La maîtresse de guerre
  • Date de parution 16/01/2014
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 560 gr
  • ISBN-13 9782367400792
  • Editeur SCRINEO
  • Format 210 x 135 mm
  • Edition Grand format
Heroic Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur Bouquin Sympa, à lire Top héroïne

La maîtresse de guerre

3.95 / 5 (266 notes des lecteurs Babelio)
AVIS DOLPO Bouquin sympa, à lire

Résumé éditeur

À sa naissance, tout le village du Nordland était en deuil : l'enfant unique d'Horn, le maître d'armes, était une fille. Vingt ans plus tard, Kaelyn n'aspire qu'à marcher sur les traces de son père et devenir Maîtresse de guerre, la plus haute des distinctions. Armée de son courage, de son talent et de quelques rudiments d'escrime, elle prend la route du lointain sultanat d'Azman, terre barbare en proie aux cannibales. Mais ce n'est pas sur le champ de bataille que la belle et sensuelle Kaelyn va mener son combat, car de nombreux défis l'attendent avant qu'elle puisse se prétendre digne de porter l'épée... " Un roman de fantasy, d'action, d'aventure et bien plus encore, qui séduira un large public, quels que soient les goûts de chacun, tant il est diversifié, fluide et captivant. Un très bon moment de lecture ! " ActuSF Prix Halliennales - 2014

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  • Date de parution 16/01/2014
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 560 gr
  • ISBN-13 9782367400792
  • Editeur SCRINEO
  • Format 210 x 135 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Dans le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes.

Mon avis :

Une lecture sympathique mais a qui il a manqué un petit quelque chose pour que je l’apprécie vraiment.

En fait je crois que le point qui a moins marché pour moi ce sont les personnages. 

Je n’ai pas vraiment réussi à m’attendrir pour Kaelyn. Elle partait bien pourtant mais l’idée qu’elle devienne l’amante d’Hadrian m’a vraiment déçu. J’avais l’impression qu’elle n’arrivait la ou elle n’en était que par coucherie ce qui retirait tout l’intérêt au personnage vu qu’il perdait ses qualités propre pour ne devenir que l’assistante de son homme. Et c’est ce qu’elle est dans la quasi totalité du livre, je n’ai pas eu cette impression de la voir évoluer et devenir « la maitresse de guerre », en dehors de la toute fin. Le livre se concentrait plus sur sa relation personnelle avec Hadrian que sur les progrès qu’elle faisait lors de sa formation et c’était un peu dommage. Au final la plupart du temps elle réussissait plus parce qu’on ne s’attendait pas à la voir réussir ou on était surpris de ses actions que parce qu’elle était douée, donc ça retirait encore une fois de sa capacité propre. Du coup son status de femme forte était vraiment très réduit.

Hadrian ne m’a pas non plus particulièrement impressionné, il trompe sa femme à la première occasion, il réagit plus comme un gamin qu’un homme, et ne démords pas de son envie de revenir dans cette ville et ce pays que je détestais (ce qui n’a pas aidé je dois dire xD).

Bon j’ai bien aimé ces capacités de Maitre de Guerre mais elles n’étaient selon moi pas assez développées. En fait on voit vraiment peu ce qu’il est capable de faire niveau stratégie, enfin ça reste vague quoi, « il a réussi et il nous a sauvé » et rien de plus. Par contre on le voit beaucoup en guerrier et la il est impressionnant mais justement, j’aurais préféré qu’on entre plus dans les détails sur le coté stratégie et moins qu’on le voit se battre à l’épée quoi. 

Je n’ai pas non plus été vraiment convaincu par les autres personnages. Les hommes sont vraiment naïfs et limités. Ils croient les gens sur parole et se font avoir beaucoup trop facilement, surtout pour les personnages au pouvoirs, que ça soit d’un coté ou de l’autre..

Sans parler de l’Ex de Kaelyn qui est vraiment caricatural au souhait dans l’excès du début à la fin. Un vrai gamin ..en fait tout les hommes de cette histoires sont de grand enfants qui pensent tout savoir et finissent par se faire avoir du premier coup.

En fait le souci c’est qu’à trop vouloir forcer sur « les femmes au pouvoir » on fini par rendre tous les hommes naïfs ou niais, excessifs ou névrosés, il n’y en a pas un qui rattrape le lot et qui est normal ou équilibré, Et pour moi ce n’est pas comme ça qu’il faut s’y prendre, c’est sur qu’en comparaison les femmes paraissent plus fortes mais au final elles ne le sont que par comparaison avec des ratés = gros fail.

Quand à la femme d’Hadrian non plus je n’ai pas réussi à avoir l’impression qu’elle était vraiment crédible. Elle a été élevé dans un pays ou les femmes ne sont que des moins que rien, elle vit dedans, elle sait qu’elle a de la chance que son mari n’a pas pris d’autres femmes/concubines pour l’instant, et pourtant quand il le fait elle s’insurge comme si c’était un crime qu’il aille avec une autre. Et elle va jusqu’au bout, elle ne pense a aucun moment aux conséquences de ses actes en pleine guerre, tant pis quoi, elle préfère voir son pays perdre et se faire massacrer que d’attendre pour punir le « fautif ». C’était beaucoup trop exagéré la aussi, surtout qu’on la disait intelligente et fine, et elle m’a paru tout l’inverse.

Quand au deux camp franchement même si le livre essaye de nous montrer l’absurdité de la guerre et de nous convaincre que le camp de départ sont les mauvais je n’ai pas du tout été convaincue. Non seulement le Sultanat est mal géré (par des naïfs comme je l’ai expliqué avant) mais leur façon de traiter les femmes et les esclaves ne passera jamais quoi qu’ils fassent. Du coup ça a bloqué pour moi à ce niveau, je ne comprenais pas du tout l’intérêt de nous dépeindre ce coté la comme étant les bons finalement, injustement attaqués par les mauvais.

Bon, ça ne retire pas non plus l’intérêt de l’histoire globale qui était intéressante et avec de nombreux retournements de situations. Le tout écrit avec un style très fluide et une aventure qui avance constamment et qui ne stagne jamais. Il y a un rythme dans ce livre (comme dans les autres de l’auteur pour l’instant) qui nous entraine à toujours avancer.

Quand j’ai commencé le livre je me suis fait la réflexion que ce livre ne se lisait pas, il se dévorait. 

Du coup avis plutôt mitigé. Je l’ai lu rapidement et facilement mais j’ai relevé quand même pas mal de défauts qui m’ont fait sortir du récit dont principalement un manque de crédibilité (de finesse? de développement?) dans les personnages.

14/20


Quatrième de couv’ :

Dans le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…

Mon avis :

Le Gaby, on le lit en LC chaque 1er semestre avec Lutin depuis maintenant 3 ans, l’an prochain on pourra donc se faire son dyptique Le pacte des ombres et on sera à jour ^^

  • L’intrigue :

Il était une fois dans le Nordland, un couple qui avait du mal à avoir un enfant, un jour, après 15 ans d’attente, l’heureux évènement vint, mais quand le maître d’armes trouva le village avec la mine sombre à son arrivée une angoisse lui monta à la gorge, l’enfant ou la mère étaient-ils morts ? Non, pire selon ses concitoyens, l’héritier tant attendu…était une fille, Kaelyn.

Ambiance.

Heureusement, Horn, le cher papa n’avait rien à fiche du sexe de l’enfant, garçon ou fille, c’était son gosse et il lui apprendrait son métier, point. Kaelyn appris donc le métier de maître d’armes mais avant que sa formation soit terminée, son père cassa sa pipe (décidément on se croirait chez Disney ^^), son sexe lui fut donc renvoyé à la figure et toutes les portes se fermèrent. Qu’à cela ne tienne, soldat elle veut être, soldat elle serait et part s’enroler dans l’armée des Libérateurs, direction Azman, territoire de l’esclavage et du cannibalisme.

A peine un orteil posé sur ce continent que son escouade est décimée et Kaelyn embarquée en tant qu’esclave du Maître de guerre, Hadrian. Elle va rapidement se rendre compte que les barbares ne sont pas forcément ceux qu’elle croyait.

  • Un monde que l’on connait bien :

Gabriel Katz a créé un monde de fantasy dans lequel il aime faire vivre ses personnages et nous montrer mine de rien la politique des différentes régions qu’il nous dévoile au fur et à mesure de ses romans avec leurs cultures et leurs religions.

A Azman, on est dans un monde clairement oriental autant dans la vêture que dans les noms des personnages, les titres et l’armement ainsi que l’architecture. Si vous êtes familiers des livres de Gabriel Katz, vous ne serez donc pas dépaysés et saurez remettre les noms évoqués de la Goranie, Woltan et Les Communes.

  • La guerre c’est moche :

Lors de son embarquement, Kaelyn avait rejoint l’armée des Libérateurs pour les idéaux véhiculés, l’arrêt définitif de l’esclavage et apporter la civilisation à un peuple barbare pratiquant le cannibalisme.

Lors de son arrivée Kaelyn va se retrouver confronter à un véritable choc des cultures et une remise en question profonde de ses convictions. Certes l’esclavage est bel et bien pratiqué à Azman mais le cannibalisme ? Rien à l’horizon. L’architecture du pays est très raffiné, son maître est riche et marié à la nièce du Sultan alors qu’il est étranger comme elle, pas vraiment ce qu’elle attendait d’un peuple barbare ou n’importe qui peut avoir sa chance quelque soit son origine. Lors d’un attentat contre sa maîtresse, elle sera la seule à affronter les mercenaires ce qui lui vaudra sa liberté mais comme tout le monde l’avait rejeté dans son pays d’origine, elle propose au maître de guerre de la prendre pour élève, il refuse d’abord mais Kaelyn saura le persuader.

En parallèle, les massacres des « Libérateurs » la font pâlir d’horreur, les barbares clairement ne sont pas dans Azman avec elle. Viols, meurtres, pillages, les Rouges comme les appellent les autochtones dévalisent et détruisent tout sur leur passage. Ils sont accompagnés par un peuple extrêmement primitif et guerrier, les Waegs, des tueurs qui se liment les dents en pointe et se battent entre eux pour de la nourriture, un vrai cauchemar.

Le sexisme par contre, Kaelyn y sera confronté dans les deux pays tout n’est pas parfait à Azman non plus avec l’esclavage. Et pour toucher un mot sur Hadrian, bon il est pas mal comme maître d’apprentissage mais un coup de poing dans la gueule lui aurait été bénéfique à un moment donné surtout avec l’explication fumeuse qu’il a sorti ^^ voilà voilà, comprendra qui aura lu…

En brefsi vous cherchez un livre de fantasy simple et direct c’est chez Gaby qu’il faut piocher, toujours efficace dans le rythme et le scénario, chaque roman se lit rapidement (d’ailleurs, j’ai dit LC avec Lutin mais en réalité elle m’a laissé sur place lol j’avais un lointain panache de fumée difficile à suivre ^^). On a toutes les deux adoré la fin qui conclut parfaitement ce one-shot avec humour (noir) ^^.

L’avis de Lutin

Bonne lecture !

Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…

Bonjour, je m’appelle Caroline et je découvre Gabriel Katz mille ans après tout le monde! Sinon, tout va bien…

Bref, que n’ai-je lu Gabriel Katz avant? Mais pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? C’est en (énorme) partie grâce à Stephanie de Pikiti Bouquine que j’ai enfin découvert cet auteur de talent. Je comprend mieux maintenant les files de lecteurs aux dédicaces. Tout s’explique…

Alors le sieur n’y va pas par quatre chemins. Dès les premières pages de La Maîtresse de guerre, il captive son lecteur grâce à un style fluide, accrocheur, percutant. Dès les premières lignes, j’ai été emportée aux côtés de Kaelyn, une héroïne pas comme les autres qui m’a tout de suite plu.

Bienvenue dans un monde aux allures médiévales qui sent bon la poussière et le sable chaud. Kaelyn, fille d’un maître de guerre, s’est engagée dans l’armée pour faire ses preuves. Mais dès la première sortie avec son détachement, c’est la déroute. Elle arrive après la bataille et pire que tout, son peloton se fait décimer par un seul et unique guerrier qui l’épargne et la réduit en esclavage.

Kaelyn passe de guerrière à esclave, à Azman, sous l’autorité de son nouveau maître Hadrian. La jeune femme va devoir s’adapter à son nouvel environnement, elle la fille du Nord, la Rouge. Elle s’aperçoit d’abord que la population d’Azman est raffinée, éduquée. Dans un décor oriental, Gabriel Katz montre un personnage qui se défait peu à peu de ses a priori et qui comprend que les barbares ne sont peut-être pas ceux qu’on imaginait être au départ.

Simple esclave, Kaelyn va devoir trouver un moyen pour sortir de sa condition. Ce n’est pas une héroïne qui tergiverse longtemps et qui s’apitoie sur son sort. Elle saisit toutes les opportunités pour s’en sortir et prouver sa valeur à Hadrian, maître de guerre réputé. Je vous laisse imaginer la suite…

L’intrigue est intéressante car elle déstabilise pas mal le lecteur dans le sens où on ne s’attend pas du tout à la direction qu’elle va prendre. Gabriel Katz va de rebondissement en rebondissement ne laissant aucun répit au lecteur. C’est intense, parfois violent et sombre mais totalement prenant.

La Maîtresse de guerre est mon premier roman de Gabriel Katz et il loin d’être le dernier. Le premier tome du Puits des mémoires m’attend déjà sagement dans ma PAL…

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