
Un dernier ballon pour la route
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l’avis des lecteurs
La couverture de Un dernier ballon pour la route de Benjamin Dierstein annonce la couleur : ce sera déjanté ou ça ne sera pas.
Freddie a été viré de partout, de l’armée, de la police et même de chez son dernier employeur, une société de sécurité privée. Qui lui a quand même permis de rencontrer Didier, colosse de 140 kg pas très malin, mais très fidèle. Alors que les finances sont au plus bas, ils sont contactés par Virgile, le pote d’enfance de Freddie dont la femme et la fille ont été enlevées des années auparavant. La gamine a été vue, dans une banlieue type zone commerciale.
Quelques ballons pour la route, et les deux cowboys peuvent aller arracher la môme des griffes de kidnappeurs. Puis traverser la France pour revenir dans le village d’enfance de Freddie. Non sans s’être arrêtés en route, pour étancher une soif bien légitime.
Commençons par tordre le cou à la quatrième de couverture. Qui en appelle, entre autres, à Crumley. Ce n’est pas parce que les personnages passent leur temps à picoler comme des sauvages et à s’enfiler dans le pif tout ce qu’ils trouvent sous forme de poudre que l’on ici les Sughrue et Milo français. C’est d’autant plus étonnant comme idée que la référence évidente, et quasi citée mot pour mot dans une scène du roman c’est Steinbeck et en particulier Des souris et des hommes. Et puis le western, avec son Doc Halliday (ouarf !), son shérif tout puissant, et une bonne pendaison, comme dans les films.
Ceci étant dit, que penser du roman ? Il souffre des défauts de ses qualités. L’auteur semble ne s’être rien interdit, avoir lâché la bride à son imagination, osant tout, surtout si c’est énorme, hors norme. C’est agréable, ça donne des chapitres excellents, on ouvre parfois de grands yeux d’étonnement ravi. Et il y a de vraies trouvailles. J’adore par exemple tout le démarrage dans le centre commercial dont il semble impossible de sortir.
Le défaut qui va avec c’est que ça manque tension et que parfois on a l’impression de lire une suite de scènes drôles mais qui tiennent difficilement entre elles. Et à mon humble avis le milieu du bouquin aurait gagné à être resserré, quitte à sacrifier quelques trognes.
Toujours dans les regrets, quand il accepte de ne pas faire de grosses farces, évoquant l’adolescence, l’amitié ou l’horreur de certains boulots, l’auteur arrivé à être très émouvant (et la référence à Steinbeck revient en force), mais on dirait que chaque fois il s’efforce de faire très vite une bonne grosse blague, comme s’il avait peur d’être pris au sérieux. A mon avis encore, il a tort, parce qu’il est bon dans ce registre.
En résumé, un roman qui n’est pas parfait, mais avec lequel on ne s’ennuie pas, et qui me semble très prometteur si l’auteur accepte de faire confiance à sa capacité à nous émouvoir, sans perdre sa verve et son imagination.
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