Attends-moi au ciel
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l’avis des lecteurs
En 2009 les lecteurs de polars découvraient, avec étonnement et ravissement, un auteur au look de pirate, capable de ressusciter Carlos Gardel, de mettre en scène le roi d’Espagne ou de nous faire partager la vie du petit frère de Jésus. Entre autres joyeusetés. Cette année Carlos Salem revient nous chanter des boléros dans Attends-moi au ciel.
Piedad de la Viuda (tout un programme !) est à quelques jours de la cinquantaine quand elle se rend compte que son mari, récemment décédé, non content de la cocufier pendant des années, a également dilapidé la fortune héritée de ses parents (de ses parents à elle), et s’apprêtait à s’envoler, le jour même de ses cinquante ans, avec une jeune ukrainienne.
Ca fait beaucoup. Et ça peut faire vaciller une vie de piété (piedad) et de confessions. Surtout que notre héroïne a un corps à se damner, ayant très peu servi, des études d’économie brillantes, et une immense revanche à prendre sur la vie. Quand elle découvre dans les papiers de son défunt mari, une sorte de jeu de piste pour retrouver une partie de l’argent, elle se lance à corps perdu (mais pas pour tout le monde) dans une quête dangereuse, parfois torride, et maintenant sans pitié (piedad encore). Et malheur au bas de front qui fera l’erreur de prendre encore Piedad pour une cruche.
On est dans du Carlos Salem 100 %. Il me suffirait presque de dire que ceux qui aiment peuvent y aller les yeux fermés, et ceux qui sont hermétiques peuvent s’abstenir.
Mais je vais faire un petit effort, au cas très improbable où certains d’entre vous n’aient jamais lus de bouquins de l’énergumène. Carlos est donc capable, de façon totalement invraisemblable, mais néanmoins totalement cohérente de faire vivre Gardel et de lui donner envie d’assassiner Julio Iglesias (Aller simple), d’envoyer un tueur à gage en vacances avec ses enfants dans un camp de nudistes où il doit honorer un contrat (Tuer sans se mouiller), de faire se croiser un magouilleur argentin, Paco Ignacio Taibo II et le roi d’Espagne (Je reste le roi d’Espagne) ou de suivre la carrière du plus jeune fils de Dieu dans les émissions de téléréalité (Le plus jeune fils de Dieu).
Personne ne devrait donc s’étonner qu’il puisse transformer un veuve de cinquante ans, de grenouille de bénitier engoncée dans des tenues de bonne sœur en une bombe qui dézingue à tour de bars tous ceux qui lui manquent de respect et carbure au Southern Comfort et au Cohibas, tout en chantant des boléros.
Personne ne devrait non plus s’étonner que l’on suive ses aventures avec passion (c’est la moindre de choses), le sourire aux lèvres, ni qu’à l’arrivée on s’aperçoive que, derrière la blague, il y a le tableau pas si exagéré que ça de la condition des femmes, en Espagne (et pas uniquement en Espagne).
Alors certes, les solutions du couple Carlos/Piedad sont un poil expéditives, mais cela s’appelle du défoulement, et ça fait vraiment du bien. Désolé pour ceux qui ont déjà trop de livres à lire, mais il faut impérativement ajouter celui-ci.
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