Nietzsche au piano
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Nietzsche et la musique
Friedrich Nietzsche a voué une passion pour la musique qu’il considérait comme l’art ultime. S’il est passé à la postérité pour ses écrits, Frédéric Pajak retrace ici son parcours de mélomane, ami puis ennemi de Richard Wagner, de compositeur et de critique.
François Cavanna avait trouvé une jolie formule, «Beethoven était tellement sourd que, toute sa vie, il a cru qu’il faisait de la peinture», que l’on peut la paraphraser pour résumer ce récit de Frédéric Pajak en disant que Nietzsche était tellement possédé par cet art que toute sa vie, il a cru qu’il faisait de la musique.
En retraçant la biographie du philosophe, Frédéric Pajak va s’attacher à nous faire découvrir le mélomane. Une passion née dans l’enfance. Il n’a pas dix ans quand il se met au piano et commence à composer en même temps qu’il s’essaie à la poésie et à l’écriture.
Durant toutes ses années de formation, il va poursuivre dans cette voie, cherchant des modèles tout en cherchant à percer grâce à ses compositions. jeune Nietzsche écrit et compose. À Bonn et Bâle, il étudie la théologie et la philologie, suit les cours de Burkhardt sur la civilisation grecque avant de devenir à son tour professeur. En 1868, à Leipzig, il rencontre Wagner et Cosima, la femme aux côtés du maître, qui va le fasciner. Durant les années qui suivent, il va passer de l’amitié à l’admiration. «C’est le plus grand génie et le plus grand homme de notre époque, véritablement incommensurable ! Toutes les deux, trois semaines, je passe quelques jours dans sa propriété du lac des Quatre Cantons et je considère ce rapprochement comme la plus grande conquête de mon existence, au même titre que celle que je dois à Schopenhauer».
Il publie Wagner à Bayreuth. Il est du reste l’un des artisans du Festival bavarois, connaît tout des œuvres du compositeur de la tétralogie. Mais déjà des critiques se font jour. Elles vont devenir de plus en plus vives, jusqu’à devenir Le cas Wagner et entraîner une rupture brutale entre les deux hommes qui se tenaient jusque-là en haute estime.
Frédéric Pajak montre bien le renoncement de la musique wagnérienne et la découverte de celle de Bizet, une vraie révélation pour celui qui, avant de sombrer dans la folie, aura toujours considéré que la musique était un art majeur.
Peut-être même faut-il voir dans l’absence de reconnaissance de ses œuvres musicales, la dépression et les problèmes psychiques de l’auteur de Ainsi parlait Zarathoustra.
Avec sa plume élégante et avec l’aide d’une documentation fournie que l’auteur a déjà rassemblé pour Nietzsche et son père et L’immense solitude, on découvre combien durant cette fin de XIXe siècle l’esprit des Lumières et l’envie de confronter la science et les arts, de jeter des passerelles entre les disciplines était forte. Un petit livre fécond qui souligne aussi la musicalité de l’écriture du philosophe. Une autre preuve de l’enrichissement d’un art lorsqu’il se marie avec un autre.
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