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Quatre amours
Résumé éditeur
livré en 5 jours
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l’avis des lecteurs
Marta et Andrea. Laura et Piero. Deux couples. Quatre amis inséparables qui ont partagé chaque moment clef de leur vie : rencontre, mariage, enfants. Quand, à l’approche de la soixantaine, leurs mariages respectifs volent en éclats au même moment, c’est la sidération. Il y a d’abord Marta qui décide de partir, sans raison véritable, si ce n’est cette envie irrépressible d’être enfin seule. Puis c’est au tour de Piero, mari chroniquement infidèle, de quitter Laura, son épouse dévouée, sous prétexte qu’il ne se sent plus aimé.
Comment vit-on la séparation après vingt-cinq ans de vie commune ? Que reste-t-il de toutes ces années passées ensemble ? Comment apprivoiser et profiter de cette solitude nouvelle ?
Ma lecture
J’ai eu envie de lire ce roman parce qu’il a pour thème principal les couples qui se séparent après trente ans de vie commune et quand on sait qu’un grand nombre de divorces se produisent souvent au moment où les enfants quittent le nid, où on se retrouve face à face, seuls, où le temps a passé et laissé des traces, où on ne se reconnaît plus, je trouvais intéressant de voir comment le sujet était traité.
Dans le mariage, Piero, on se dispute le pouvoir : même dans les couples les plus réussis, les plus solidaires en apparence, la lutte peut éclater. Une lutte souterraine, qui n’est peut-être jamais venue au grand jour. D’un côté il y a la curiosité et l’envie de se connaître et se donner à fond, et de l’autre, il y a la terreur de succomber.(p79)
Deux couples amis qui se sont rencontrés lors d’une croisière il y a longtemps et ne se sont jamais perdus de vue. Ils ont la soixantaine, leurs enfants sont adultes et pour certains seront bientôt à leur tour parents. Ils ont tout partagés et sont face chacun à la séparation de leur couple.
Marta, décoratrice d’intérieur a décidé de quitter Andrea, du jour au lendemain parce qu’elle veut vivre libre et seule, être celle qu’elle ressent être au plus profond d’elle, laissant Andrea désemparé.
On devrait réussir à se sentir libre aussi quand il y a d’autres personnes près de soi : si on veut faire quelque chose, on le fait de toute façon. on peut dire que j’ai cherché à remplir mon temps pour ne pas me sentir seul, mais je ne pouvais pas vraiment être avec les autres parce qu’ils me privaient de ma solitude. une sorte de damnation, tu ne trouves pas ? (p89)
Piero lui quitte Laura parce qu’il ne sent pas aimé comme il devrait l’être. Lui travaille dans la publicité, collectionne les aventures sûr de son charme, elle est professeure de français et est l’image même de la femme-mère qui s’est oubliée dans ce statut. Ils ont trois enfants dont l’une les fera bientôt pour la première fois grands-parents. Mais une autre naissance s’annonce pour Piero….
Ils sont à un carrefour de leurs vies : comment vont-ils vivre désormais sans celui ou celle qui était à leurs côtés depuis presque 30 ans …… Tout est remis en question : la solitude, les projets, les lieux de vie et les rencontres vont être les ingrédients du sens qu’ils vont donner à leurs existences. Deux couples, quatre personnalités, des décisions de rupture par une femme et par un homme, qui représentent finalement un large éventail de situations. Autant de couples autant d’histoires, de vécus, de ressentis. En prenant cette option, l’auteure peut ainsi aborder le thème de la séparation sous des angles différents mais qui reflètent les dissonances que l’on peut retrouver au sein des couples après des années de vie commune.
A travers deux saisons : Hiver : le moment de la rupture, Eté : la période où l’on se reconstruit puis Ensemble où de nouvelles perspectives s’offrent à chacun, Cristina Comencini donne à chacun de ses personnages la parole pour évoquer toutes les frustrations latentes qui apparaissent au fur et à mesure du temps, pour des motifs très différents et en particulier dans l’opposition des caractères de ses personnages. Marta la femme active, volontaire, forte, Laura la femme-mère en pleine période de fragilité suite à la découverte d’un cancer. A l’inverse Piero est l’homme-séducteur mais aussi l’homme-enfant qui avait trouvé en Laura une seconde mère et Andrea, l’homme fragile qui vivait dans l’ombre de son couple, dans l’ombre de sa femme, en sécurité, sans se poser ni se remette en questions.
Chacun fait comme il peut et cela l’auteure le rend parfaitement, ne portant jamais un jugement sur aucun de ses personnages (même si nous nous sentons finalement peut-être plus proche de l’un ou de l’autre). J’ai trouvé le ton très juste et très vrai sur le temps qui passe, sur ce qui a construit un couple et ce qui, peu à peu, peut le détruire, ce qui attire et plus tard devient insupportable. Vieillir ensemble n’est pas toujours facile, possible, les personnalités évoluent différemment ou pas au même rythme, les centres d’intérêt et la façon de voir l’avenir.
Un court roman plein d’espoir sur le devenir de chacun sous diverses formes. Je pense que beaucoup de lecteurs pourront se retrouver dans les aléas de la vie commune, avec une écriture ciselée, précise, mêlant introspection et constatations sur les attitudes de chacun. Peut-être un peu stéréotypé par rapport aux portraits (homme à femmes, femme-mère) mais j’ai aimé les suivre, les écouter, retrouver parfois des sensations connues.
C’est juste, concis, peut-être un peu optimiste sur la sortie de crise de chacun mais pourquoi pas après tout ….
J’ai choisi ce livre d’après son résumé et je m’attendais à lire l’histoire de deux couples qui se croisent. Les premières pages m’ont amenée à une toute autre intrigue, et comme je ne lis jamais les chroniques avant de découvrir un livre par moi-même, j’ai pensé que ma mémoire m’avait joué un tour et j’ai continué tranquillement ma lecture. L’ayant terminée, je suis allée lire les chroniques des autres lecteurs sur Babélio et c’est que j’ai compris que je n’ai pas du tout reçu le livre de Cristina Comencini, le fichier qui se trouve sur Netgalley n’est pas le bon.
Comme Morgane égarée au Pays des fées, je n’ai pas vu le temps passer avec ce mystérieux ouvrage qui est un vrai coup de coeur. Je ne connais ni son titre ni son auteur, mais je n’ai pas regretté ce beau voyage au pays de l’art. Le narrateur est un écrivain argentin venu en France à l’âge de douze ans et qui écrit en français, mais s’agit-il de l’auteur réel ou d’un simple narrateur de roman, on ne dit jamais son nom ni celui de sa compagne. Il est en couple depuis trois ans et ils ont apparemment des relations assez difficiles. Sa compagne semble ne jamais se satisfaire de rien, désirant tout et son contraire en même temps. Il est écrivain, spécialiste de l’histoire de l’art et on lui a proposé de passer une nuit au musée Picasso. Il s’y rend seul, ce qui contrarie son amie, il en profitera pour lui écrire, ne sachant comment la toucher.
Il passe la première partie de la soirée à errer d’une salle à l’autre parmi les oeuvres de Picasso et de Giacometti. Un peu avant minuit il va se coucher sur son lit de camp après avoir essayé d’écrire à son amie et après avoir lu L’expérience intérieure de Georges Bataille, une passion partagée des deux amants. Il dort mal mais fait plusieurs rêves symboliques, dont l’enfermement dans une toile de Balthus et surtout la visite du musée en compagnie des deux artistes.
L’écriture est sublime, on dirait un long poème en prose, sans lourdeur et très agréable à lire. Il ne semble pas avancer vraiment dans sa relation très compliquée avec son amie, mais ce texte très riche qui nous parle de la peinture, de la sculpture et de l’écriture est vraiment passionnant. Outre les artistes déjà cités, Vermeer et Rembrandt jouent un rôle important dans l’éducation culturelle du narrateur qui leur rend aussi un vibrant hommage. Des thèmes existentialistes comme l’être, le non-être ou le désespoir et le sens de la vie sont également abordée avec brio et simplicité. Le texte est magnifique et nous fait voyager dans l’art et la culture occidentale sans être jamais ni lourd ni pédant.
Ce livre mérite un gros coup de coeur et j’espère connaître son titre et son auteur pour modifier ma chronique. Un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Stock pour cette découverte sublime.
J’ai choisi ce livre d’après son résumé et je m’attendais à lire l’histoire de deux couples qui se croisent. Les premières pages m’ont amenée à une toute autre intrigue, et comme je ne lis jamais les chroniques avant de découvrir un livre par moi-même, j’ai pensé que ma mémoire m’avait joué un tour et j’ai continué tranquillement ma lecture. L’ayant terminée, je suis allée lire les chroniques des autres lecteurs sur Babélio et c’est que j’ai compris que je n’ai pas du tout reçu le livre de Cristina Comencini, le fichier qui se trouve sur Netgalley n’est pas le bon.
Comme Morgane égarée au Pays des fées, je n’ai pas vu le temps passer avec ce mystérieux ouvrage qui est un vrai coup de coeur. Je ne connais ni son titre ni son auteur, mais je n’ai pas regretté ce beau voyage au pays de l’art. Le narrateur est un écrivain argentin venu en France à l’âge de douze ans et qui écrit en français, mais s’agit-il de l’auteur réel ou d’un simple narrateur de roman, on ne dit jamais son nom ni celui de sa compagne. Il est en couple depuis trois ans et ils ont apparemment des relations assez difficiles. Sa compagne semble ne jamais se satisfaire de rien, désirant tout et son contraire en même temps. Il est écrivain, spécialiste de l’histoire de l’art et on lui a proposé de passer une nuit au musée Picasso. Il s’y rend seul, ce qui contrarie son amie, il en profitera pour lui écrire, ne sachant comment la toucher.
Il passe la première partie de la soirée à errer d’une salle à l’autre parmi les oeuvres de Picasso et de Giacometti. Un peu avant minuit il va se coucher sur son lit de camp après avoir essayé d’écrire à son amie et après avoir lu L’expérience intérieure de Georges Bataille, une passion partagée des deux amants. Il dort mal mais fait plusieurs rêves symboliques, dont l’enfermement dans une toile de Balthus et surtout la visite du musée en compagnie des deux artistes.
L’écriture est sublime, on dirait un long poème en prose, sans lourdeur et très agréable à lire. Il ne semble pas avancer vraiment dans sa relation très compliquée avec son amie, mais ce texte très riche qui nous parle de la peinture, de la sculpture et de l’écriture est vraiment passionnant. Outre les artistes déjà cités, Vermeer et Rembrandt jouent un rôle important dans l’éducation culturelle du narrateur qui leur rend aussi un vibrant hommage. Des thèmes existentialistes comme l’être, le non-être ou le désespoir et le sens de la vie sont également abordée avec brio et simplicité. Le texte est magnifique et nous fait voyager dans l’art et la culture occidentale sans être jamais ni lourd ni pédant.
Ce livre mérite un gros coup de coeur et j’espère connaître son titre et son auteur pour modifier ma chronique. Un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Stock pour cette découverte sublime.
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