L'enterrement des étoiles
  • Date de parution 08/02/2024
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073004475
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Dark Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur Réédition moins d'1 an

L'enterrement des étoiles

3.24 / 5 (60 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

L’annonce de la fin est proche. À la cité des Héritiers, le roi Jenophon reçoit la visite de l’oracle annonciateur. C’est le moment que choisit un cirque pour s’installer non loin et offrir un moment de joie. Mais face à l’obscurité qui s’étend, cette compagnie de monstres de foire devra trouver la lumière intérieure, l’unité et l’harmonie, ultimes espoirs d’un pays au bord du gouffre. Dans la nuit d’encre, les étoiles éphémères seront portées par ceux que la société rejette pour leurs différences.Avec ce premier roman, Christophe Guillemain nous embarque dans un récit aux person­nages forts et attachants où les monstres ne sont jamais ceux qu’on croit.  L’Enterrement des étoiles  est un bestiaire à la fois sublime et horrifique dans une atmosphère gothique de fin du monde.

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  • Date de parution 08/02/2024
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073004475
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Critique

Première pépite de l’imaginaire 2022

Subjuguée par sa couverture et son synopsis, c’est sans hésiter que j’ai demandé à recevoir L’Enterrement des étoiles, la pépite de l’imaginaire des éditions Mnémos pour l’année 2022. Je remercie donc la maison d’édition pour l’envoi de ce roman que j’ai débuté dès le lendemain de sa réception – chose assez rare pour être soulignée !


Dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment de lecture entre prophétie incertaine, mythologie chrétienne et magie de l’illusion. Alors, si comme moi vous êtes amateur de dark fantasy, je ne peux que vous le recommander. La bonne nouvelle, c’est qu’il sort dans trois jours !


Poétique et mélancolique

Voilà qui caractérise bien la plume de Christophe Guillemain. S’il utilise un vocabulaire riche et un style soutenu, le texte est on ne peut plus fluide. Veillez simplement à être bien concentré, car c’est une lecture assez exigeante, en fin de compte. Je l’ai appris à mes dépens, la fatiguant m’ayant rendue distraite. Rapidement, j’ai perdu le fil de l’histoire. J’ai donc choisi de refermer le livre pour le reprendre le lendemain, et j’ai bien fait.


Autre petit conseil : soyez attentif à la pièce de théâtre qui se déroule dans le deuxième chapitre. Personnellement, j’y suis revenue à plusieurs reprises afin de mieux cerner les bases de l’intrigue.


À la rencontre des mal-nés

L’auteur ne tarde pas à nous présenter ses personnages qui, tous, souffrent de difformités, qu’elles soient apparentes ou non. J’admets avoir été un peu submergée par le nombre au début, mais des rappels sont intelligemment insérés, ce qui m’a permis de mémoriser chacun d’entre eux.


Todestre est indéchiffrable, Ystar intrigant et les enfants Sébaste et Poppiela attendrissants, toutefois je ne sais lequel d’entre eux je préfère. Matifas, peut-être ? C’est une créature de la nuit qui s’est offerte à l’oubli il y a déjà fort longtemps. En des termes plus simples, c’est un vampire, mais Christophe Guillemain intègre cette figure quasiment réservée à l’urban fantasy au sein d’un univers médiéval sans la moindre difficulté.


Si je n’ai pas de préférence parmi les héros, j’en ai une parmi les antagonistes : l’ange Mether. Tiraillée entre la peur que lui inspire le roi Jenophon et l’envie d’accomplir ses propres desseins, elle n’hésite pas à comploter pour atteindre ses fins.


L’Enterrement des étoiles a donc lieu dans un monde où les anges peuvent être des monstres et les monstres des héros !


Entre mythologie chrétienne et magie de l’illusion

Le concept de prophétie n’est certes pas innovant, mais la mythologie inventée par Christophe Guillemain l’est bel et bien. Il s’inspire notamment de la religion chrétienne, ce qui l’amène à personnifier Dieu (il s’appelle ici Oudath) et à imaginer le paradis. Sur terre, les étoiles s’éteignent, car un homme s’est cru assez fou pour défier Oudath. Qu’adviendra-t-il de l’humanité si le soleil disparaît définitivement ? Est-il encore possible de franchir la porte du paradis ? Mais qui fera partie des rares élus ? Voici autant de questions auxquelles j’avais hâte de trouver des réponses !


La magie s’invite également dans cet univers obscur. Les détenteurs du Verbe sont ainsi capables de créer des illusions tangibles jusque dans le toucher pour mieux les faire disparaître ensuite – ou les faire perdurer, qui sait ? Sincèrement, j’ai adoré cette partie de l’histoire !


Un récit, trois actes distincts

Le premier est surtout dédié à la présentation des personnages et de l’univers. L’auteur en profite pour exposer sa prophétie sans tomber dans les écueils propres à ce genre de procédé. Certes, un Élu est désigné, mais il est surtout manipulé par ceux qui souhaitent voir la prophétie se réaliser. D’ailleurs, d’autres refusent d’accorder du crédit à cette dernière. En définitive, Christophe Guillemain laisse planer le doute sur ce point, laissant au lecteur la possibilité de se faire son propre avis.


C’est toutefois le deuxième acte qui remporte ma préférence, car il amorce un complot au niveau politique et religieux. Et vous savez comme j’aime suivre les machinations de clans opposés ! Sachez tout de même qu’un flou entoure l’intrigue. J’ai lu L’Enterrement des étoiles il y a peu, pourtant je serais bien en peine d’en dresser un résumé complet. C’est pour moi la preuve incontestable de la richesse de son scénario et de son univers.


Et concernant le troisième acte ?

Si le rythme du récit est relativement lent au début, il s’accélère nettement dans le deuxième acte. Je m’attendais donc à une apothéose pour le dernier. Cependant, malgré des révélations lourdes de sens, j’ai trouvé que l’intrigue s’essoufflait en bout de course.


En fait, le final manque de panache ; je l’imaginais spectaculaire, il s’est avéré prévisible, mais pas sur tous les points heureusement ! Enfin, j’ai beaucoup apprécié l’épilogue, ce qui m’a permis de refermer L’Enterrement des étoiles le sourire aux lèvres !

Auteur de plusieurs textes courts, Christophe Guillemain est une nouvelle signature de l'Imaginaire francophone. L'Enterrement des Etoiles est son premier roman qui reprend le flambeau de Diamants de Vincent Tassy, des Chevaliers du Tintamarre de Raphaël Bardas et de Chevauche-Brumes de Thibaud Latil-Nicolas, en devenant à son tour pépite de l'Imaginaire.

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Mnémos, je remercie Nathalie Weil pour l'envoi de ce service presse. 

L'Enterrement des Etoiles nous conduit à Naacht, la cité des Héritiers, gouvernée par le roi Jenophon car c'est là que le cirque de Todestre a décidé de s'établir pour divertir la population. Les membres de cette troupe peu ordinaire promettent au tout-venant, spectaculaire et frissons. Mais débarquer en même temps que l'avènement d'une prophétie n'est peut-être pas le simple fruit du hasard. Todestre, lui-même, semble croire que son fils adoptif Ylias a un rôle à y jouer. Pour l'intéressé, cela semble peu probable car bien que doté d'une force surhumaine, il n'en demeure pas moins un jeune homme gauche qui ne se sent pas l'âme d'un élu, chargé de mener à bien une quête. Pourtant les événements qui vont suivre pourraient bien lui donner tort, d'autant que le danger plane sur ses amis et lui, alors aura-t-il un autre choix ? 

L'Enterrement des Etoiles est un récit crépusculaire qui nous conte la fin d'un monde, annoncée par une prophétie. Christophe Guillemain a peuplé son univers d'anges, de vampires, de mages, d'êtres singuliers aux capacités étonnantes, mais aussi de simples humains. Cette cosmogonie forme une société décadente, marquée par une surexploitation. L'auteur nous brosse donc le portrait d'une terre à l'agonie, à bout de souffle où les humains sont dominés par une bande d'anges déchus. Or, ces derniers voient dans la prophétie qui s'annonce, l'occasion d'échapper à cette fin inéluctable en exploitant un peu plus ceux qu'ils appellent les mal-nés. Parmi eux se trouvent les héros de ce roman, des personnages volontairement décrits comme des monstres, des bêtes de foire qui se donnent, d'ailleurs, en spectacle par l'intermédiaire des représentations qu'ils donnent au sein de leur cirque. Ce roman s'appuie sur une galerie de personnages hétéroclites qui, par le biais de leur propre histoire, nous dévoile un peu du destin de ce monde à la dérive. 

Ylias est l'homme fort de la troupe. Pourtant sa puissance ne lui sert pas car c'est un garçon très introverti. Enfermé dans sa coquille, il s'est réfugié dans le silence et l'observation des autres par conformisme. Mais tout change lorsqu'il est désigné comme étant l'élu de la prophétie, autrement dit celui qui va ouvrir le chemin aux laissés-pour-compte vers le paradis. Une mission sacrée qui va le transfigurer et lui donner la confiance nécessaire pour embrasser pleinement son destin. 

Néanmoins, dans cette folle quête, il n'est pas seul car il y a déjà la magicienne Jyss, dont il est éperdument amoureux sans pour autant oser le lui avouer. Pour cette dernière, le cirque est le refuge idéal afin de se cacher au regard des autres car il n'est pas bon d'afficher ses pouvoirs. Hautaine et bravache, cette magicienne semble si sûre d'elle qu'elle éclipse même les meilleures dispositions à son égard. Tous semblent intimidés à son contact, sauf peut-être le bossu Tristo

Bagarreur et provocant, il a le chic pour s'attirer les inimitiés. Pour preuve, avec Ylias car ils sont en rivalité perpétuelle, même si du fait de la timidité de ce dernier, leur antagonisme est longtemps demeuré rentré. Pourtant sous des dehors bourrus, il n'en demeure pas moins un homme capable d'aimer, même si ses sentiments ont tendance à être étouffants. 

Les plus attachants de ces baladins restent les jeunes Sébaste et Poppiela, deux garnements condamnés à perdre leur humanité en devenant à terme des arbres. Ils sont tellement plein de bonne volonté que l'on ne leur résiste pas. Ils me font d'ailleurs beaucoup penser aux enfants particuliers de Ransom Riggs. Alors que Sébaste cherche à trouver un remède à leur état, Poppiela, elle, ne pense qu'à venir en aide aux siens pour les sauver de tout danger.


Enfin, Matifas est un vampire qui vit reclus dans une jarre. Amnésique de son passé, il est une créature de la nuit étonnante car éloignée de l'image que l'on se fait de ces êtres. Loyal et fraternel, il est un compagnon inattendu pour chaque membre de cette compagnie singulière. 

Ils forment un tout surprenant que l'on apprécie de suivre dans leur diverse trajectoire. Chacun suit une évolution toute personnelle et nous réserve son lot de surprises promettant au récit de nombreux rebondissements. Loin des personnages lisses, Christophe Guillemain a plutôt misé sur des héros cabossés par la vie, aux prises avec des émotions fortes, les rendant d'autant plus crédibles. 

L'intrigue de L'Enterrement des Etoiles prend corps au sein d'une mythologie détaillée où plane l'ombre du dieu Oudath qui semble avoir abandonné les anges à leur sort avec le maigre espoir de retrouver la porte du paradis par l'entremise de l'élu des mal-nés. Or, pour trouver la clé d'Omorée, il leur faudra affronter de nombreuses épreuves et trouver le chemin au cœur d'un labyrinthe. Ainsi l'auteur emprunte quelques éléments à la mythologie grecque pour nourrir la sienne afin de lui donner une vraie légitimité. Point fort de ce récit car il contribue à nous offrir une excursion dans un univers à la fois fabuleux et horrifique. 

La plume de Christophe Guillemain s'est mise au diapason de ce monde déclinant en instillant notamment une ambiance enténébrée et pourtant si pleine de poésie. Il y a une vraie magie qui se dégage des mots de l'auteur car on ressort de cette lecture comme hypnotisé. 

Fort de sa couverture attractive, signée par Abel Klaer, L'Enterrement des Etoiles nous offre donc un récit qualitatif qui mérite pleinement son titre de pépite de l'Imaginaire 2022. Rendez-vous en librairie le 25 février prochain. 


L’annonce de la fin est proche.

A la cité des héritiers, le roi Jenophon reçoit la visite de l’oracle annonciateur. C’est le moment que choisit un cirque pour s’installer non loin et offrir un moment de joie. Cette compagnie de monstres de foire doit faire face à l’obscurité qui s’étend et découvrir la lumière intérieure, l’unité et l’harmonie comme derniers espoirs. Dans la nuit d’encre, les étoiles éphémères seront portées par ceux que la société rejette pour leurs différences.

L’enterrement des étoiles est le premier roman de Christophe Guillemain. Dans ce roman de fantasy, l’auteur nous présente une bande de personnages étranges et mystérieux. Ils appartiennent tous à la même troupe de théâtre. Ce sont pour la plupart des êtres difformes, rejetés par la société. Il y a par exemple Martifas, le vampire qui vit dans sa jarre, les enfants atteints par l’Errrance et qui se transforment peu à peu en arbustes, le Bossu Tristo amoureux de Jyss, la magicienne ou encore Ylias, le muet. Tous ces éclopés ont été recueillis par Tod. Quand la troupe s’arrête dans la cité du roi Jenophon, mêmes les Dieux se tournent vers ces mal-nés…

Je dois d’abord faire un point sur le style de Christophe Guillemain. Il est riche, poétique, pas toujours évident mais d’une rare beauté, c’est sûr. Ce roman demande un effort dans la lecture car l’auteur travaille chaque phrase, chaque mot pour les sublimer.

Il y a ensuite l’intrigue qui là aussi n’est pas forcément évidente et facile à suivre. Il va être question de divinités, de prophéties. L’auteur mène une réflexion sur la place de la religion dans la société. Nous sommes bel et bien dans un univers de Dark fantasy où le monde est sur le point de basculer dans la nuit noire. Le roi Jénophon agite la religion comme un étendard sous lequel le peuple, terrorisé, peut se rassembler pour se réfugier. On y voit des hommes de pouvoir qui manipulent les masses pour mieux faire entendre la prophétie divine. Prenez garde aux monstres qui deviennent des héros et aux anges qui se changent en bourreaux!

Il faut aussi savoir lire entre les lignes. La troupe de théâtre de Tod n’est qu’une mise en abyme du monde créé par l’auteur! Comme dans une pièce de théâtre, le roman se déroule en trois actes. Alors tragédie ou comédie? Il faut aller jusqu’au bout du roman pour en savourer le dénouement. J’ai cependant particluièrement apprécié la dernière partie du roman où tout s’accélère et où j’ai trouvé des réponses à mes questions.

L’enterrement des étoiles est un roman exigeant qui développe un univers de fantasy riche et surprenant!

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