleurs… Suivre une piste apportait son lot d’adrénaline, et une pointe de repartie bien sentie ! Varg Veum détective était né, exit la Protection de l’enfance. Mais voilà le type de passé qui peut vous revenir comme un boomerang en pleine face, lorsqu’un jeune gars accusé de double meurtre se réfugie au fond d’un fjord. Et que c’est vous qu’on appelle.
Ce roman faisait partie de ma PAL de reliques 2023. Il s’agit d’un tome 12 mais vous pouvez le lire sans problème puisque les enquêtes sont indépendantes. On y suit Varg Veum, détective privé, que la police appelle un jour. Un de ses anciens protégés, du temps où Varg travaillait à la protection de l’enfance, ne veut parler qu’à lui. Il aurait commis deux meurtres et retiendrait en otage une femme. Varg se rend sur les lieux. C’est l’occasion pour lui de se replonger dans ses souvenirs, 15 ans auparavant ….
Ce roman met donc en scène le détective privé Varg Veum. La narration est construite assez habilement puisqu’on revient dans le passé de Varg, à l’époque où il travaillait pour la protection de l’enfance. C’est là qu’il a connu le petit Jannegut qui est passé depuis de foyer en foyer. Que lui est-il arrivé? Pourquoi à 17 ans a-t-il commis ces meurtres? C’est à partir de ce postulat, celui d’une enfance brisé, que Varg va enquêter. Il est convaincu que Jannegut est innocent.
Ce roman norvégien se veut assez lent. On insiste beaucoup sur les interrogatoires, les relations entre les personnages, leur psychologie. Il s’agit pour moi avant tout d’un roman sociétal qui dénonce les manquements d’un système qui n’a pas su protéger un enfant. L’intrigue est assez banale en somme mais j’ai aimé cet aspect social du livre. J’ai beaucoup aimé aussi l’atmosphère qui s’en dégage, le roman se passant principalement dans les années 70 et 80.
« L’enfant qui criait au loup » est un polar norvégien au rythme lent dont la toile de fond sociétale reste très intéressante.
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