
Des fleurs pour Algernon
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l’avis des lecteurs
Ce roman a été un coup de cœur pour moi, je ne pensais pas autant aimer, je voulais surtout le lire pour enrichir ma culture générale et changer un peu des romances, mais il a été une véritable surprise, dans le bon sens du terme, évidement. La raison pour laquelle j’ai autant aimé ce roman est le personnage principal, Charlie.
En effet, j’ai eu un gros coup de cœur pour lui, on suit son évolution tout le long du roman, grâce à ses écrits, plein de fautes au début et qui s’améliorent au fur et à mesure, mais aussi à ses pensées qu’il livre, de plus en plus réfléchies. On ne peut que s’attacher à ce personnage qui agit comme un enfant au départ et qui est par la suite confronté à des difficultés qui m’ont serré le cœur. L’écriture est très fluide, nous avons vraiment l’impression d’être dans la tête de Charlie.
C’est un roman très bouleversant, touchant qui fait beaucoup réfléchir et remettre pas mal de choses en question. Je l’ai vraiment dévoré d’une traite et très vite et pourtant ce n’est pas mon style du tout. Je vous le recommande fortement.
L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Voulez-vous le lire ? Connaissez-vous l’auteur ?
Enfin, j’ai lu ce classique. J’en avais partagé il y a quelque temps les premières lignes. J’avais un peu peur de le commencer, on m’avait prévenue de me munir de mouchoirs en papier, tant c’était déchirant et rude. En effet, Daniel Keyes, dans son roman Des fleurs pour Algernon, raconte une histoire assez terrible. Celle d’un homme souffrant d’un lourd handicap mental, qui va se voir doté d’une incroyable intelligence grâce à une expérience scientifique, avant d’en être rapidement privé et de ressentir les effets d’un retour en arrière brutal. Pourtant, je n’en ai pas eu besoin, et la lecture n’a pas été aussi traumatisante que je le craignais. Parce qu’elle a généré beaucoup de réflexions, d’interrogations et de recul sur mon propre regard.
La version augmentée
A noter que Daniel Keyes publie d’abord une nouvelle du même titre en 1956, qui a remporté le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1960. 6 ans plus tard, la nouvelle débouche sur un roman, primé lui aussi (Nebula, meilleur roman, 1966).
La version augmentée contient la nouvelle, mais aussi le roman et l’essai autobiographique Algernon, Charlie et moi, paru en 1999. L’auteur y revient sur son parcours d’écrivain, l’écriture de la nouvelle et la genèse du roman. Daniel Keyes n’a pas écrit grand-chose d’autre, juste deux romans d’une série intitulée Billy Milligan, qui traite également de thématiques similaires (psychiatrie, étude du cerveau, critique des institutions médicales, cynisme du regard des autres…).
Pour celles et ceux qui redoutent la lecture du roman, je conseillerais la nouvelle. Plus concise, factuelle, elle développe beaucoup moins les états d’âme de Charlie. Ce faisant, elle est moins violente émotionnellement, et suffit pour comprendre les enjeux du texte.
Quant à l’essai autobiographique, il permet de comprendre comment l’auteur en est venu à écrire ce roman. Il apporte des anecdotes sur certaines scènes, la manière dont elles lui ont été inspirées, etc. On y trouve également les premiers jets de certains passages. L’auteur retrace ainsi l’évolution des textes, et c’est intéressant de voir ceux-ci en train d’être construits, avec un regard largement postérieur. Enfin, l’auteur offre un aperçu d’une époque, sur tous les plans.
Une structure montagne
Des fleurs pour Algernon est un roman montagneux. Il est construit sur ce relief et traduit également le rythme du marcheur : une lente montée, puis le sommet, et enfin la redescente, toujours plus rapide. Et cette construction est faite en symétrie, puisque le test effectué sur Algernon précède l’expérience vécue par Charlie. Comme en miroir, on sait donc à quoi s’attendre dans le roman. Ce qui fait craindre à chaque instant l’arrivée sur le sommet. Difficile, d’ailleurs, de se réjouir durant la montée des progrès effectués par Charlie, car l’on sait ce qui se produira ensuite.
C’est un trajet que nous, lecteurices, expérimentons pleinement, aux côtés de Charlie. Tout d’abord parce que le roman est raconté par sa voix, alternant récit, comptes-rendus officiels et journal daté. On sait donc tout ce qui lui passe par la tête : ses questionnements, ses doutes, son changement de perception, etc. D’autre part parce que l’écriture accompagne également la courbe du roman. Tout au début de celui-ci, l’écriture est volontairement épouvantable, difficile à lire; c’est du français phonétique. Peu à peu, les fautes disparaissent puis la structure des phrases se complexifie davantage. On retrouvera en miroir, en fin de texte, ce français approximatif.
Enfin, il y a tout un parcours personnel effectué par Charlie dans le temps, en parallèle. Plus il devient savant et intelligent, plus il se souvient de son passé, qu’il reconstruit peu à peu avec un nouveau regard. Il va alors vouloir faire la paix avec lui, pour mieux préparer l’avenir, et ce qui l’attend. Charlie est dans un entre-deux perpétuel : il veut aller de l’avant, vite, mais ne cesse de regarder derrière. Cela rajoute du dynamisme au roman, et cela traduit les hésitations, peurs, craintes inconscientes du personnage. Concrètement, cela amène une sorte de dédoublement du personnage, avec un Charlie du passé qui dialogue avec le Charlie du présent. Assez complexe mais cohérent avec l’exploration de la psyché du personnage.
Un roman à fort pouvoir émotionnel
Mélo et tragique
Certaines personnes pourraient le trouver trop mélodramatique, d’autres vraiment difficile… D’ailleurs, on m’avait recommandé le paquet de mouchoirs au cas où. Personnellement, je n’en ai pas eu besoin, parce que j’ai su prendre énormément de distance avec le personnage et son sort.
D’abord, parce que la première partie est assez mélodramatique, c’est vrai. Il y a un côté très tragique, surtout à la fin, je ne vais pas dire le contraire (mais du coup, assez théâtral et artificiel, aussi). Mais le plus dur se situe surtout au début, quand Charlie se souvient de son enfance. On se demande ce qui n’est pas arrivé au pauvre Charlie dans sa jeunesse. J’imagine néanmoins sans peine que ce calvaire n’est que le reflet de ce qu’ont pu vivre des personnes dans une même situation de handicap. C’est déjà difficile aujourd’hui, alors il y a 50 ans… Malgré tout, le pauvre Charlie, le pauvre pauvre Charlie… tous ses malheurs m’ont un peu lassée. Je suis une horrible personne, mais vous êtes au courant, je l’ai déjà dit plusieurs fois.
Ensuite, quand il devient savant et cultivé, Charlie devient carrément arrogant, pénible et détestable. Ce qui fait que j’ai eu une vilaine pensée quand il a entamé la redescente. Un truc du style « bien fait, au moins tu redeviendras sympathique ». Oui je suis horrible, mais sachez qu’il s’en rend lui-même compte, et le dit plusieurs fois d’ailleurs. Je reviendrai sur ce point plus bas.
Trop de romance
Enfin, les rajouts du roman par rapport à la nouvelle autour de la vie sentimentale de Charlie m’ont bien gonflée. Ce n’est pas totalement inintéressant, parce que la maturité émotionnelle et sexuelle et Charlie suit un cours plus lent que son développement intellectuel, et j’y reviendrai aussi plus bas. Mais alors ses tergiversations pendant des plombes avec sa voisine et un autre personnage (dont je tairai le nom) m’ont un peu lassée. La romance selon moi prend trop de place et elle m’a également mise mal à l’aise, sans que je parvienne complètement à déterminer pourquoi. Bref, c’est long, c’est larmoyant, c’est aussi chiant que les feux de l’amour.
Il y a donc dans ce roman un fort pouvoir émotionnel, mais peut-être justement un peu trop. Ce qui m’a permis, de mon côté, de réfléchir aux véritables enjeux du roman. Parce que hein, bon, pauvre pauvre Charlie, snif snif, ça va deux minutes.
Une leçon de vie
Alors, que retiendrai-je Des fleurs pour Algernon, en dehors de la structure mentionnée plus haut et de ce trop plein d’émotions bouleversifiantes ?
Sur l’humanité d’un individu
D’abord, j’ai trouvé que le roman était une parfaite démonstration de l’expression « rat de laboratoire ». Evidemment, parce qu’Algernon est une souris. Mais aussi et surtout parce que Charlie est un cobaye. Humain certes, mais cobaye. D’ailleurs, humain… C’est l’un des premiers enjeux du texte : la reconnaissance de l’humanité de Charlie. Considéré comme trop bête pour être totalement un humain pour autrui, puis trop intelligent pour en être encore un. Il est une « créature », le monstre de Frankenstein/Nemur. Plusieurs fois il est d’ailleurs fait référence à ce roman. D’ailleurs, le personnage le reconnait plusieurs fois et s’en plaint : il n’est jamais vu comme un humain à part entière, jamais. Même arrivé au sommet de son intelligence, Charlie ne cesse jamais de relater ses journées, ses impressions, pour la postérité, pour servir d’exemple. Il est comme Algernon dans son labyrinthe : observé, disséqué, examiné.
D’autre part, j’ai aimé la réflexion autour de l’intelligence. Qu’est-ce qui fait l’intelligence ? Le QI ? Le roman établit le postulat que non. Charlie acquiert une culture, une facilité de compréhension, d’apprentissage, une rapidité de réflexion. Mais il perd énormément en empathie, en sagesse. Comme si, plus on évoluait intellectuellement, plus on régressait sur le plan social et effectif. Charlie en fait également la douloureuse expérience, et en vient à regretter le temps (comme Alice) où il se trouvait bête, parce qu’il était beaucoup plus attachant, soucieux des autres, partageur. J’ai aimé ce discours autour de plusieurs intelligences chez l’humain. A ce titre, le retard de son évolution émotionnelle et sexuelle est très intéressant (même si traité de manière trop romanesque). A mon sens, c’est assez avant-gardiste pour l’époque, puisque la théorie des intelligences multiples apparait en 1983 avec Howard Gardner.
Psychologie et psychanalyse
Par ailleurs, le roman aborde, plus que la nouvelle d’ailleurs, les expériences génétiques effectuées sur Charlie. C’est intéressant de comprendre, même si ce n’est pas non plus l’enjeu principal du texte. L’auteur ayant fait des études de psycho et de psychanalyse, l’exploration de la psyché de Charlie est vraiment au cœur du roman. Et c’est à la fois passionnant et très bien construit, avec un gros souci de réalisme, notamment dans les échanges avec son psy.
On a un bonhomme qui devient artificiellement intelligent et qui régresse. Comment le vit-il ? Comment perçoit-il les choses ? Les réapprend-il ? Comment renoue-t-il avec son passé ? L’impact physique de ces bouleversements est également remarquablement traité. On sent ici que l’auteur sait de quoi il parle et que toutes ces questions le passionnent. Son essai autobiographique revient d’ailleurs sur cette idée de l’amélioration artificielle de l’intelligence qui l’a passionné toute sa vie.
Enfin, évidemment, le roman est très critique sur le regard porté par la société sur le handicap. Tant par autrui que par les institutions en place. L’attitude des autres est révélatrice : Charlie est considéré comme un enfant, un monstre, un déchet, un jouet, et un individu « bête », qui a la tare d’avoir un QI inférieur. Peu importe qu’il soit entier, attachant, généreux, et qu’il fasse correctement son boulot contrairement aux autres. Quant aux institutions, elles prennent cher dans le roman. Là également on voit le regard du psychologue qui connait le milieu. Le professeur Nemur n’est pas tendrement dessiné, « l’asile » encore moins. Glaçant de constater que Charlie intelligent rit de son lui passé, et de situations similaires vécues par d’autres personnages… avant de se rendre compte de quoi et de qui il se moque. L’intelligence corrompt-elle l’âme, définitivement… ?
Et voilà un classique de plus dans ma culture personnelle 🙂 Des fleurs pour Algernon est un roman poignant, complexe, passionnant à plus d’un titre. Facile donc rapide à lire, il offre pas mal de questionnements et nous amène aussi à réfléchir sur notre propre comportement et notre regard sur le handicap. J’ai su prendre énormément de distance avec ce tragique un peu trop collant, de ce fait j’ai trouvé le propos et les enjeux du roman vraiment passionnants. Je conseille vraiment la lecture de la nouvelle pour comprendre les ajouts du roman et celle de l’essai, pour recontextualiser et comprendre la construction de ce texte fondateur.
Ce grand classique de la SF traînait dans ma PAL depuis des années et j’ai profité d’un challenge sur notre forum pour le lire enfin. Je lis peu de SF car cette étiquette m’effraie, je n’aime pas les histoires de Martiens ou de batailles spatiales, heureusement celui-ci est un genre de SF différent, j’y vois plutôt une fable ou un conte symbolique.
Le livre est écrit du point de vue de Charlie Gordon,un jeune homme de trente-deux ans arriéré mental (le lifting du vocabulaire n’avait pas encore eu lieu en 1966), il a un Q.I de 68, travaille dans une boulangerie et rêve de devenir intelligent pour avoir beaucoup d’amis, encore plus qu’il n’en a. Il fréquente le cours pour adultes retardés d’Alice Kinnian où il a appris difficilement à lire et à écrire, avec beaucoup de fautes comme en témoigne le début du livre. Le Dr Strauss et le Pr Nemur ont réussi a augmenté l’intelligence d’Algernon, une souris de laboratoire, de manière fulgurante. Ils aimeraient essayer leur méthode sur un humain déficient mental et choisisse Charlie car il a une grande soif d’apprendre et de devenir intelligent. Le jeune homme est opéré avec succès et on suit ses progrès tout à fait incroyables. En trois mois il passe de l’âge mental d’un enfant de six ans à un Q.I incalculable. Il est devenu un génie qui dépasse largement le niveau d’intelligence des deux universitaires. Toutefois Algernon semble stagner, puis adopter un comportement imprévisible. Charlie se penche sur le programme des deux savants et y découvre une faille, que l’avenir lui réserve-t’il ?
On observe également le développement psychique de Charlie, qui ne suit pas le même chemin que son intelligence. Il retrouve la mémoire de son enfance, en particulier des maltraitances infligées par sa mère, mais il ne sait pas si ce sont tous de vrais souvenirs ou des reconstructions de son mental. Sa relation avec les femmes est aussi extrêmement compliquée.
Ce livre est réputé bouleversant, pour ma part j’ai été touchée par le début et par les toutes dernières pages, sinon j’ai trouvé que Charlie n’est pas du tout attachant, mais plutôt antipathique. Alice est le seul personnage vraiment touchant et attachant. Ce livre est aussi un peu daté car les enjeux éthiques de cette expérience ne sont pas évoqués, tout comme la dimension de la fin de vie. On a peu de considération pour les handicapés mentaux et Charlie se bat pour affirmer sa qualité d’être humain quel que soit son Q.I. Malheureusement il montre peu de qualité humaine au sommet de son intelligence et reste très passif à la fin. Je vois plutôt ce livre comme un conte symbolique sur l’opposition entre l’intelligence pure et celle du coeur incarnée par Alice.
En ce qui me concerne, on est loin du coup de coeur pour ce livre très réputé. Il ouvre de nombreuses pistes sans les explorer, sans doute parce que les centres d’intérêt n’étaient pas les mêmes que maintenant à l’époque, ce qui m’a laissée sur ma faim. Egalement peu d’émotion en dehors du tout dernier chapitre, je pense que j’aurai vite oublié Charlie.
L’histoire
Charlie Gordon est depuis toujours déficient mental. Il travaille dans une boulangerie la journée, effectuant de petits travaux comme le nettoyage, le balayage, les livraisons. Le soir, il suit des cours auprès de Melle Kinnian, dans une école spécialisée. Le rêve de Charlie: devenir intelligent…..
Un jour, il est contacté par une équipe de scientifiques. Après avoir mené des tests et des opérations sur une souris baptisée Algernon, ils ont réussi à la rendre plus intelligente. A présent, ils ont besoin d’un « cobaye » humain. Charlie, seul, sans aucune famille, est le patient idéal. Il accepte. Les médecins lui demandent alors de tenir un journal pour rendre compte des progrès faits après son intervention. L’opération est une réussite: Charlie devient très intelligent. Son QI dépasse le chiffre de 185. Charlie se rend compte alors de beaucoup de choses: il saisit la vraie nature humaine et mène sa propre expérience du monde.
Mon avis
J’avais entendu et lu beaucoup de critiques sur ce roman. Voilà ce que j’en ai pensé.
L’histoire est d’abord séduisante. Comment faire d’un arriéré mental un véritable génie? Et surtout coment le montrer? L’idée de faire tenir un journal intime qui rende compte de ses progrès au narrateur est une idée très intéressante. En effet, c’est à travers les yeux de Charlie et à travers ses émotions que l’intrigue se déroule. Au début du roman, les compte-rendus sont décousus et bourrés de fautes. En effet, Charlie écrit comme il entend. Puis au fur et à mesure des progrès qu’il fait, l’écriture devient plus fluide, la pensée plus claire. On peut souligner ici le talent du romancier qui montre subrepticement les progrès réalisés par son personnage. L’évolution dans la façon d’écrire se fait tout en douceur et traduit les progrès intellectuels de Charlie.
J’ai beaucoup aimé les moments où Charlie fait l’expérience du monde. Il découvre la vie, la vraie comme si le brouillard qui obscurcissait son jugement s’était dissipé. En effet, il se rend compte de la vraie nature des hommes. Avant son opération, il était apprécié de ses camarades car il leur était inférieur intellectuellement. Charlie pensait qu’on l’aimait bien alors qu’on se fichait bien de lui. La prise de conscience est cruelle. L’homme a toujours besoin de se comparer un être inférieur physiquement ou intellectuellement pour se sentir exister. A partir du moment où Charlie devient plus intelligent, il est détesté. Il n’est plus le bouc émissaire sur lequel on pouvait décharger sa mauvaise humeur, sa rancoeur. Il « est » à part entière et dérange son monde.
J’ai apprécié les moments où le personnage a soif de tout ce qu’il n’a pas eu ou vécu auparavant. Charlie est comme une éponge: il apprend une vingtaine de langues, joue de n’importe quel instrument à la perfection, participe à des tas de débats plus complexes les uns que les autres. Il nait une deuxième fois au monde.
Soulignons que j’ai également adoré le personnage de Fay, cette jeune femme complétement timbrée qui initie Charlie à la vie, à l’alccol, à l’amour. C’est elle qui fait son apprentissage.
J’ai trouvé par contre que le livre était parfois long. En effet, il y a souvent des flashbacks où Charlie parle de son enfance traumatisée entre une mère colérique, hystérique et un père effacé. Ces retours en arrière ralentissent l’histoire et m’ont parfois ennuyée. Cependant, ils permettent de comprendre une chose: Charlie, malgré cette nouvelle intelligence, malgré cette deuxième naissance, ne sera jamais heureux. Il ne peut pas éffacer son passé et il reste marqué à tout jamais. Quoiqu’il fasse, il reste hanté par son passé et ne peut s’en détacher.
Mon bilan: assez satisfaite de cette lecture même si parfois j’ai eu la tentation de sauter des pages.
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