Xenia

Xénia a 23 ans, un petit bébé Ryan et galère….. le père de son fils est parti, emmenant le peu qu’elle avait, elle vit de petits boulots mal payés, se fait exploiter par des patrons profitant de la misère féminine.

Elle fait la connaissance de sa voisine Blandine, caissière dans une grande surface et mère de Samuel, adolescent vivant mal l’absence de son père, les contrôles policiers ciblés vers les noirs.

De leur rencontre va naître une belle amitié : à plusieurs on est plus fort et puis Xénia va rencontrer l’amour auprès d’un directeur d’agence bancaire, blasé et écoeuré du management humain.

Le récit fait la part belle aux revendications salariales, au système, aux banlieues, à la difficulté de boucler les fins de mois voir les mois entiers.

C’est une sorte de road movie dans une banlieue française, ou l’on se déteste ou l’on s’adore, ou l’on s’entraide ou l’on se tue, l’espoir et les désespoirs, l’amour, l’amitié et la haine, le racisme etc….

J’ai lu jusqu’au bout le récit, même si je me doutais de la fin mais je trouve tout celui-ci un peu « cousu de fil blanc ». On devine très vite l’histoire, le prince qui vient au secours de la princesse, le happy end etc… Malheureusement cela ne finit pas toujours ainsi dans la vie… mais cela donne un peu d’espoir….. A plusieurs on est plus fort.

Découpage du roman en petits chapitres, découpage façon scènes de cinéma, rappelant que Gérard Mordillat est également cinéaste.

Ciao