L'épée, la famine et la peste Tome 2 L'épée, la famine et la peste, tome 2
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l’avis des lecteurs
Synopsis
Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall vit des temps sombres : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d’araignées et les tarentas condamnent les hommes à la mélancolie et aux idées noires.
Alors que Cillian, Erin et Sulyvahn rassemblent leurs forces pour renverser l’inquisition, Conrad et Lile, les bras droits du Moine écarlate, se mettent en chasse pour les retrouver. Mais le couple d’inquisiteurs cache lui aussi un secret. Face à Sulyvahn, les ombres du passé remontent, faisant s’entrechoquer avec violence l’amitié et la haine. L’étau se resserre, les masquent tombent et chacun d’entre eux va devoir faire un choix : accepter son rôle ou affronter la vérité et devenir enfin lui-même.
Avis lecture
Quand les héros de l’histoire deviennent les antagonistes…
Mais tout n’est-il pas une question de point de vue ? Voilà l’une des plus grandes forces d’Aurélie Wellenstein : créer des personnages gris, tout en nuances, tant habités par le mal que par le bien. Même lorsque l’un d’eux commet un acte à première vue horrible, il prend tout son sens lorsque l’on plonge dans ses pensées intimes.
Résultat ? J’ai douté tout au long de ma lecture. Qui a tort, qui a raison ? Quel combat mérite-t-il d’être gagné ? Et si les deux camps se battaient tous les deux pour une juste cause ?
Ces questions, je me les suis surtout posées en découvrant le point de vue de Conrad. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à aimer autant ce personnage. C’est pour moi le plus attachant de la saga. Je me suis donc régalée de toutes les révélations que l’auteure nous offre à son sujet. Une façon bien à elle de renverser son intrigue !
Un grand merci aux éditions Pocket pour l’envoi de ce service de presse et à Callysse pour nos échanges durant cette lecture commune.
Quid du trio d’origine ?
Rassurez-vous, il est toujours là : Cillian, Erin et Sulyvhan. Et, comme je le précisais dans ma chronique du premier volet, j’aime tout ce qu’ils incarnent. L’espoir, la liberté, la rage de vaincre. Et aussi, la force du sacrifice.
Pris séparément néanmoins, ils m’ont déconcertée plus d’une fois par leurs choix. Si l’auteure veille bien entendu à garantir leur cohérence, je les ai trouvés trop changeants, trop indécis, surtout Cillian qui oscille sans cesse entre des sentiments contradictoires. En revanche, les quelques facilités que j’ai pu relever dans leur construction ont trouvé des explications plus poussées dans cette suite. Une très bonne nouvelle !
Malgré cela, et au risque de me répéter, Conrad a balayé tous les autres personnages, y compris Lile que j’ai appris à comprendre, à défaut d’apprécier.
Bien plus qu’un univers d’inspiration médiévale
J’ai précédemment évoqué le pouvoir des araignées, le mystère que représente le cerf dans l’œil duquel dort un enfant étoilé, ainsi que l’ambiance poisseuse qui allie horreur et merveilleux. Autant d’éléments, certes originaux, mais qui s’inscrivent pourtant dans un univers d’inspiration médiévale. Tout ce qu’il y a de plus classique, non ?
Ne vous fiez pas à cette première impression. Il y a quelque chose de fondamentalement unique dans la manière dont Aurélie Wellenstein développe son worldbuilding. Une touche de poésie, un mélange atypique de lumière et d’obscurité, une plongée dans les tréfonds de l’âme humaine et plein d’autres aspects tout bonnement indescriptibles. Je vous invite donc à le découvrir par vous-même, car c’est l’un des points que j’ai préféré dans cette saga !
Ligne droite jusqu’aux révélations finales
Sans surprise, l’intrigue de ce deuxième opus est centrée sur la course-poursuite que mènent Conrad et Lille pour rattraper Sulyvhan, Erin et Cillian avant qu’ils n’atteignent leur but. Mais comment comptent-ils renverser l’inquisition ? Oh, leurs plans ne sont pas si ingénieux, mais il faut parfois agir, plutôt que de réfléchir trop longtemps, surtout lorsque le temps est compté…
Comme pour le worldbuilding, c’est la manière dont Aurélie Wellenstein construit son intrigue qui m’a plu, plus que l’intrigue elle-même. D’habitude, je n’aime pas les courses-poursuites, tout du moins lorsqu’elles s’étalent trop dans le temps. En fait, j’ai tendance à m’ennuyer rapidement, mais pas dans L’Épée, la Famine et la Peste. La complexité humaine est trop présente, les vérités tapies sous les mensonges trop essentielles, le final trop riche en émotions.
D’ailleurs, ce final… Je l’admets, je regrette l’absence de montée en puissance qui va souvent de paire avec le dénouement. Mais à l’image de cette saga un peu différente de ses autres écrits, Aurélie Wellenstein prend le temps de refermer – ou d’ouvrir, qui sait ? – toutes les portes. Chaque combat trouve sa finalité, chaque héros son destin. L’émotion prend le dessus sur l’action, et ce n’est pas si mal, après tout…
Les éditions Pocket Imaginaire ont eu la bonne idée de publier simultanément les deux tomes de L'Epée, la Famine et la Peste permettant aux lecteurices d'enchaîner l'histoire sans pause.
Après un coup de cœur pour le premier tome, notamment pour son trio de personnages principaux profondément attachants, je suis donc très contente d'avoir pu enchaîner directement avec la suite.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Pocket Imaginaire, je remercie Emmanuelle Vonthron pour l'envoi de ce service de presse.
Résumé :
Après leur victoire sur un escadron de l'inquisition, Sulyvahn, Cillian et Erin ont quitté l'ancienne capitale, Irichill pour marcher sur Wavestone et détruire l'inquisition afin de libérer la population de son terrible joug. Mais, Conrad et Lile sont toujours sur leur trace et ils comptent bien les empêcher d'accomplir leur quête. L'affrontement promet, d'ores et déjà, d'être apocalyptique. Alors quel camp va l'emporter ?
Mon avis :
Avec ce volume 2 de L'Épée, la Famine et la Peste, Aurélie Wellenstein joue sur la déstabilisation des lecteurices en changeant de points de vue. En effet, pendant une grande partie du roman, on redécouvre l'histoire à travers le regard de Conrad qui nous partage sa version des faits et ses souvenirs. Ce tome se lit donc en miroir du premier pour à la fois relancer l'histoire et dynamiser la lecture. Mais c'est un procédé qui est aussi utile pour interroger la figure du monstre. Ainsi, dans cette deuxième partie, on marche dans les pas de celui qui est considéré comme l'incarnation du diable par Sulyvahn, Erin et Cillian. Alors qu'eux-mêmes sont catalogués de fléaux à abattre par Conrad. En étant en but aux convictions et aux contradictions de cet inquisiteur, il viendrait presque nous mettre le doute quant à la justesse des motivations des trois autres. C'est à la fois perturbant et intéressant car cela permet à l'autrice de montrer que chacun a sa part de noirceur et peut endosser le rôle de bourreau pour imposer les idées que l'on pense justes. Aussi, la violence n'appelle que la violence et la croyance n'excuse en rien les exactions commises.
Le texte est puissant. Il est comme une déflagration émotionnelle qui empruntent les montagnes russes pour nous en faire voir de toutes les couleurs et clairement retourner nos cerveaux et nos cœurs.
Les personnages sont comme autant de pions sur l'échiquier politique d'une éminence grise qui les manipule à souhait en s'appuyant sur l'adage du diviser pour mieux régner et ainsi servir ses desseins de soif de pouvoir.
Dans ce tome 2, on va donc découvrir des protagonistes sous un jour nouveau bien qu'on les ait détesté dès les premières lignes du diptyque car l'autrice a cette capacité déstabilisante de renverser une situation que l'on pensait pourtant bien connaître. Elle arrive même à nous en faire apprécier certains en dépassant nos idées reçues car nous aussi, avons été trompés par les apparences au même titre que certains personnages.
Le récit est à la fois dur et beau car il parle autant du bon que du mauvais de l'humanité. Au-delà du pire dont elle est capable s'exprimant par le prisme de cette monstruosité désinhibée, elle peut également faire preuve de bonté et être portée par de nobles sentiments tels l'amitié ou l'amour. Ainsi, en sus des clivages qui opposent certains, il y est aussi beaucoup question de liens d'amitié qui s'effilochent sans se rompre complètement. L'autrice questionne aussi la notion de famille en la mettant à l'épreuve du deuil et de la culpabilité. C'est clairement un récit renversant dans lequel on savoure la patte si particulière d'Aurélie Wellenstein. Son style est inimitable, capable d'imagines des mondes grandioses et des destins terriblement tourmentés.
Entre beauté et horreur, elle continue de nous emmener dans des explorations psychologiques forçant à l'introspection et à poser un regard critique sur la société et l'âme humaine. Par l'entremise de son imaginaire, voilà qu'elle nous parle aussi bien de violences conjugales que de harcèlement afin de mettre en lumière ces fléaux qui rongent notre quotidien.
En conclusion :
Impossible de passer à côté de cette signature si atypique quand on aime se plonger dans les littératures de l'Imaginaire. Chacun de ses textes est un véritable coup de poing qui crie une vérité toujours très saisissante.
Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s’enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d’araignées, et les tarentas tissent dans l’esprit des hommes, les condamnant à s’étioler dans la mélancolie et les idées noires.
Alors que Sulyvahn, Erin et Cillian rassemblent leurs forces pour renverser l’inquisition, Conrad et Lile, les bras droits du Moine écarlate, se mettent en chasse pour les retrouver.
Mais le couple d’inquisiteurs cache lui aussi un secret. Et face à Sulyvahn remontent les ombres du passé, faisant s’entrechoquer avec violence l’amitié et la haine.
L’étau se resserre, les vrais visages se révèlent et chacun d’entre eux va devoir faire un choix : accepter son rôle ou affronter sa vérité et devenir enfin lui-même.
Attention, il s’agit ici d’un tome 2! J’avais beaucoup aimé la première partie des aventures de Sulyvahn, Erin et Cillian. Dans ce tome, nos trois personnages cherchent à rallier la capitale pour défaire la sainte inquisition et retrouver leur liberté. Une fois de plus, Aurélie Wellenstein nous plonge dans un monde sombre et glauque où les araignées tissent leurs toiles aussi bien au coin des maisons que dans la tête des pauvres gens qui ont été piqués.
J’ai préféré ce tome 2 car l’autrice n’hésite pas à faire la part belle aux « méchants » de l’histoire. Le rythme y est aussi peut-être plus vif, plus effréné puisque nous connaissons déjà les personnages et leurs motivations. La grande force de l’autrice est qu’elle en fait des personnages nuancés, gris, jamais vraiment bons, jamais totalement mauvais. J’ai adoré en apprendre plus sur Lile. C’est le personnage qui m’aura marqué le plus dans cette histoire.
Plus riche, plus complet, l’autrice ne ménage pas non plus son lecteur. Les dernières pages nous apportent de nombreuses révélations et sont difficiles à lâcher. L’intrigue tient la route et nous entraîne dans une fin épique à laquelle je ne m’attendais pas du tout.
Avec ce second tome, Aurélie Wellenstein signe une duologie de qualité dont la fin se révèle magistrale.
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