Love and other words

Je suis tombée sur ce roman en VO il y a déjà quelques mois et je me suis dit : il faut que je le lise à tout prix ! Evidement, quand j’ai vu qu’il allait être traduit, j’étais folle de joie. Mais j’avais un peu peur d’être déçue par rapport à mes si hautes espérances.

Finalement, j’ai adoré, adoré et adoré. J’ai été un tout petit peu déçue (mais cela se mesure en nanomètres) parce que la partie « maintenant » m’a moins emballée que la partie « avant ». Ce roman se construit un peu de la même manière que « Un bonheur imparfait » de Colleen Hoover, le récit est partagé entre le présent et le passé, mais si j’aimais autant les deux dans ce dernier, j’ai ressenti une nette préférence pour le passé dans LAOW. Après je ne dis pas que la partie « maintenant » est nulle, ce n’est pas du tout cela, au contraire, mais j’ai tellement aimé le passé que le présent me paraissait plus faible au niveau des émotions et de l’histoire (et encore, je répète, cela se mesure en nanomètre).

Sinon, on a une histoire formidable, des personnages formidables, digne de « Josh + Hazel » ! On se concentre plus sur le personnage de Macy LEA (et oui hihi) dont on a le point de vue que sur celui de Elliot et bien que j’aurais bien voulu avoir quelques fois son point de vue, je me suis autant attachée à lui. Il y a… deux points qui m’ont le plus plu. Le premier c’est l’univers du livre, de la littérature. C’est justement cette passion partagée qui va rassembler et rapprocher nos deux héros et le sujet est tenu par la suite tout le long de l’histoire et de leur relation, notamment avec le « mot préféré », que je vous laisse découvrir en lisant le roman (ne vous sentez pas forcés, mais je vous demande de le lire ;p).

Le second point que j’ai adoré, et c’est cela qui m’a attirée dans ce roman : la relation entre Elliot et Macy. Vous savez (ou pas) à quel point j’aime les relations meilleurs amis – amour, avec VOSA, The Silent Waters, Ne crois pas que tu m’aimes et… Love and other words ! En effet, depuis qu’ils se sont rencontrés, Elliot et Macy sont meilleurs amis, bien qu’ils ne se voient que lorsque Macy vient en week-end ou vacances avec son père dans la maison voisine de celle du garçon. Voilà la raison pour laquelle j’ai autant aimé le passé dans le roman. Nous suivons ainsi l’évolution de leurs sentiments et ARGH c’est juste trop mignon, je vous asssure !!!

J’ai trouvé les personnages très bien travaillés, complexes, notamment, comme je le disais plus haut, celui de Mace, qui fait face à l’adolescence et la perte de sa mère dans la partie « passé ». Elle m’a beaucoup touchée et émue, j’avais envie de l’épauler, mais vu que je ne peux rentrer dans le livre (pas encore, pas encore), Elliot l’a fait à ma place : Merci Elli !

L’histoire est haletante, j’y ai été prise directement et avec une seule question en tête : que s’est-il passé ? Que s’est-il passé pour que, je cite le résumé : « il ne le brise le soir-même où il lui déclarait son amour. ». Et ainsi, nous sommes plongés dans le doute, les hypothèses affluant à tout vitesse, jusqu’à ce que tout se précipite, le présent et le passé se rejoignent presque et on a une réponse.

Les plumes de Christina Lauren (à quatre mains !) est toujours aussi puissante, encore plus que J+H ou encore Roomies, qui sont les deux romans que j’ai lu d’elles. Elles nous absorbent dans cette histoire, jouant avec notre cœur, s’amusant à le briser puis, doucement, le recoller.

Pour finir, un récit bouleversant où des thématiques fortes, comme la perte d’un être cher apparaissent. Un roman qui se lit d’une seule traite, dont la romance est un sujet principal, mais pas que. Et, accompagnés de deux personnages hors-normes, passionnés par la littérature, les mots, les phrases, vous devriez beaucoup aimer leur histoire.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Voulez-vous le lire ? Connaissez-vous l’auteure ?