Je reste roi d'Espagne
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
La plongée dans l'automne vous épuise ?
Le manque de lumière vous déprime ?
La crise et la morosité ambiante vous angoissent ?
Fuyez les rabats-joie, boudez les anti-dépresseurs, débranchez la télévision, éteignez la radio... et LISEZ CARLOS SALEM !
Ne vous y trompez pas : vous trouverez "Je reste roi d'Espagne" au rayon polars de votre librairie, mais ce n'est pas pour cela que ce récit est noir, bien que ses héros connaissent leur lot de soucis, voire de graves problèmes, le narrateur en tête.
On pourrait même reprocher à ce dernier de manquer cruellement d'humour : José Arregui a quitté la police madrilène suite à la mort de sa compagne Claudia, survenue quelques années auparavant, et dont il ne s'est toujours pas remis. Il a monté, avec son ami Maximo Legrand, une agence de détectives privés. Parce qu'il est malheureux, déprimé, Arregui est râleur et susceptible. Il a de curieuses habitudes, comme celle, par exemple, qui consiste à s'enfermer dans une cabine de sex-shop lorsqu'il a besoin de se creuser la cervelle sur une affaire en cours !
Un coup de fil du ministre de l'intérieur, lui demandant de retrouver le roi d'Espagne -qui aurait fugué-, va bousculer sa morose routine...
Assez vite, notre détective retrouve, sur une plage portugaise, sa majesté Juan Carlos. Commence alors pour cet improbable duo, poursuivi par une brute décérébrée qui suscite chez Arregui une terreur sans nom, un road-movie hilarant, au cours duquel les compères vont faire d'improbables rencontres et traverser une Espagne rurale, dont le caractère caricatural donne le sentiment qu'elle n'a pas évolué depuis des décennies.
Le roi, en héros bougrement sympathique, se montre fantasque et pétulant, mais aussi fort patient et magnanime avec ce bougon d'Arregui.
Il y a certes, dans "Je reste roi d'Espagne", de vrais méchants, une vraie intrigue policière, et des scènes d'action parfois très violentes, mais le ton burlesque de l'ensemble, le rythme endiablé de l'intrigue, font que l'on rit bien plus que l'on ne frissonne à la lecture de cet excellent roman qui ne se prend jamais au sérieux !
Qui pourrait écrire un polar dont un des personnages principaux est … le roi d’Espagne ? Encore mieux, qui serait capable d’en faire un personnage émouvant, drôle, attachant sans tomber dans le pastiche, le foutoir à la Casino Royale ou le machin agiographique illisible ? Personne ? Si ! Carlos Salem, l’homme capable de ressusciter Carlos Gardel revient, et revient fort avec Je reste roi d’Espagne.
José Maria Arregui est détective privé à Madrid. Avant il était flic, et même bon flic, mais depuis que sa fiancée est morte, assassinée sans qu’il ne puisse rien y faire, il a quitté la police et a monté une agence avec un ami. Il s’apprête, une fois de plus, à ruminer sa déprime pendant les fêtes de Noël quand il est contacté le ministre de l’intérieur : le roi a disparu depuis plusieurs jours, sans donner de nouvelles, et seul Arregui qui lui a sauvé la vie cinq ans plus tôt peut le retrouver. Commence alors une errance poétique entre Portugal et Castille. Poétique mais aussi animée car si Arregui veut retrouver le roi pour le ramener chez lui, certains semblent vouloir lui faire la peau.
Quel beau personnage que ce roi. Plus cool qu’un personnage d’Elmore Leonard, pas maniéré pour un sou ! D’ailleurs, voilà comment se passe la rencontre :
« – Bonsoir, Arregui,
Et je réponds :
– Bonsoir, roi. »
Et nous voilà dans un Carlos Salem pur jus, dans la lignée délirante, poétique, humaine, nostalgique et drôle de Aller Simple.
Cette fois, durant toute la première partie, Arregui et le roi se promènent dans une Espagne rurale où le temps semble s’être arrêté, où on paie toujours en pesetas, où on homme parti trente ans auparavant ne surprend personne en revenant d’un coup. On y croise des personnages qui pourraient s’être échappés du désert marocain du précédent roman : un compositeur qui cherche au volant d’une Rolls une symphonie égarée ; un prophète capable de voir le passé ; une brebis monarchiste …
On y voyage surtout en compagnie d’un roi d’Espagne terriblement simple, humain et attachant. Terriblement patient aussi, car Arregui n’est pas toujours facile à vivre. C’est beau, nostalgique, poétique, parfois effrayant et très souvent drôle. C’est émouvant comme un tango, ça serre la gorge comme un fado, c’est plein de saudade …
Puis on se retrouve à Madrid en compagnie … Soldati et Rincon, les deux personnages d’Aller simple. Et tout s’accélère, en musique et en castagne, dans un feu d’artifice mexicano-argentin, où les rancheras tiennent la dragée haute aux tangos. Comme Arregui semble en difficulté, un certain Paco Taibo II vient prêter main forte, les méchants morflent, le héros sauve l’Espagne et l’amour triomphe ! Viva !!
Ajoutons que, mine de rien, cela dit beaucoup de choses plus profondes qu’il n’y parait sur la responsabilité, la peur de vieillir, l’amour, l’amitié, le doute, la trahison, le pouvoir … Après ça, si vous ne vous précipitez pas pour l’acheter et le lire, je ne sais plus quoi faire …
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