Journal d'un vieux dégueulasse
  • Date de parution 25/02/1998
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 175 gr
  • ISBN-13 9782253143840
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Biographies, Mémoires Anglo-Saxon Romans étrangers

Journal d'un vieux dégueulasse

3.92 / 5 (1190 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Livre-culte, qui annonce aussi bien Contes de la folie ordinaire que l’ultime Pulp. En vérité, tout Bukowski est déjà dans ce Journal d’un vieux dégueulasse. Gérard Guegan, qui contribua en France à sa découverte, s’est chargé d’en assurer une nouvelle traduction et d’en donner la version intégrale.De quoi s’agit-il ? Du bloc-notes que tint, dès 1967 dans un magazine underground, un esprit libre, sceptique, mais furieux. Jusqu’alors poète confiné dans des tirages confidentiels, Charles Bukowski, l’écorché vif, mit à profit cette audience soudaine et régla ses comptes avec l’univers tout entier. Avec son père, sa mère, ses copains d’école, comme avec les puissants, qu’ils siègent à la Maison Blanche ou à Wall Street. Avec les paris truqués comme avec les truqueurs de la révolution. Sans oublier ces arbitres du bon goût littéraire qui l’avaient si souvent méprisé.Ainsi, au rebours des habituels cireurs de pompes, Bukowski n’hésite pas à faire les poches à Henry Miller, même s’il en camoufle, par un reste de sympathie, l’identité. En revanche, quand il s’en prend à Genet, Ginsberg, Burroughs, alors porte-drapeaux du mouvement étudiant, il frappe fort et sans pitié. Un seul trouve grâce à ses yeux : Neal Cassady, l’ami et le modèle de Kerouac. Sans doute parce que Neal était un prolétaire et un déchireur de fausses certitudes. Tout comme lui, qui interpelle l’éternité avec les mots de tous les jours.

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  • Date de parution 25/02/1998
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 175 gr
  • ISBN-13 9782253143840
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

"Je suis un homme frigorifié", nous confie Charles Bukowski dans son "Journal d'un vieux dégueulasse", qui n'est d'ailleurs pas à proprement parler SON journal, mais la compilation de chroniques qu'il rédigea pour le magazine underground Open City à la demande de son ami John Bryan qui en était le créateur.

Et s'il accepta cette proposition, c'est parce que John ne lui imposa ni contrainte ni censure.


Il en résulte une suite de textes relativement courts, dans lesquels l'auteur dépeint les scènes de vie quotidienne (fortement inspirées de la sienne) d'une humanité crasse, miséreuse, qui vit en marge d'une société américaine basée sur la sacro sainte réussite matérielle.

Les petits boulots sous-payés, parfois dangereux, les chambres minables, insalubres, le manque de considération, l'absence de projets d'avenir, l'alcoolisme, le sexe sale, tout cela, Bukowski le dépeint "de l'intérieur", si j'ose dire. A l'inverse de ces écrivains qu'il méprise, qui "descendent" dans la rue, ainsi qu'il le dit lui-même, pour se rapprocher du peuple, lui EST un homme de la rue. Dans son "Journal", c'est lui qu'il raconte, ce sont ses tripes qu'il étale, et tant pis si le résultat est peu ragoûtant... On ne peut pas reprocher à Bukowski de vouloir faire dans l'esthétisme. La réalité qu'il nous livre est crue, sordide, et, en effet, dégueulasse !

Au point, à certains moments, de m'être sentie lassée par la récurrence des scènes de soûleries, vaguement écœurée par la vulgarité du style, et irritée par les réflexions misogynes qui émaillent régulièrement le récit.


Ceci dit, crudité et poésie n'étant pas incompatibles, je me suis peu à peu laissée prendre au rythme de l'écriture de Bukowski, certes abrupt mais c'est justement ce qui fait son charme, et à son écriture flamboyante de sincérité.


Revenons-en à cette notion d' "homme frigorifié", que l'auteur emploie dans l'une des chroniques qui évoque la maltraitance dont il fut victime, enfant, de la part de son père. Pour se protéger de la violence paternelle, puis de celle du monde en général, il s'est forgé une carapace d'indifférence à la douleur, physique aussi bien que psychologique. Est-ce ce détachement qu'il prend vis à vis des atteintes dont il est la cible, des coups durs, qui lui permet de porter sur la société qui l'entoure ce regard acéré, désabusé et en même temps comme désincarné, déshumanisé ? Il ne se laisse séduire ni par les propositions consensuelles d'une société hypocrite et pudibonde, qui fait s'engouffrer les individus dans un système aliénant et abêtissant, ni par la propagande des divers courants révolutionnaires, puisque ceux qui veulent changer les choses, lorsqu'ils arrivent au pouvoir, succombent bien vite aux sirènes du pouvoir...


"Journal d'un vieux dégueulasse" révèle le dégoût d'un homme atterré par la misère intellectuelle de ses contemporains, et de la nature humaine en général.

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