Bastards
Résumé éditeur
livré en 5 jours
livré en 4 jours
l’avis des lecteurs
A court d’inspiration, l’écrivain new-yorkais Alexander Byrd se lance à la recherche de cat-Oldie, une vieille dame qui s’est débarrassée de trois agresseurs avec un outil de jardin et l’aide d’un chat.
Sa quête se transforme en véritable investigation qui ravive une guerre entre services spéciaux impliquant la mystérieuse ancêtre. Elle l’amène aussi à croiser le chemin de femmes aussi félines que fatales et à requérir l’assistance de Colum McCann, Norman Spinrad, Jerome Charyn…
Partant d’un sujet pour le moins original pour un homme d’écrit, le syndrome de la page blanche, Ayerdhal nous mitonne un roman inventif, percutant et rythmé. Pas de temps mort dans cette histoire. Des personnages tous plus attachants les uns que les autres, et quand ils ne sont pas attachants ils sont pour le moins fascinants. La vieille dame, Cat-Oldie (quel nom !), est à elle seule une trouvaille formidable. Les écrivains, bien réels, qui entrent dans l’histoire et se mêlent aux personnages fictifs n’ont pas été choisis au hasard, il s’agit de romanciers new-yorkais connus pour l’originalité et l’inventivité de leurs écrits, et il faut bien dire qu’Ayerdhal n’est pas en reste en terme d’originalité.
Cela commence avec un fait divers banal et se termine en apothéose dans un délire (maîtrisé) de thriller et de pur roman fantastico-science-fictionnesque.
C’est brillamment mené, il y a des scènes d’actions d’anthologie, j’ai adoré tout ce gynécée de femmes félines, belles, intelligentes, sexys, d’étranges hybrides mi- femmes, mi- chattes.
Ayerdhal possède un véritable talent de conteur, et son écriture est diablement visuelle, j’ai eu plus d’une fois l’impression de me retrouver dans un Marvel Comics (ce qui est pour moi, je le précise, un compliment).
Aucune utilité de tenter de vous donner quelques précisions sur l’histoire elle-même car celle-ci est assez complexe et je ne ferai que spolier le plaisir de la découverte, ce qui en général est vraiment dommage mais qui dans ce cas particulier serai vraiment navrant. Il faut entrer de plein pied dans ce délire et se laisser conduire dans le monde de l’auteur sans trop se poser de questions. Juste le pur plaisir d’un page-turner saisissant. Et ça fonctionne.
Ne vous méprenez pas, il y a tout de même des messages distillés au fil des pages, mais le vrai bonheur c’est de se laisser porter par le récit. C’est résolument moderne mais en même temps ancré dans le passé et il y a un nombre impressionnant de références à la mythologie.
Les descriptions du New York post 11 septembre sont très belles, et on retrouve là tout le piment de ce roman atypique, l’ingéniosité pour associer le vrai et la fiction, de telle sorte qu’il est difficile de faire le tri. Enfin, j’exagère un peu, il est simple de faire le tri mais je n’en n’ai tout simplement pas eu envie. J’ai pris cette lecture tout d’un bloc et je vous conseille d’en faire autant. C’est une véritable expérience de lecture et la plume d’Ayerdhal est particulièrement savoureuse, rebondissante et d’une rare fluidité.
J’adore les romans d’Ayerdhal. Je l’ai déjà dit. Et bien je recommence. Je me suis régalé avec Bastards.
Alexander Byrd est un écrivain new-yorkais, marqué par le 11 septembre. Après un roman acclamé par la critique, le voilà complètement bloqué. En panne, il cherche de l’aide auprès de ses pairs, et c’est Colum McCann qui attire son attention sur un étrange fait divers : Armée d’un vulgaire outil de jardinage, et d’un chat qu’elle gardait dans son cabas, une mamie octogénaire laissé trois jeunes agresseurs sur le carreau. Morts. La police ne semble pas pressée de faire la lumière sur cette affaire et quand Alexander se décide à rechercher la redoutable mamie, il se retrouve dans des filets dont il ne soupçonnait pas l’ampleur … Il lui faudra toute l’aide de ses deux amis écrivains Jérôme Charyn et Norman Spinrad pour se sortir d’un conflit qui le dépasse, et de beaucoup.
Du pur Ayerdhal, avec donc, des complots compliqués, des implications politiques, des femmes de caractères qu’il vaut mieux ne pas trop chercher, de l’action, des scènes de castagne d’anthologie, des personnages hors du commun …
Ca c’est le minimum syndical ayerdhalien, et tout y est, plutôt deux fois qu’une.
En prime cette fois, un bel hommage à une flopée d’auteur new yorkais, avec une mention spéciale à Charyn et Spinrad (on peut choisir pire comme auteurs à qui rendre hommage !). Une belle description de New-York post 11 septembre. Un mélange très réussi de thriller survolté, de SF et de … je n’en dirai pas plus pour ne rien déflorer de l’intrigue, mais j’y ai aussi vu un clin d’œil à une très grand de la BD.
Et toujours ce talent de conteur qui fait qu’une fois le livre ouvert les pages tournent toutes seules. Et toujours cette rage et cette colère intactes contre les injustices d’un monde auxquelles l’auteur, et ses personnages, ne se résignent jamais.
Donc en plus d’être excitant à lire, c’est jouissif, et ça fait du bien de ne pas se sentir seul à enrager contre quelques enfoirés qui nous prennent vraiment pour des cons. Pardon je m’emporte, mais c’est la faute d’Ayerdhal qui résiste, encore et toujours aux sirènes qui nous vendent que la loi du marché est aussi incontournable que la gravité et que tout va pour le mieux dans le meilleur des systèmes possibles.
A lire donc.
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés