Helstrid
  • Date de parution 21/02/2019
  • Nombre de pages 128
  • Poids de l’article 134 gr
  • ISBN-13 9782843449444
  • Editeur BELIAL
  • Format 178 x 120 mm
  • Edition Grand format
Avec IA et Robots Space Opéra et Planet Opéra Ouvrage de référence de l'auteur

Helstrid

3.43 / 5 (218 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Certains mondes ne sont pas faits pour l'humanité : Helstrid est de ceux-là. Des températures de -150 °C ; des vents de 200 km/h ; une atmosphère toxique. Pourtant, la Compagnie tient à exploiter ses énormes ressources en minerai, appâtant les volontaires à l'exil à grand renfort de gains conséquents. Des hommes et des femmes à l'image de Vic, qui supervise le travail de prospection et d'exploitation des machines. Un job comme un autre, finalement, et qui vaut toujours mieux que d'affronter son passé laissé sur Terre... Jusqu'à ce que le porion soit contraint d'accompagner un convoi chargé de ravitailler un avant-poste à plusieurs centaines de kilomètres de la base principale. Un trajet dangereux, mais les IA sont là pour veiller à la bonne marche des véhicules suréquipés et à la protection du seul humain embarqué. Dans pareilles conditions, tout ne peut que se passer au mieux...

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  • Date de parution 21/02/2019
  • Nombre de pages 128
  • Poids de l’article 134 gr
  • ISBN-13 9782843449444
  • Editeur BELIAL
  • Format 178 x 120 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Avis flash

Dès le début, c’était mal parti. Parce que l’idée de départ selon moi n’a aucune crédibilité. On est sur une planète toxique, infernale, où l’humain n’a pas sa place. Bon, il y est quand même, pour exploiter les ressources : soit. L’intrigue se construit sur la mission de Vic, qui doit accompagner un convoi à l’autre bout de la planète. Il est assisté d’une IA. Enfin, non, justement. Il se trouve que les IA dans cet univers sont hyper développées et s’occupent de tout. Vraiment tout. Dans cette mission, la valeur ajoutée de Vic est égale à 0. L’IA aurait très bien pu tout gérer toute seule. Alors pourquoi, que diable, envoyer un bonhomme faire le travail d’une machine plus performante, efficace, qui ne risque pas, elle, de s’enliser dans les ennuis ? Je ne sais pas et ce n’est pas interrogé.

Dès le départ, donc, j’ai trouvé que ça manquait de cohérence. Ça ne tient pas debout, cette affaire. D’ailleurs, le personnage ne sert à rien. Vraiment à rien. Donc forcément, pour meubler, il se plaint, il pleurniche, il se rappelle sa vie de merde d’avant, se lamente du départ de sa compagne. Malgré le rythme trépidant de cette mission foireuse et le rythme narratif qui alterne présent et souvenirs, j’ai trouvé tout cela bien long, bien chiant, et bien vide.

Sans compter les pages où est développé à foison un bon male gaze de beauf. Alors oui, Vic est un beauf, donc son point de vue ne peut pas être différent. Mais j’avoue que j’en ai autant assez des persos féminins nuls que des persos masculins nuls. Quel manque d’imagination, saperlipopette.

Alors je ne jette pas tout : ça se lit vite et bien (je suis en revanche assez déçue par l’écriture qui m’a semblé très commune), et la fin est intéressante (mais très vite torchée – dommage, parce que c’était précisément là que je trouvais enfin quelque chose à creuser). Bon, je ne jette pas tout m’enfin c’est pas glorieux quand même. C’était mon premier Léourier, il y en aura peut-être d’autres, mais là, mauvaise pioche 🙁

Helstrid est le numéro 17 de la collection une heure lumière des éditions Le Bélial consacrée aux romans courts et la troisième parution d’un auteur français après Dragon de Thomas Day et Issa Elohim de Laurent Kloetzer. Helstrid est un roman de science-fiction, plus particulièrement un planet opera et le nom de la planète où se situe le roman.

Helstrid est une planète aux conditions extrêmes où l’homme ne peut pas vivre. Des vents violents soufflent et les températures atteignent des niveaux très bas. Mais la planète contient des minerais que l’homme veut exploiter. La compagnie offre aux volontaires de fortes sommes pour se rendre sur Helstrid et y travailler quelques temps. Pour s’y rendre, il faut un long voyage en étant endormi à bord d’un vaisseau. Ils sont quelques volontaires à travailler sur la planète avec le meilleur de la technologie. Parmi eux, se trouve Vic dont le travail est de superviser la tache de prospection et d’exploitation des machines. Vic va devoir entamer un voyage pour ravitailler un avant-poste loin de la base principale. Le trajet est dangereux à cause des conditions climatiques de la planète mais Vic est secondé par des Intelligences Artificielles qui veillent sur lui.

En théorie tout doit bien se passer, mais bien entendu le récit ne se passe pas en théorie mais sur Helstrid et une succession de catastrophes va se produire et affecter le trajet effectué par Vic. Le souci est qu’on ne sait pas vraiment d’où viennent ces catastrophes qui arrivent quasiment coup sur coup. Le récit prend ainsi vite une tournure de récit de survie et on un peu l’impression d’assister à un mélange entre Gravity et un récit se passant sur Hoth la planète des glaces.

L’idée de mettre en scène un huis-clos sur une planète aux conditions climatiques si extrêmes est intéressante et bien traitée. Helstrid apparaît ainsi comme véritablement hostile et menaçante. Les descriptions de la planète sont très belles et apportent une part de rêve bienvenue. Certains passages sont remarquablement écrits, la plume de Christian Léourier étant très visuelle.

Comme le récit est sous forme de huis-clos, il n’y a quasiment qu’un seul personnage dans la novella. Le problème que m’a posé le roman est que ce personnage est très vite lassant par ses états d’âme d’amoureux transi. Au début, on a un peu de peine pour lui, puis ses souvenirs concernant son amour perdu sont trop souvent répétés et il en devient énervant. C’est dommage étant donné qu’il est le seul présent tout au long du récit.

Par contre, le roman est intéressant sur un autre point: le traitement des Intelligences artificielles avec la présence d’Anne-Marie ( l’IA du camion dans lequel se trouve Vic, les IA ayant des prénoms féminins). Celle-ci apporte un contre point étonnant au personnage de Vic ainsi que des questionnements sur la relation entre les IA et les hommes. L’homme est-il encore nécessaire quand des IA atteignent un tel degré de technologie et de performance? Qu’est ce qui différencie un être humain d’une IA quand on voit les discours tenus par Anne-Marie? Anne-Marie finit d’ailleurs par devenir un personnage plus intéressant que Vic.

Helstrid offre ainsi une lecture plaisante mais ne figure pas parmi mes préférées de la collection une heure lumière. La découverte de cette planète hostile et de ces paysages est enivrante. L’écriture soignée et visuelle de l’auteur nous emporte au sein de ce voyage mais le personnage principal gâche un peu le plaisir pris lors de cette découverte.


Avant qu’on commence, il faut savoir que je n’y suis pour rien. Je n’ai pas décidé de parler de la collection Un-Heure-Lumière deux jours de suite. Remarquez, je m’en plains pas hein, mais on pourrait commencer à douter de ma partialité à ce sujet.

Seulement voilà, il s’avère que Le Bélial et ses auteurs ont été récompensés de deux prix d’affilée au festival de science-fiction des Utopiales. Le prix Julia Verlanger hier pour Les Meurtres de Molly Southborne, de Tade Thompson ; et donc aujourd’hui, Helstrid, de Christian Léourier, récompensé du prix Utopiales, tout simplement.

Avant de vous expliquer exactement pourquoi ce prix est amplement mérité et pourquoi il est lui aussi dans mon Top 5 de cette merveilleuse collection, encore un petit clin d’œil (j’en ferai systématiquement un, soyez prévenus) à Aurélien Police, qui confirme à chaque couverture son insupportable talent.

Mais concentrons nous sur le texte. Nous sommes ici plongés dans l’esprit d’un homme chargé d’accompagner de l’intérieur un convoi de ravitaillement composés de trois voitures pilotés par des IA sur un parcours dangereux entre deux stations de surface sur la planète inhospitalière Helstrid.

Toute l’histoire se concentre plus précisément sur la discussion entre notre protagoniste et l’IA chargée du véhicule dans lequel il est embarqué, tournant autour de leurs accords et divergences, influencés d’un côté par la programmation de l’IA et le passé difficile de cet homme qui en est venu à venir travailler sur Helstrid, un caillou invivable seulement utile à l’extraction de ressources à destination du reste de l’Humanité. Voilà pour l’intrigue, inutile d’en dévoiler plus.

Or, si ce texte à l’époque m’a autant séduit, ce n’est pas tant pour l’intrigue que la façon dont elle est racontée. Aucune audace particulière dans la façon d’écrire, simplement une plume d’une précision et d’une beauté sans égales. Christian Léourier est un écrivain des sentiments, un peintre de l’instant. Jamais ou presque avant ou après lui, je n’ai encore rencontré un écrivain capable d’une telle capacité à saisir une émotion et à la coucher sur le papier avec une telle virtuosité. (Preuve en est le prix Elbakin qu’il a reçu cette année pour le magnifique premier tome du Diseur de Mots chez Critic, j’y reviendrai sans doute). Tellement de moments de grâce, d’instants privilégiés qui nous plongent au cœur de cette histoire qui en elle même ne devrait pas tant nous émouvoir, mais qui y parvient par la seule force de sa candeur et de sa puissance évocatrice.

Helstrid, c’est la preuve qu’un cadre réaliste n’est pas indispensable à la catharsis ou à la réflexion. Quand la conscience, le souffle, la sensibilité sont au service des personnages et de ce qu’ils expriment, au delà d’eux même, on y retrouve la force des plus grands textes, tout genre confondu. Helstrid est un grand texte parce qu’il s’affranchit de son cadre pour nous livrer quelque chose d’universel, dont tout le monde sans exception peut tirer quelque chose qui l’aura touché, sans compter qu’il se permet, en passant, le luxe de conceptualiser quelques idées avec une originalité et une fraîcheur magistrales. Le genre de texte auquel on repense avec émotion, en s’en rappelant un instant, dont on ressent le besoin de le partager, pour justement partager le plaisir d’y revenir.

Et c’est aussi pour ça que j’ai un grand plaisir à partager ce texte avec vous. Parce qu’il a laissé ses traces chez moi et que j’en suis très heureux. Certains aiment à dire Carpe Diem, moi, grâce à Christian Léourier, j’aime à dire que « Seul le présent a le visage de l’éternité ».


Helstrid, planète éloignée de la Terre, caillou gelé, siège de tempêtes dévastatrices. Mais Helstrid possède des gisements de minerais précieux dont on ne saura rien, ce qui est bien dommage car c’est leur présence qui justifie la venue de notre protagoniste sur ce monde.


Vic s’est engagé sur Helstrid après une déception amoureuse : le voyage prend vingt-cinq ans, la plupart du temps cryogénisé, et il est certain de ne pas retrouver son ex-compagne Mai à son retour, compagne qui l’a quitté sans explications. Seule une poignée de gens vit et travaille sur Helstrid. La vie morne et confinée, à l’abri du climat et de l’atmosphère toxique, n’est pas réjouissante. Son chef lui demande d’aller ravitailler un avant-poste. Vic va donc traverser cet enfer glacé, en espérant seulement battre le record de vitesse pour pimenter son quotidien ennuyeux à bord d’« Anne-Marie », le véhicule doté d’une IA programmée pour la réussite de la mission et la protection des êtres humains.


Rien ne va se passer comme prévu.


Le récit démarre sur une exposition de la situation de Vic puis le début de son voyage, très bien retranscrits mais longs pour une novella, et on se demande quand l’enjeu va arriver. Puis la catastrophe survient enfin, suivie par des péripéties où la tension monte. Alors que les forces naturelles s’acharnent contre le véhicule, Vic supporte mal de dépendre de l’IA Anne-Marie pour s’en sortir.


Le récit mêle le scénario catastrophe aux relations homme-IA, avec un Vic mal embouché et une IA bienveillante et agaçante tout à la fois. La fin n’est pas celle qu’on pourrait attendre, bien au contraire, alors qu’elle est cohérente. Tant mieux : j’aime être surprise.


J’ai un regret, toutefois : l’auteur décrit certains phénomènes naturels étranges, en précisant qu’ils n’étaient jamais arrivés… et on n’en saura jamais plus, alors qu’ils sont la raison du retournement de situation. J’ai été frustrée. J’ai vu depuis que certains allaient très loin dans l’interprétation de la nouvelle (par exemple sur le forum du Bélial), mais c’est une autre histoire.


Ça n’en reste pas moins une lecture intéressante pour un récit court, assez marquant dans la description de l’univers.

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