L'art du meurtre
  • Date de parution 07/01/2021
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 160 gr
  • ISBN-13 9782377358892
  • Editeur ARCHIPOCHE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans policiers Psychopathe, Tueur en série France

L'art du meurtre

4.09 / 5 (413 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand les meurtres de riches collectionneurs sont mis en scène comme s'il s'agissait d'œuvres d'art, Audrey, jeune lieutenant à la PJ, est convaincue d'avoir affaire à un psychopathe d'un genre nouveau... Très bon accueil pour ce premier thriller de Chrystel Duchamp, qui nous convie dans le milieu de l'art contemporain... à la rencontre de nos pires cauchemars !Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !Dépêchée sur place, l'équipe de la PJ apprend que l'homme – un amateur d'art – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.Bientôt, le corps d'un autre collectionneur est découvert...Pour Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l'art contemporain sera-t-elle l'occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en un voyage aux confins de la folie ?

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  • Date de parution 07/01/2021
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 160 gr
  • ISBN-13 9782377358892
  • Editeur ARCHIPOCHE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté ! Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.


Mon avis


Au nom de l’art….


En matière d’art, on voit parfois des choses qui désarçonnent et Chrystel Duchamp est très bien documentée sur le sujet. Elle évoque notamment Orlan, une artiste plasticienne originaire de ma ville (donc j’ai forcément entendu parler d’elle) qui a fait de son corps une œuvre d’art à travers ce qu’on appelle « l’art corporel ». On adhère ou pas mais ce qui est certain, c’est qu’elle est connue et que sa réputation a dépassé nos frontières….

Pourquoi cette introduction ? Il était important pour moi de placer ce que l’on peut assimiler à une parenthèse en début de chronique car l’art domine dans ce roman. Et n’allez pas croire que : « Et peu importe l’intrigue ! » Non : art, meurtres et enquêtes sont étroitement liés dans un ballet mené de main de maître par cette jeune auteur (e ). Toutes les références qu’elle cite sont de qualité et apportent un éclairage supplémentaire sur le travail de recherches de l’équipe de policiers.


Mais venons-en aux faits. Franck Tardy, un avocat à la retraite, est retrouvé assassiné à son domicile. L’acte en lui-même est grave mais la mise en scène de cette mort est pour le moins déroutante, effrayante. Il a été torturé et le décor installé laisse à penser que celui ou celle qui a commis cet acte ignoble a un esprit pervers, voire torturé et complètement malsain, assorti d’un goût artistique surprenant et douteux.  Audrey, jeune enquêtrice, est dépêchée sur place avec sa cheffe, Patricia dite Pat. Cette dernière lui sert de mentor, de mère car Audrey a une fâcheuse tendance à se laisser aller, à dériver sans modération depuis qu’elle a été trahie par l’homme qu’elle aimait. Alors, lorsque c’est nécessaire, Pat la secoue, la remet sur les rails, l’entoure, l’écoute. Les voilà avec l’équipe, sur les lieux du crime. Le but est de comprendre, récolter des indices, faire des liens comme pour toutes les investigations… Mais Audrey, avant de choisir la police, faisait des études à l’école du Louvre et incontestablement cette passion est restée présente en elle. Alors, dans le grand appartement de l’homme décédé, inconsciemment, tout ce qui est en lien avec la peinture lui saute aux yeux et avec tout ce qu’elle découvre sur les murs, il y en a pour une fortune ! Pourtant, il semblerait que l’avocat avait acquis une dernière toile et était en dette auprès du fournisseur. Tout ceci paraît bien bizarre et les membres de la PJ (police judiciaire) ne sont pas au bout de leurs peines, d’autant plus que Tardy fréquentait un club privé SM et n’avait pas toujours bonne réputation quant à ses penchants extrêmes. Est-ce que des femmes, qu’il avait humiliées, se sont rebellées ?

Peu de temps après un autre amateur d’art est également tué, la piste d’un tueur en série commence à s’imposer…. Mais est-ce aussi simple que cela ? Il faudra toute la sagacité des enquêteurs pour cerner l’affaire et encore….


Je n’ai pas lâché ce roman, une fois commencé et je me dis que si certains textes sont accompagnés d’une play list, celui-ci pourrait l’être par un press book avec des photos des nombreuses œuvres citées au fil des pages. Les chapitres sont courts (et les titres en rapport avec des tableaux sont bien choisis), maintenant un rythme soutenu, complété par une écriture incisive, fluide avec des phrases précises. Pour son premier titre dans la catégorie suspense, Chrystel Faure a mis la barre très haut. Le choix du thème général est une force supplémentaire pour son récit et les nombreuses connaissances qu’elle partage sont toutes en écho à l’histoire, intégrées à la perfection (et ça, chapeau !) Le récit m’a captivée. L’air de rien, de nombreux sujets sont abordés et pas des moindres. Entre les relations néfastes, le travail qui prend trop de place, la complexité des rapports humains, il y a aussi une interrogation qui domine tout : peut-on tout tolérer, tout autoriser au nom de l’art ? Les réponses sont nombreuses et variées et de temps à autre déstabilisantes comme vous le verrez si vous lisez ce livre dont le final est bluffant ….

Tout d’abord un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce super polar coup de coeur. Je suis toujours gâtée par cette maison d’édition qui publie des polars vraiment top.

Une voisine a appelé la police car une odeur détestable flotte dans son immeuble en pleine canicule et les agents découvrent le corps de Frank Tardy, un notaire retraité. Son appartement est plein d’oeuvres d’art et son meurtre suit une mise en scène particulièrement macabre, sans compter qu’il est mort après avoir été torturé longtemps. Quelques jours plus tard un dentiste retraité, cette fois vidé de son sang est retrouvé mort dans son salon. La police est sur les dents, l’enquête est confiée à Patricia et son équipe. Audrey est le personnage principal du roman. Elle est en pleine déprime depuis que son conjoint est parti avec la voisine, elle boit, fume du cannabis et couche avec n’importe qui après une soirée bien arrosée, ce qui lui fait risquer le viol. Sa chef Patricia la protège et essaie de l’aider au maximum, mais Audrey ne lui facilite pas la tâche. Elle est aussi en conflit permanent avec sa mère très possessive. Elle a commencé des études d’art avant de devenir policière et reste passionnée par le sujet. Elle pense que les meurtres ont un lien avec l’art, mais sa chef en doute. De plus cette série de crimes se déroule durant la biennale d’art contemporain de Paris, ce qui contribue à la persuader que son intuition est la bonne. Audrey creuse cette piste, pas toujours en accord avec sa chef.

Ce polar est original et passionnant, le suspense ne se relâche jamais, l’enquête tourne autour de l’art et du trafic d’enfants. L’art, principalement contemporain mais pas que, est le des sujet central. Je ne connais pas du tout cet aspect de l’art et j’ai appris beaucoup de choses intéressantes. C’est un livre très documenté, mais ce n’est jamais lourd ou pédant, c’est toujours amené naturellement dans la progression de l’enquête. Patricia et Audrey sont deux personnages très intéressants et très élaborés. Cette capitaine qui ne se croit pas obliger de jouer au mec est très attachante. Sa relation avec Audrey est à la fois autoritaire et protectrice, c’est aussi une mère qui s’inquiète pour son fils cadet qui fait les quatre cents coups. Audrey est la version féminine du flic de roman noir avec ses addictions et sa volonté de s’en sortir, c’est un personnage à la fois typique et différent parce que femme. Cette équipe policière est intéressante. Les deux femmes sont assez différentes des héros de polars, elles semblent très réalistes avec leur force et leur fragilité. Le dénouement de l’histoire est tout à fait inattendu et on ne s’ennuie pas une minute dans ce roman qu’on ne saurait lâcher.

Pour moi c’est un gros coup de coeur que je recommande chaleureusement.

En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face : celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant. Audrey et son équipe découvrent rapidement que l’homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des œuvres d’art. Au point de finir ruiné. Quand un deuxième meurtre est commis dans des conditions similaires, Audrey sait qu’elle fait face à un psychopathe. À elle de plonger dans les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, pour débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n’ont d’égale que son appétit meurtrier.

L’art du meurtre est le premier roman de Chrystel Duchamp et c’est une entrée plutôt réussie qu’elle fait dans le monde du polar. Alors que l’été est caniculaire, Audrey, jeune flic, est appelée sur les lieux d’un crime sordide. Franck Tardy, avocat à la retraite et amateur d’art, est retrouvé mutilé et écorché dans une mise en scène des plus macabres. Habitué des clubs SM, l’enquête se porte d’abord vers les lieux de plaisir qu’il aurait pu fréquenter. Mais quand les morts s’accumulent, Audrey comprend que le monde de l’art est lié à l’enquête…

De manière assez originale, l’auteure mêle habilement enquête traditionnelle et monde de l’art avec un tueur particulièrement cultivé faisant de ses crimes des œuvres d’art à part entière. J’ai beaucoup aimé cette manière de faire d’autant plus qu’Audrey s’y connaît bien en art et apporte de nombreuses réponses au lecteur concernant l’art en général.

Le rythme du roman est plutôt haletant puisqu’on suit cette enquête au jour le jour. Les chapitres sont courts et mêlent suspens et avancée dans l’enquête. Le seul reproche que je ferais à l’intrigue est la romance, qui pour moi aurait pu être évitée et tournée d’une autre façon. Je ne m’attendais pas du tout à la fin du roman qui est pour moi particulièrement réussie.

Avec « L’art du meurtre », Chrystel Duchamp signe un polar sur fond d’art très original.

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