Les Enquêtes de Victor Legris Tome 1 Mystère rue des Saint-Pères

3.41 / 5 (416 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Paris, juin 1889 : le monde entier se presse à l'Exposition Universelle où la Tour Eiffel, qui vient d'être achevée, accueille plus de mille visiteurs par jour. Les Français s'aperçoivent qu'ils ont un Empire colonial en découvrant les pavillons exotiques et les villages indigènes groupés au pied d'un des temples d'Angkor reconstitué. C'est dans cette ambiance de kermesse que survient une série de morts inexpliquées. Les victimes ne présentent aucune blessure apparente et, hormis le fait d'avoir été présentes à l'Exposition, rien ne les relie entre elles. Victor Legris, propriétaire d'une librairie rue des Saints-Pères, n'aurait nulle raison de se mêler de ces affaires s'il n'était intrigué par le comportement de son père adoptif et associé, Kenji Mori. Il décide d'enquêter, au risque de voir basculer toutes ses certitudes...

Livre de poche

8,00 €

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Date de parution 06/03/2003
Nombre de pages 288
Poids de l’article 153 gr
ISBN-13 9782264034915
Editeur 10 X 18
Format 178 x 110 mm
Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

CAROLIVRE

Lors de l’exposition universelle de 1889, Paris est frappé par des morts étranges. C’est d’abord un simple chiffonnier qui succombe à la piqûre d’une abeille. Puis c’est le tour d’une jeune femme et d’un explorateur américain.

Victor Legris, libraire de son état, va mener l’enquête malgré lui…

Mystère rue des Saints-Pères est le premier tome des aventures du libraire Victor Legris. Dans ce premier opus on fait donc la connaissance de ce jeune homme qui a hérité d’une librairie qu’il partage avec son père adoptif, la japonais Kenji Mori.

Lors de l’exposition universelle, il assiste bien malgré lui à la mort d’une jeune femme, piquée par une abeille. Bien entendu, Victor Legris ne croit pas à cette version officielle. Il va décider de mener l’enquête surtout qu’elle va lui permettre de se rapprocher d’une jeune femme journaliste Tasha dont il est follement épris.

Entre ces deux-là, c’est le jeu du chat et de la souris. J’ai apprécié que l’histoire d’amour ne soit pas mièvre mais reste piquante et intéressante jusqu’au bout. Tasha est en plus une femme moderne, une artiste pour qui le port du pantalon est l’avenir de la femme!

Je ne vous cache pas que l’intrigue en elle-même m’a peu convaincue et passe facilement au second plan. Il y a, à mon goût, trop d’incohérences pour que l’on s’y intéresse vraiment. On sent qu’il s’agit d’un premier tome et que les personnages et les intrigues ont besoin d’être rodés. On devine bien l’issue du roman avant la fin.

Par contre, c’est un vrai bonheur de se promener dans le Paris de la fin du 19ème siècle. L’auteur a su recréer à merveille l’ambiance de la rue parisienne avec ses cafés, ses petites gens, ses odeurs et ses bruits. Le texte est émaillé de références à des chansons populaires, à des quartiers. J’ai plongé avec délice dans la reconstitution de ce Paris populaire.

Les moments qui se déroulent à la librairie de Victor livrent également de nombreuses références à des auteurs ou à des œuvres pour la plupart oubliés! L’avis du libraire est parfois féroce envers de jeunes auteurs qui seront un siècle plus tard reconnus et adulés par la critique!

Un petit roman qui se lit d’une traite et qui permet de faire plus ample connaissance avec le héros, Victor Legris.

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