Le dieu oiseau
  • Date de parution 19/03/2020
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782266297684
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Dark Fantasy

Le dieu oiseau

3.92 / 5 (370 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du " banquet " : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent disposer de leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils d'un chef du clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Enfin la nouvelle compétition est sur le point de commencer. L'occasion tant attendue par Faolan pour prendre sa revanche. Aura-t-elle le goût du sang ?

En stock

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  • Date de parution 19/03/2020
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782266297684
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couv’ :

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?


Mon avis :

Ce livre a été ouvert dans le cadre du PLIB2019, Aurélie Wellenstein est également une autrice très plébiscitée sur la blogosphère que je n’avais encore jamais lu. Certains romans d’Aurélie m’intriguaient et c’est avec Le Dieu oiseau sélectionné pour le PLIB que j’ai démarré ma découverte de son monde :

  • L’intrigue :

Dans un monde ultra-violent, on rencontre Faolan, esclave et souffre-douleur de Torok du clan du Bras de fer. Dans une semaine auront lieu les sélectifs pour déterminer quel clan dominera tous les autres pour les 10 ans à venir. Torok est certain qu’il sera le champion du Bras de fer et promet depuis 10 ans à Faolan d’en faire son sacrifice, autant dire que l’esclave est déterminé à renverser la vapeur et souhaite stopper cette tradition barbare du banquet qui consiste à dévorer les guerriers adversaires. Les dieux seront-ils favorables ?

  • Le monde & les personnages :

Dans ce monde, Aurélie Wellenstein utilise la culture et les croyances du peuple aztèque on retrouve tout cela dans les sacrifices humains notamment quand les champions de clan doivent arracher le coeur de leur sacrifice encore battant et le manger, les noms des dieux comme la déesse-lune Coyaulxauhqui, la calendrier avec les Nemontemi ou « jours sans vie » qui durent 5 jours en fin d’année et où l’utilisation du feu est strictement interdite en souvenir des ténèbres du début du monde.

Faolan est un jeune homme qui a vu sa famille massacrée lors des derniers sélectifs quand le banquet s’est déroulé dans son clan de la Horgne. Sa mère violée, son père tourné à la broche avant d’être dévoré, Faolan ne doit la vie qu’à Torok, 11 ans à l’époque, qui l’a réclamé comme esclave à cause de ses yeux clairs. Il lui doit la vie mais une vie passée dans la souffrance physique autant que psychologique, pour se protéger Faolan se renferme de plus en plus profondément en lui-même pour ne plus ressentir et fonctionner en pilote automatique, mais ses sentiments pour son bourreau sont assez ambivalents, il n’a que lui depuis 10 ans, Torok est son monde et Faolan a besoin d’attention comme n’importe quel être humain. Torok, lui, est un jeune homme fort, très sportif, qui s’entraine depuis 10 ans pour remporter la Quête de l’homme-oiseau. Il ne s’épanouit que dans la destruction et de l’anéantissement de l’autre, il a un immense talent dans le tatouage où il fait des dessins à couper le souffle.

Il y a d’autres personnages bien sûr qui seront croisés par Faolan mais ils sont moins travaillés étant surtout présents pour faire avancer l’aventure et amener des pistes de réflexion pour notre héros et pour nous également, sur des thèmes très actuels tels que la nature humaine et notre impact écologique (un thème de prédilection de l’autrice j’ai l’impression).

Qui de Torok ou Faolan va représenter le Bras de fer ? Et quelles réponses se trouvent sur l’île où se passe la Quête ?


Aurélie Wellenstein est une écrivaine française de fantasy. Ses livres sont régulièrement sélectionnés par les plus prestigieux prix littéraires de l'Imaginaire. En 2017, elle est élue auteur "coup de cœur" du festival des Imaginales. En 2020, son roman Mers Mortes est récompensé par le prix Imaginales des bibliothèques. 


Cet été, elle est à nouveau à l'honneur chez Pocket Imaginaire avec la réédition de son livre, Le Dieu Oiseau. Je remercie Laure Peduzzi qui, en m'envoyant ce service de presse, m'a ouvert la porte sur un imaginaire terriblement envoûtant. 


Imaginez une île sauvage et déserte, dix candidats et une compétition sans merci, voilà les principaux ingrédients sur lesquels repose ce roman. Dans Le Dieu Oiseau, on retrouve Faolan, esclave depuis dix ans de Torok, le fils du chef du clan du Bras de Fer. Depuis des siècles, les clans de l'île s'affrontent tous les dix ans à travers une compétition pour déterminer lequel va gouverner. La désignation du vainqueur donne lieu à la cérémonie du "banquet" : une orgie au cours de laquelle les vainqueurs dévorent ou réduisent en esclavage les vaincus. Depuis dix longues années, Faolan attend de prendre sa revanche. Il espère remporter la première épreuve des sélectifs pour se donner une chance de participer à cette compétition insensée. Vaincre ou périr, elle est son seul espoir de liberté...


Dans Le Dieu Oiseau, Aurélie Wellenstein nous immerge dans un roman psychologique très sombre. Elle place son héros dans un univers hostile au sein duquel il devra affronter mille dangers pour triompher. La quête de survie est donc au cœur des enjeux de ce récit. Elle prend même le goût ferreux du sang au fur et à mesure des épreuves que doit traverser Faolan. 


Ce livre nous laisse d'ailleurs presque en tête en tête avec ce personnage, les autres protagonistes n'occupent finalement ici qu'une place secondaire. Ainsi, toute la puissance de ce récit réside dans Faolan Escalada, un garçon meurtri et cabossé. Tout au long de sa quête, l'autrice insiste sur son ambivalence, il est tantôt bon, tantôt mauvais. L'orientation de cette aventure dépend totalement de ses choix. De fait, celle-ci prend volontiers une tonalité tragique au et à mesure de son avancée. Faolan est un héros blessé autant dans sa chair que dans son esprit. Il est le souffre-douleur d'un autre garçon depuis de nombreuses années. Il a subi maintes sévices qui l'ont fragilisé. A travers lui, Aurélie Wellenstein explore la folie qui habite un homme qui, à force de s'enfermer en lui-même pour échapper à l'innommable, finit par perdre la raison. Ainsi, le jeune homme multiplie les hallucinations et les excès de violence. Dans Le Dieu Oiseau, il est beaucoup question de sa descente aux enfers. Elle nous brosse le portrait d'une victime qui va devenir bourreau. Entre folie et bonté, on ne résiste pas au charme de ce personnage. Il nous captive dès les premières lignes jusqu'au dénouement de cette histoire. A travers lui, on est totalement habité par ce roman comme l'autrice l'a sans doute été, elle-même, par son écriture. 


Comme dans tous les romans d'Aurélie Wellenstein, les animaux sont présents. En plus d'être les fidèles compagnons d'infortune de Faolan qui puise en eux la chaleur et l'affection que les humains lui refusent, on les côtoie aussi beaucoup à travers les oiseaux. N'oublions pas l'omniprésence du dieu Oiseau qui assure la pérennité et la prospérité du clan vainqueur. 


Dans Le Dieu Oiseau, l'autrice nous fait voyager dans une fantasy teintée de rudesse et de violence. Elle ne nous épargne donc pas avec ce texte qui écorne au passage bien volontiers notre sensibilité. Elle signe ici un univers inquiétant et assassin. La mort rôde entre ces lignes. Pourtant malgré toute la noirceur de ce livre, il nous passionne d'un bout à l'autre. 


Aurélie Wellenstein est une plume talentueuse. Elle donne vie à des récits qui nous habitent longtemps après avoir les avoir refermés. 


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