Hôtel du Grand Cerf
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l’avis des lecteurs
Le pitch
Reugny, petit village à la frontière belge, connu pour son grand hôtel où est morte une star de ciné. « Mort accidentelle », selon les conclusions de la police. Cinquante ans plus tard, un journaliste rouvre l’enquête alors que le village est à la merci d’un tueur en série. Savoureux et revigorant.
Pourquoi je vous le conseille ?
Pour la fantaisie et l’humour avant tout. Pour Vertigo (rien que le nom), un personnage plus grand que nature, un poulet à la sauce aigre-douce, un Maigret version foldingue. Pour la peinture des mœurs d’une petite communauté de province où tout le monde dissimule son lot de veulerie et de trahisons. Pour l’enquête tout en rebondissements qui offre de savoureux moments de bravoure.
LE TON CHABROLIEN. Une petite ville de province avec ses secrets, ses commérages, des générations de tromperies et de jalousies. Et déboule dans ce bocal un policier quasi-retraité, acerbe, étrange et drôle. On se croirait dans Poulet au vinaigre ! C’est très réjouissant.
UN PERSONNAGE TRUCULENT : Vertigo Kulbertus. Inspecteur gargantuesque qui, à 14 jours de la retraite, ose tout selon une technique d’investigation très personnelle. « Ma méthode, c’est de ne pas avoir de méthode. Ce que je veux, c’est mettre ce village sens dessus dessous. Que personne n’y comprenne plus rien. Qu’on ne sache plus qui cherche qui, qui a tué qui, qui n’a pas tué. Je mets tout le monde dans le même sac, je créé la panique. J’installe la folie dans tout le pays. » J’avoue, on se marre pas mal.
HUMOUR ET FANTAISIE. Il y a une légèreté, une folie douce, une fantaisie, que j’apprécie tout particulièrement dans les romans de Bartelt. On ne peut jamais vraiment dater ni situer précisément historiquement ou géographiquement ses histoires. Il y a un flou qu’il faut accepter d’emblée et qui ouvre le champ à l’imagination. On ne sait pas où tout cela va nous mener, mais on prend un très grand plaisir tout au long du voyage.
J’ai très peu lu Franz Bartelt (et c’est un tort). Mais j’avais beaucoup aimé Le jardin du bossu. Et comme plusieurs blogs disaient du bien de Hôtel du Grand Cerf, je me suis lancé. Avec grand plaisir.
Nicolas Tèque, journaliste pas vraiment débordé par le boulot, accepte de se rendre à Reugny dans les Ardennes belges pour enquêter en vue de faire un film sur des faits vieux d’une bonne quarantaine d’années : Rosa Gulingen, star de cinéma se trouvait avec son amant Armand Grétry à Reugny, à l’hôtel du Grand Cerf pour tourner un film. Après moins de deux semaines de tournage, elle avait été retrouvée, noyée dans sa baignoire. La police avait conclu au suicide.
Un ami et employeur de Nicolas veut tourner un documentaire sur cette fin dramatique et lui demande d’aller interroger les survivants de l’époque. Mais, car il y a un mais, les habitants de ce petit village des Ardennes n’aiment pas parler aux étrangers. Et ce n’est pas l’assassinat, la veille de l’arrivée de Nicolas d’un douanier à la retraite détesté de tous qui va les rendre bavards. D’autant que d’autres drames viennent frapper Reugny, et que l’éléphantesque inspecteur Vertigo Kulbertus qui vient enquêter sur les troubles actuels ne fait pas dans la dentelle.
Hôtel du Grand Cerf est avant tout un vrai plaisir de lecture, une friandise qui met en joie tout en agaçant les dents. Le lecteur jubile tout au long du roman, emballé par le style enlevé, l’humour fin et cruel, la méchanceté assumée des personnages et de l’écriture, l’impression que l’auteur ne s’est rien refusé, rien censuré, et que pourtant, le tout est cohérent et fonctionne, que toutes les fils du récit finissent de former un vrai tableau, là où un auteur moins talentueux nous aurait laissé un vrai sac de nœuds. Parce que tout marche, tout se recoupe, pour le plus grand plaisir d’un flic gargantuesque inoubliable, qui malheureusement prend sa retraite à la fin du bouquin.
Autre grand plaisir, si à la fin les coupables sont découverts, n’allez pas croire pour autant qu’ils seront forcément châtiés, ou du moins, pas de façon très conventionnelle. Là aussi, l’auteur fait preuve d’une inventivité, d’une malice et d’une drôle de morale particulièrement jouissives.
Pour finir, derrière la farce, le portrait d’une petite communauté, liée par les secrets, les mensonges, les cadavres cachés dans les différents placards, une communauté où on s’épie, on se jalouse et on se trompe, mais où on fait face à celui qui vient d’ailleurs, ce portrait est cruel et particulièrement juste.
Un vrai bijou noir particulièrement savoureux qui mêle avec bonheur la finesse de la description à la farce la plus extravagante.
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