La Cité des lames: Les cités divines - tome 2
  • Date de parution 24/09/2024
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 794 gr
  • ISBN-13 9782226485915
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 213 x 154 mm
  • Edition Grand format
Dark Fantasy Moins de 6 mois

La Cité des lames: Les cités divines - tome 2

4.37 / 5 (26 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Il y a une génération, la ville de Voortyashtan était le fief du dieu de la guerre et de la mort, le lieu de naissance de redoutables sentinelles surnaturelles qui ont tué et asservi des millions de personnes. Mais c'était avant. Aujourd'hui, le dieu est mort et la ville est en ruines, un désert de violence sectaire et de soulèvements sanglants. Il est donc tout à fait logique que le général Turyin Mulaghesh, héroïne nauséabonde de la bataille de Bulikov, criminelle de guerre présumée, alliée du Premier ministre Shara Komayd, soit exilée ici, mais elle ne se contente pas de passer ses journées dans cet enfer jusqu'à la retraite. Elle est chargée d'une dernière mission : retrouver un agent secret de Saypuri qui a disparu. Le problème, c'est que ce vieux soldat n'est pas sûr d'avoir encore ce qu'il faut pour être l'héroïne...

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  • Date de parution 24/09/2024
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 794 gr
  • ISBN-13 9782226485915
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 213 x 154 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Les romans de Robert Jackson Bennett sont toujours un petit événement. Ce tome 2, suite de La Cité des marches que j’avais adoré, est excellent. On y suit Mulagesh, générale en pré-retraite, qu’on vient chercher pour enquêter sur une disparition dans la ville de Voortyashtan, cité située aux confins du monde, peuplée de barbares à peine soumis à l’empire de Saypur. Autant dire que Mulagesh n’a aucune envie d’y séjourner. Et pourtant, une fois sur place, elle va découvrir un métal aux étranges pouvoirs peut-être lié à un dieu, pourtant éradiqué depuis longtemps…

C’est donc un personnage secondaire issu du premier tome que l’on suit ici et je l’ai adoré. Mulagesh est irascible, cynique et pugnace. J’ai beaucoup aimé son humour dont ses uppercuts verbaux qu’elle distribue avec ironie. C’est un personnage très intéressant dont on apprend les failles et côtés sombres au fil des pages.

Le world Building du roman est toujours aussi bon. L’empire de Saypur a basé son pouvoir sur l’éradication de toutes formes de religion. C’était le présupposé du premier tome. L’auteur réitère ici et approfondit son univers. Il tire sur les fils de ce monde renvoyé à ses propres limites dans cette ville isolée de tout, au bord de la rupture avec l’empire de Saypur.

Enfin l’intrigue est super et bien gérée. Aucun temps mort, un rythme intéressant qui maintient l’attention du lecteur et des révélations au fil du roman. Il y a tout dans ce roman: du suspens, de la profondeur. Les moments de tension alternent avec des instants dédiés aux émotions. On ne s’ennuie pas un seul moment.

J’attends donc le troisième tome de cette saga avec impatience pour savoir où nous mènera l’auteur.

ous vous souvenez de La cité des marches ? Le monde a basculé. Autrefois mené par les divinités (au nombre de six). Ceux de Saypur et ses îles étaient réduits en esclavage. Puis ils ont trouvé une arme pour abattre les Dieux, toute trace de divinité a disparu, et maintenant c’est Saypur qui mène le monde et a conquis le Continent.

Nous sommes quelques années après le premier volume. Dans la cité de Voortyashtan, ancienne capitale de la déesse de la guerre et de la mort, une agente de Saypur a disparu. La Première Ministre Shara Komayd sort donc de sa retraite éthylique l’ancienne générale Turyin Mulaghesh pour l’envoyer enquêter, en toute discrétion, et sous prétexte de tournée des bases militaires. Une enquête qui va se compliquer alors que s’épaissit l’effrayante ombre de Voortya. Et pourtant tout le monde le sait, elle est morte et bien morte. A moins que …

Encore une fois Robert Jackson Bennett se révèle être un raconteur d’histoire exceptionnel, qui attrape la lecteur dès les premières pages et ne le lâche plus. Ajoutez un réel talent pour créer des personnages, un univers toujours étonnant et cohérent, et vous avez le parfait page-turner si vous souhaitez vous faire plaisir.

Et comme toujours aussi chez cet auteur ce n’est pas dépourvu d’une certaine réflexion. Qui tourne ici autour du pouvoir, des croyances et de la guerre. Bref, c’est très bien et vivement le troisième.

Dans La Cité des Lames, on retrouve l'univers postapocalyptique marqué par la disparition des dieux de Robert Jackson Bennett. On plonge donc dans un monde en reconstruction fortement meurtri et où demeure un héritage divin très prégnant. Celui-ci est autant vénéré qu'il est honni. Sa puissance en fait une magie dévastatrice fortement convoitée entre ces lignes. A chaque cité explorée, une nouvelle facette est découverte. Ainsi, dans La Cité des Lames, elle s'incarne surtout dans des épées qui renferment les âmes des disparus. Il s'agit ici surtout de guerriers du passé qui refusent que leurs sacrifices soient oubliés. Ceux-ci constituent un formidable réservoir de pouvoir fort utile pour la divinité qui souhaiterait reprendre le pouvoir par le truchement de la guerre et des massacres qu'elle a toujours incarnés.

Robert Jackson Bennett laisse donc s'exprimer une magie envoûtante pour colorer son univers d'un puissant enchantement. Ingénieux et insolite, le pouvoir qui prend cadre dans ce décor est pour le moins explosif. 

Il a également l'intérêt de mettre en lumière des problématiques très actuelles. La première d'entre elles n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de la guerre qui semble totalement inhérente à l'histoire de l'humanité et à la construction des sociétés. 

Robert Jackson Bennett émet une critique acerbe des ravages des conflits influencés par des politiques répondant bien trop souvent à des intérêts individuels. Il évoque également les dangers des conflits mondiaux faisant clairement référence à la Troisième Guerre mondiale qui nous guette. 

En outre, en choisissant de donner la primeur à une haut gradée de l'armée qui reprend du service, l'auteur nous parle autant du sujet des vétérans que de la vieillesse. Il casse volontairement les codes du genre qui se plaît à toujours employer de jeunes et fringants protagonistes pour mener la quête et privilégie plutôt ici des personnages nettement plus expérimentés avec un riche passé. Cela donne une vraie profondeur à l'histoire. Il y est, d'ailleurs, pas mal question de douleur et des limites notamment du corps, mais aussi de maturité et de sagesse. C'est un texte qui fait la part belle aux souvenirs et à l'importance de les transmettre. La mémoire est un savoir précieux qui permet de progresser surtout si on ne répète pas les mêmes erreurs. 

La Cité des Lames nous offre une errance dans le passé pour mieux préparer l'avenir et ne pas se laisser distraire par le chant des sirènes louangeant un soi-disant glorieux passé.

Plus que d'avoir imaginer un monde qui bruisse d'une vraie singularité, Robert Jackson Bennett a parsemé son récit de réflexions sociétales et environnementales fort intéressantes. 

D'autre part, on apprécie bien volontiers cette nouvelle protagoniste très nature et au caractère bien trempé. Elle est rafraîchissante presque malgré elle car sa franchise la rend finalement fort attachante. Pleine de courage et de droiture, elle est une femme à poigne qui sait se faire entendre quand il faut et a suffisamment de ténacité pour mener à bien les missions qu'elle s'est fixées ou qu'on lui a assignées. 

Pour conclure : 

Avec La Cité des Lames, Robert Jackson Bennett continue de nous régaler avec des intrigues tissées de complots ayant pour cadre un monde décadent. C'est une série très réussie !


J’ai préféré ce tome au précédent. L’intrigue était moins flou que dans le premier tome ou finalement c’était plus l’enjeu politique qui était fascinant que l’enquête en elle même.

Dans ce monde, il y a plus de 60 ans maintenant, un homme et son peuple, les Saypuri, se sont révoltés contre les dieux qui les maintenaient en esclavage. Aidés de la technologie ils les ont tués et sont revenus victorieux, prenant contrôle du continent entier. Mais avec la disparition des dieux des fléaux inconnus sont arrivés et ont répandu le chaos, tels que des épidémies, un gros changement climatique (le climat était régulé pour être idéal par les dieux, du coup sans leur contrôle il reprend violemment son cours normal), sans parler de la disparition de tous les artefacts magiques et miraculeux qui géraient la vie quotidienne des habitants.  

Ce tome se déroule 5 ans après la fin du précédent. En dehors du fait de suivre des personnages récurrents, les intrigues des deux tomes n’ont aucun lien entre elles.La ville de Voortyashtan est surnommée la ville des épées. Non seulement de par sa géographie, entourées de pics, mais aussi parce qu’elle était la ville de la déesse de la guerre et de la mort, Voortya. Ceux qui la vénéraient étaient des guerriers, on les récompensait en leur donnant une épée magique qui a force d’utilisation finissait par contenir leurs âmes et était capable de tout trancher, multipliant la force de son porteur. Toutes les épées ont bien sur disparues avec la mort de la déesse mais la situation sur place est loin d’être stable.

Les tribus de guerriers des montagnes ayant été bien plus épargnées que celles des cotes qui ont pris la destruction de leur déesse de face, elles sont toujours actives et n’aiment pas du tout voir les Saypuris tout diriger. Du coup les attentats contre les militaires sont fréquents malgré les réunions fréquentes des chefs pour discuter et trouver des solutions à leurs problèmes.

La dessus les Saypuris ont décidé que la baie de la ville était le lieu idéal pour construire le plus gros port du continent. Le climat se dégrade de plus en plus vite dont le temps presse car les températures baissent et ils ont calculés que bientôt cette ville serait la seule à ne pas être recouverte de glace la majorité de l’année. Cette précipitation leur apporte encore plus de souci car en fait le port doit être construit par dessus l’ancienne capitale qui a sombré dans l’océan avec la mort de sa déesse, tuant tout ses habitants à l’époque. Bien sur ça fait bondir encore plus les tribus qui pensent qu’on déshonore leurs ancêtres.

Si je prends autant de temps pour vous expliquer la situation c’est parce que comme dans le premier tome elle est bien sur au cœur de l’intrigue. Revenons au temps présent et à l’histoire de ce tome.

Suite à la bataille du tome précédent, la général Mulaghesh a prit sa retraire. Mais elle doit reprendre du service, contrainte et forcée par Shara (le personnage principal du tome précédent qui est bien monté en grade depuis). Elle lui demande de se rendre à Voortyashtan pour enquêter sur la disparition d’une de ses agents. Celle ci enquêtait sur un étrange métal qu’on a découvert dans les collines à coté de la ville. Ce métal a des propriétés qui sont inexplicable par la science actuelle, et du coup Shara soupçonnait un autre cas du divin caché.

La disparition de l’agent rend l’enquête d’autant plus urgente !

J’ai franchement bien apprécié l’enquête. On est clairement sur un policier fantasy, Mulaghesh va devoir dénouer les nœuds de cette disparition, le tout dans un climat social très tendu, limite encore plus que dans le tome précédent. Ici on est clairement à la veille d’une nouvelle guerre.

Après c’est vrai qu’au premier abord la situation de départ de ce tome est vraiment identique au précédent. On a une personne qui a disparu et une autre qui vient enquêter, le tout dans une situation ou il y a suspicion qu’un dieu n’est peut-être pas aussi mort qu’on le pensait. Et j’ai eu un peu peur au début, j’avoue, que ça soit trop proche au final. Mais en fait non. Non seulement le changement de personnage principal joue beaucoup pour changer d’ambiance mais l’auteur a su nous concocter une situation finalement bien différente.

Ce que j’ai préféré dans ce tome c’est qu’on ne perd jamais de vue l’enquête, elle n’est pas diluée comme dans le tome précédent. En fait on comprend directement que la situation est au cœur de l’intrigue. Du coup ça rend le tome bien plus dynamique car on ne prend pas des pages et des pages à expliquer une situation politique et historique qui semble n’avoir rien à voir avec l’histoire elle même. C’est peut être aussi simplement du au fait qu’on connait bien mieux le monde maintenant et du coup on est moins perdu.

C’est vrai que le fait de suivre Mulaghesh rend aussi les choses plus simple comparé à Shara le personnage principal du premier tome. Mulaghesh est avant tout une militaire, elle a l’habitude de donner et de recevoir des ordres et elle ne perd pas de temps à écumer les salons politiques avant de se mettre à vraiment enquêter.

J’aime bien aimé le personnage de Mulaghesh. C’est assez rare qu’on suive un femme plutôt âgée dans un livre de fantasy, surtout depuis le début. Celle ci est loin d’être de prime jeunesse, elle doit approcher des 60 ans. Elle voit d’ailleurs les militaires de Voortyashtan un peu comme ses propres enfants qu’elle n’a jamais eu. En plus de son enquête elle fera tout pour les protéger dés qu’elle le pourra.

Après c’est vrai qu’en y réfléchissant ce tome ci se concentre sur des thèmes peut être moins fort que ceux du premier. Ici on parle surtout du coté militaire, de ce qu’est être un soldat, le fait de servir et de toutes ses implications. C’est un sujet qui parlera surement à moins de monde que le thème du racisme présent avant. Mais ça n’empêche pas qu’il était bien intégré dans l’histoire et que finalement je me suis vraiment prise au jeu tout du long.

Au final un livre que j’ai préféré au précédent tome dans la série. Je ne suis toujours pas dans les « waou » que beaucoup de monde ressent apparemment en la lisant mais j’ai passé un excellent moment dans cette enquête de fantasy.

16.5/20


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