Commissaire Scialoja Tome 2 La saison des massacres
Résumé éditeur
livré en 5 jours
livré en 5 jours
l’avis des lecteurs
1990. C’est l’épilogue, la fin de la bande de Magliana qui, pour quelques années, avait mis la main sur Rome. Le commissaire Scialoja qui les a combattu et Patrizia, ex prostituée, égérie de la bande, sont les seuls survivants de l’épopée. C’est aussi la fin de Romanzo Criminale, le roman magistral de Giancarlo De Cataldo.
Automne 92 -automne 93, La saison des massacres. La guerre sanglante entre l’état italien et la mafia est à son apogée. Les juges Falcone et Borsellino ont été assassinés en Sicile. Toto Riina a été arrêté et placé dans une prison spéciale. La mafia engage un bras de fer, multipliant les attentats, et les partis au pouvoir sont touchés, les uns après les autres, par l’opération mains propres.
Scialoja a pris le poste du Vieux à la tête d’une officine secrète, jamais reconnue officiellement, mais redoutée par tous car le Vieux avait des dossiers sur tout le monde. De nouveau sa route va croiser Patrizia dont il est toujours amoureux. Elle va surtout croiser celle de Stalin Rossetti, ex bras droit du Vieux, qui fut, avant la chute du Mur, à la tête d’une cellule anti-communiste, et qui n’a jamais accepté de ne pas succéder à son mentor. Rossetti profite du chaos pour essayer d’évincer Scialoja. Entre la mafia toujours plus pressante, des politiques et des entrepreneurs aux abois, poursuivis par les juges milanais, et les manœuvres de Rossetti, Scialoja essaie de sauver sa peau, et ce qu’il reste de l’état. Complots, trahisons, magouilles, tous sont touchés, tous en paieront les conséquences, mafieux, industriels, flics, ex barbouzes … Un chaos qui fait le lit de nouvelles forces politiques, en apparence propres et nouvelles.
Ce nouveau roman de Giancarlo De Cataldo est presque aussi magistral que le premier. Il ne lui manque que cet ingrédient romanesque si favorable au roman noir : l’histoire d’un triomphe, suivi d’une chute, d’autant pus dure que le triomphe fut grand. Ici, personne ne triomphe, dès le début, ce n’est qu’une lente et implacable descente en enfer.
Une descente mise en scène par De Cataldo avec les qualités qui ont fait de son premier roman un chef-d’œuvre : multiplicité des personnages, construction polyphonique brillante, fusion parfaite de la Grande Histoire, connue de tous, et les destins individuels, création de l’auteur, qui viennent la romancer.
Le constat est, si c’est possible, encore plus noir que celui de Romanzo criminale. A ce stade, on ne peut plus dire que la corruption, le crime, gangrènent la société italienne ; ils en sont partie prenante. On ne peut les en extraire car on a l’impression qu’ils vivent en symbiose totale avec le pays. Le mécanisme qui va finir par porter Berlusconi et ses alliés d’extrême droite est démonté, parfaitement, sans que jamais l’auteur n’oublie qu’il écrit un roman, et pas un essai.
Un grand roman, qui confirme le talent de Giancarlo De Cataldo et vient en écho au terrible et éprouvant Gomorra de Roberto Saviano (bientôt ici, quand je trouverai le courage de le terminer …). La saison des massacres devrait être en librairie à la fin de la semaine.
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés