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Les papillons geomètres
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l’avis des lecteurs
Christine Luce est l’auteur d’un roman jeunesse paru chez Le Carnoplaste et intitulé Charlotte Caillou contre les Zénaïdes. Elle a également écrit une nouvelle dans l’anthologie Avenirs radieux chez Rivière Blanche. Ce roman est son premier chez Les moutons électriques ainsi qu’en imaginaire adulte.
J’ai reçu ce roman grâce à l’abonnement des moutons électriques, c’était la parution de février. Autant j’avais été séduite par la parution de janvier Sombres cités souterraines de Lisa Goldstein, autant j’ai été plus que déçue par ce roman. Ce roman avait à la base tout pour me plaire: il se passe à l’époque victorienne que j’affectionne beaucoup et la description de 4ème de couverture fait penser à Penny Dreadfull, une très bonne série sur le thème du spiritisme à la même époque. Pourtant, la magie n’a pas opéré et je me suis ennuyée en lisant ce roman qu’il me tardait de finir alors qu’il ne fait qu’à peine plus de 200 pages.
Comme toujours chez Les moutons électriques, l’objet livre est très beau, c’est un petit format carré avec une très belle couverture signée Melchior Ascaride. La couverture situe bien le roman avec une très belle illustration de la ville de Londres et des papillons qui se retrouvent d’ailleurs tout le long du roman. Le papillon géomètre est l’autre nom du papillon de nuit, ce qui peut éclairer pour la compréhension du titre, plus que le roman lui-même, malheureusement. Autant le dire, l’histoire est entièrement donnée par la quatrième de couverture qui va même plus loin que le récit du livre, car il n’est pas question de science ni vraiment d’énigme de la taille des univers. Et c’est ce qui m’a le plus dérangé dans ce roman: la faiblesse de l’intrigue. C’est creux, tout est dit dans le résumé, on attend impatiemment qu’il se passe quelque chose, d’en savoir plus sur la disparition et la mort d’Eve et tout est expédié en quelques phrases alors que l’auteure se perd dans des digressions et des trames qui n’apportent rien à l’histoire et qui apparaissent sans véritable raison.
L’ambiance du roman par contre est assez bien rendue et correspond bien à l’époque victorienne. Elle est un peu glauque et étrange allant très bien avec le thème du roman. On s’attend presque à voir apparaitre un des personnages de la série Penny Dreadfull au coin d’une scène. Le décor de la ville de Londres est aussi bien utilisé et décrit à plusieurs reprises. Et c’est d’autant plus dommage que l’histoire aie autant de consistance qu’un fantôme car l’ambiance et le décor laissaient présager du bon. Les personnages correspondent bien au contexte également. Les deux protagonistes féminines ont des liens avec le surnaturel et le mystique: l’une est médium et l’autre est « sensitive ». Le troisième personnage principal est l’Enquêteur, personnage énigmatique au possible et dont on aurait aimé en savoir plus. Sa relation avec la médium est intéressante et le personnage est de loin le plus attachant des 3 et le plus fouillé, même si on sait très peu de choses sur lui.
Le style de l’auteure est un peu particulier, il est précieux et en cela correspond au langage de l’époque mais il est parfois difficile à lire car certains passages sont trop pompeux et descriptifs sans amener grand chose. De plus, j’ai été dérangée par le changement de narrateur effectué à plusieurs reprises. L’Enquêteur utilise la première personne puis on a un point de vue extérieur pour les 2 personnages féminins et d’un coup, Mary-Gaëtane (la médium) a aussi droit d’utiliser la première personne lors d’un chapitre, ce qui fait qu’on a du mal à comprendre qui parle au début.
Beaucoup de questions restent sans réponse et l’histoire du roman tient en très peu de mots. Le rythme du livre est lent et le roman souffre de plusieurs longueurs alors qu’il est très court. Seule réussite du livre pour moi: le climat, le décor et l’époque choisie. Peut être, l’auteure a t’elle prévu de revenir dans cette univers pour expliquer certains faits laissés sans réponses mais il faudra alors une histoire beaucoup plus consistante pour me séduire.
Quatrième de couv’ :
Eve a disparu il y a cinq ans, sans laisser ni corps ni trace.
Enfuie avec un amant, d’après la police londonienne, mais morte selon l’époux inconsolable. En dépit de sa défiance, ce dernier a fait appel à une médium ; contre toute attente, Mademoiselle LaFay possède un réel talent pour joindre l’au-delà et réunit chaque année le couple pour un jour de félicité… sauf cette fois-ci : Eve n’apparaît pas.
En ces temps de misère et de richesse insolente dans la société victorienne, la vie après la mort attise les espoirs des scientifiques. Mary-Gaëtane LaFay et son amie Maisy, deux femmes audacieuses, affrontent leurs frayeurs pour résoudre un mystère entre deux mondes crépusculaires. De l’autre côté, l’Enquêteur poursuit le même dessein. La frontière qui les sépare est plus ténue qu’ils ne l’imaginaient, ce qui les unit, infiniment supérieur. L’affaire Blake révélera une énigme de la taille des univers.
Mon avis :
Autant le tout premier livre Sombres cités souterraines m’avait beaucoup plu, autant pour celui-là, ça n’a pas été la joie…
Le départ commençait bien, avec le côté « fantasy spirite » promis par la Maison d’éditions, j’étais bien intriguée. Un petit pédalage dans la semoule les 2 premiers chapitres ne comprenant pas pourquoi le jeune homme était époustouflé que l’Ancienne puisse saisir le téléphone et composer un numéro mais l’explication vient très vite, ce sont des fantômes. Ce jeune esprit se nomme l’Enquêteur, ainsi baptisé par la médium Mary car une fois mort, l’âme oublie son ancienne identité.
Pour en venir aux deux autres protagonistes, Mary et Maisy. Pour respecter les codes victoriens, Maisy est présenté au voisinage comme étant la gouvernante mais finalement c’est bien ce qu’elle fait malgré un petit don. On apprend aux 2/3 du livre qu’elle est créole il aurait été plus adéquat de le dire dès le départ car j’ai imaginé une blanche tout le long. Un petit passage délicat quand elle est décrite comme une sauvageonne à dompter qui m’a fait grincer des dents, c’est le genre de truc qui ne passe plus à l’heure actuelle, même si l’époque dans laquelle se situe l’action est très raciste. J’ai eu l’impression également que Maisy était homosexuelle mais ce n’est jamais explicité donc je ne sais pas si j’ai bien compris. Mary est une médium de talent qui a une malédiction familiale sur les épaules, toutes les femmes de sa famille avec son talent deviennent folles.
On commence l’histoire avec plein de questions, pourquoi l’esprit d’Eve ne s’est pas présentée à la séance annuelle avec son mari ? Que lui est-il arrivé il y a 5 ans ? Où se trouve son corps ? Où se trouve son mari ensuite ? Bref, ça promettait un récit haletant et pourtant…j’ai trouvé ça très longuet, en 240 pages c’est quand même un comble, le pire c’est que je peux même pas expliciter cette impression car j’ai beaucoup oublié, dommage.
En bref, je n’ai pas compris le côté « fantasy » vu qu’on est dans notre monde à l’ère victorienne, qu’il y a des humains septiques dans l’entourage proche de Mary durant son enquête et que le monde parallèle des fantômes est superposé au nôtre mais sans couleur (si je me souviens bien), est-ce que c’est ça le « fantasy » ? Bon, il y a eu d’autres avis moins catastrophiques je vous rassure, c’est juste que je suis passée royalement à côté ^^
D’autres avis chez : Boudicca, Célindanaé, et un qui va relever le niveau enfin chez Strega.
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