Notre-Dame des Loups
  • Date de parution 13/05/2021
  • Poids de l’article 288 gr
  • ISBN-13 9782354089054
  • Editeur MNEMOS
  • Format 209 x 150 mm
  • Edition Grand format
Vampires & Loup-Garou Ouvrage de référence de l'auteur

Notre-Dame des Loups

4.12 / 5 (239 notes des lecteurs Babelio)

Rupture éditeur

  • Date de parution 13/05/2021
  • Poids de l’article 288 gr
  • ISBN-13 9782354089054
  • Editeur MNEMOS
  • Format 209 x 150 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Avis flash

Un roman vite lu, et qui sera malheureusement assez vite oublié tant il ne m’a pas marquée. Il est très court, et la narration est rapide, sèche, factuelle. Au présent, permettant de renforcer le sentiment d’instantanéité et de rapidité. Si cela matche parfaitement avec le récit qui décrit une chasse rapide, sans cesse à l’affût et sans répit, ça n’a pas marché avec moi. Toujours réticente à lire du présent et au « je », surtout quand le « je » décris des choses qu’il n’est pas en mesure de faire (par exemple, quand il se prend une balle en pleine tête et dit « je meurs »). Pour moi, l’illusion n’est pas au rendez-vous et je reste très à l’écart de ce que je lis.

D’autre part, le roman suit une trajectoire intéressante : un chapitre par personnage de la troupe de veneurs. Un roman choral, en somme. L’ennui, c’est qu’à aucun moment je n’ai ressenti de différence dans le langage, la manière de parler, la personnalité de celui qui parle. D’ailleurs, j’ai trouvé le tout trop familier pour me plaire pleinement.

Enfin, regret sur l’immersion dans ces paysages, trop peu décrits, trop peu posés pour que je puisse m’y figurer. La conséquence d’un roman très rapide, j’imagine. Au-delà de cela, trop d’interrogations sans réponses : qui est la Dame ? Pourquoi ces loups-garous ? Bref, une lecture qui n’a pas satisfait ma curiosité.

J’ai découvert Adrien Tomas en lisant ses nouvelles dans l’anthologie de Imaginales 2015 et dans Trolls et légendes. J’ai beaucoup aimé ces 2 nouvelles et j’ai eu envie de lire l’auteur sur un texte plus long. La geste du 6ème royaume étant assez long, j’ai d’abord commencé par Notre dame des loups, qui fait un peu penser à « the revenant » pour l’ambiance où des loups garous viendraient semer le trouble.

Le procédé narratif de ce roman est son gros point fort. Il est aussi assez surprenant et original. Chaque chapitre a son narrateur qui raconte l’histoire à la première personne. On suit la traque de loups garous par une bande de veneurs constituée de personnages tous différents. Chaque chapitre permet d’en apprendre un peu plus sur les personnages et de suivre le récit en même temps. Chaque personnage a sa personnalité et cela ressort bien avec ce procédé. Les différences de style entre chaque personnage auraient cependant pu être plus marquées.

L’histoire se passe dans une sorte d’ouest américain à l’époque western mais il y a du surnaturel. Les loups garous sont vulnérables à l’argent mais quelques éléments changent par rapport aux légendes traditionnelles. L’auteur se réapproprie le mythe des loups garous et donne son explication sur l’origine des lycanthropes. J’ai beaucoup aimé que le roman se démarque de ce qu’on peut connaitre des loups garous pour y amener sa touche personnelle.

Il n’y a pas vraiment de personnage principal étant donné le processus narratif mais tous ont leur importance même si certains sont plus intéressants et attachants que d’autres. Le roman est assez court et se lit vraiment très bien. L’ambiance est oppressante et on ressent très bien l’impression de huis clos et d’urgence du récit. Le roman est un mélange de western, d’enquête, de fantastique et d’horreur et le mélange est assez détonnant.

J’ai beaucoup aimé ce roman pour son ambiance particulière et son procédé de narration. Il n’est pas évident à chroniquer sans trop en dire pour ne pas gâcher le livre. Mais je le conseille fortement!


Ça fait un bout de temps que je me suis promis de lire le travail d’Adrien Tomas en plus grande quantité ; la lecture d’Engrenages et Sortilèges ayant été une superbe surprise, constituant de sacrées promesses pour le compte du reste de sa bibliographie. Honte sur moi et sur ma PàL, j’ai mis beaucoup trop de temps à tenir cette promesse, avec le roman qui nous intéresse aujourd’hui, qui m’a fait craquer à la simple vue de sa (sublime) couverture lors d’une opération de dédicaces en ligne organisée par Mnémos, jamais les derniers sur les bons coups.

Enonçons clairement la couleur de cette chronique ; je vais faire court, et manquer de superlatifs.

Parce que Notre Dame des Loups, ça dé-fonce, et que c’est difficile d’aller au delà du simple constat.

1868, un groupe de chasseurs singuliers se faisant appeler les Veneurs s’enfoncent dans les confins de l’Amérique sauvage et enneigée, à la poursuite de Notre Dame des Loups. C’est une chasse à mort, où les proies sont aussi de terribles prédateurs, et où la mort peut surgir à tout moment pour prendre son dû.

Alors, pourquoi c’est trop bien ?

D’abord, un aspect qui provoque un kiff très personnel, que j’apprécie d’autant plus quand c’est bien fait : c’est la multiplicité des points de vue. Pour chaque chapitre, son personnage, apportant son propre éclairage sur la situation, et/ou du contraste avec ce qui a pu se passer avant, mais pouvant également préparer le terrain pour ce qui va suivre avec une certaine malice. Ça manque peut-être un tout petit peu de caractérisation dans les discours à la première personne, mais je pinaille, parce que l’essentiel est ailleurs à mes yeux ; à savoir dans la puissance évocatrice de la narration. Si les personnages manquent peut-être un poil de vocabulaire différencié (c’est mon seul, unique et si léger reproche), iels ont tout de même de la personnalité et du souffle à revendre, notamment dans les dialogues, ce qui donne une furieuse envie de les suivre et de savoir comment leur chasse va se terminer.

À cet égard, je dois saluer la qualité d’intensité de ce court roman/cette longue novella, qui ne transige sur rien, tranche dans le vif, fait dans le ciselé, sans un morceau qui dépasse. En un mot : efficacité. Pas le moindre risque d’ennui ou d’avoir le temps de se poser les mauvaises questions, on est trop embarqué pour ça. Et de toute façon, Adrien Tomas a tout prévu, avec malice autant que maestria. C’est un sprint littéraire rare auquel j’ai bien volontiers pris part, tellement j’étais emporté dans cette incroyable et incessante tempête de neige, de sang, de tripes et de larmes. L’auteur y fait la part belle à un excellent équilibre entre action et émotion, sachant souvent lier les deux à l’aide d’une plume aussi précise que vivante, en variant organiquement ses registres au gré des besoins du récit. Et du coup, tout y est. De l’ambiance aux péripéties aux émotions, au travail original sur une matière imaginaire souffrant parfois d’un travail archétypal, en passant par quelques réflexions discrètes mais foutrement pertinentes. Et pour moi, ça marche du feu de dieu, si vous ne l’aviez pas encore compris.

Je comprends mieux la réédition, du coup ; il fallait bien un écrin à la hauteur du contenu – pas que les anciennes couvertures fussent moches, mais vous me comprenez, j’espère – et il fallait aussi refaire parler, au moins un peu de ce roman, qui mérite toute l’attention qu’on peut lui porter, pour peu qu’on soit amateurice d’Imaginaire un peu costaud mais pas bas du front.

Une sorte de petit miracle, un éclair dans une bouteille. Un kiff magistral, ni plus ni moins, que j’ai dévoré en deux fois, sans le moindre regard en arrière.

Décidemment, j’ai bien fait de me faire un petit stock de bouquins d’Adrien Tomas pour d’autres occasions ; je crois que le monsieur et moi sommes littérairement faits pour nous entendre.

À la prochaine, donc.


Quatrième de couv’ :

En 1868, Jack, Würm, Evangeline, Jonas et les autres sont des Veneurs, des chasseurs de loups-garous. Ils ne peuvent plus être définis autrement, ils ont renoncé à tout le reste afin d’accomplir leur devoir : décimer les meutes, protéger les colons, et surtout, pourchasser celle par qui tout a commencé, la légendaire Notre-Dame des Loups.

A travers une Amérique glaciale, battue par les vents et couverte de neige, insensibles au froid, à la fatigue et au découragement, les Veneurs avancent, encore et toujours. Guidés par des chiens de guerre, équipés d’armes crachant des balles d’argent, protégés du Mal par la mystérieuse sorcellerie de leurs amulettes, ils pourchassent, malmènent, et acculent les loups-garous, qui n’ont d’autre choix que les affronter… et mourir.

Mais l’ennemi n’est pas le seul à dissimuler sa véritable nature…


Mon avis :

Avec les avis hyper enthousiastes des copines et une petite promo numérique sur Emaginaire faisant pencher la balance, je me suis lancée dans cette lecture :

Dans ce livre, un chapitre = un personnage, chacun va nous faire voir petit à petit son histoire, ce qu’est la Vénerie, son origine, ce qu’ils traquent et surtout celle qu’ils traquent, la Mère de tous, Notre-Dame des loups. Adrien Tomas nous offre un récit rythmé dans un univers type western très violent. Dès la fin du deuxième chapitre on pense comprendre la construction du récit et être en terrain connu…mais une belle surprise nous attend vers la fin et ça c’est quand même top, j’aime avoir ce petit « Ah ouais, je l’avais pas vu venir celle-là » qui me fait bien kiffer.

Dans les personnages on a donc, Arlington qui est la plus fine gâchette du groupe mais on n’est jamais à l’abri d’une erreur…Jonas qui est l’artilleur du groupe et fabrique les munitions en argentBilly Winters, jeune blondinet qui part à l’aventure la fleur au fusil, sa jeunesse et son exubérance ne sont pas du goût de tout le monde. Würst est le plus mystérieux, jamais personne n’a vu ses yeux cachés derrière des verres fumés et il est toujours très habillé quelque soit le temps, c’est celui qui a un pouvoir particulier avec l’argent et il sort de l’argent de nulle part en grande quantité. Evangéline, ancienne esclave noire sauvée de la corde car très efficace avec les molosses, c’est elle qui s’occupe des chiens et les dresse à la guerre, son mutisme et ses yeux d’une couleur étrange font qu’elle met mal à l’aise les plus impressionnables par sa présence. Wokahee est une jeune indienne dont la tribu a été décimée par les wendigos, elle s’allie aux Veneurs pour traquer Notre-Dame des loups et sera d’une aide précieuse malgré la suspicion de Jack. Ce dernier est le chef du clan des Veneurs, ordres et exécutions lui reviennent, son obsession pour la Mère le rend irascible mais sa dureté est une nécessité dans ce monde.

J’ai bien aimé l’histoire des loups-garous et de la Première d’entre tous entre Mayflower et légendes indiennes.

En attendant la sortie de la suite de Vaisseau d'Arcane ou de replonger, peut-être, dans un nouveau roman partageant l'univers d’Engrenages et Sortilèges, les éditions Mnémos viennent de rééditer Notre Dame des LoupsAvec ce livre, Adrien Tomas nous offre une toute autre ambiance pleine de poudre et de fureur. 

Lu dans le cadre d'un partenariat, je remercie Estelle Hamelin et les éditions Mnémos pour l'envoi de ce service de presse bien addictif.

1868, au cœur de l'Ouest américain, Adrien Tomas nous colle aux basques de sept veneurs qui traquent, dans le plus grand secret, les meutes de loups-garous infestant les lieux. Or, au vu de leur nombre croissant à chaque attaque, les membres de cette étonnante bande sentent bien qu'ils se rapprochent enfin du but. Celle que l'on appelle Notre Dame des Loups, la mère de toutes ces créatures infernales n'est sans doute plus très loin car elle a battu le rappel de ses enfants pour la protéger de la menace. Sur le qui-vive, qui de ces hommes et de ces femmes seront encore là pour affronter le regard de la bête et tâter de ses crocs acérés ? 

En quelques mots, Adrien Tomas a posé le décor de son intrigue. Notre Dame des Loups emprunte au western mettant en scène des chasseurs de prime en remplaçant les criminels à ramener devant la justice par des créatures à crocs que les personnages d'Adrien Tomas doivent abattre coûte que coûte. 

Avec ce court roman, l'auteur revisite donc le mythe de la lycanthropie, cher aux amateurs de fantasy urbaine même s'il est abordé ici dans sa définition originelle en mettant l'accent sur leur sauvagerie et leur dangerosité. C'est pour cela qu'un Ordre des Veneurs a été fondé afin de les traquer et de les éliminer. C'est en tout cas la mission de ces sept veneurs dont on fait intimement connaissance dans le chapitre qui leur est tour à tour consacré. En effet, Adrien Tomas a choisi de nous relater cette histoire en alternant les points de vue de ses personnages. Dès la lecture du premier chapitre, on réalise que toute la tension narrative réside justement dans la manière dont ce récit est construit. De plus, en terminant chacun de ses chapitres par un cliffhanger, Adrien Tomas s'assure ainsi l'attention de ses lecteurs tout en jouant parallèlement sur leurs nerfs en faisant monter la pression crescendo. 

En outre, pour parfaire l’efficacité de son intrigue, il s'appuie également sur une série de héros charismatiques et peu recommandables. Et je dois avouer que l'alchimie prend immédiatement car on s'y attache de suite. D'ailleurs, pour se conformer à cette ambiance western, on retrouve dans chacun d'eux un peu du Bon, de la Brute et du Truand. Allez savoir si ce n'est pas cela qui les rend si irrésistibles ! Mais, que l'on ne s'y trompe pas, ces canailles ne sont pas des enfants de cœur mais bien d’impitoyables assassins. Qu'ils accomplissent leur sanglante mission par conviction, devoir ou vengeance, aucun n'est là par hasard. Sans tous vous les détailler, je peux tout de même vous parler, par exemple, de ce freluquet de Billy WintersCharmeur et adroit au tir, sa vanité pourrait tout de même avoir raison de lui en l'entraînant sur une pente glissante, qui sait ! Et la taciturne Evangeline. Certains la pensent un peu sorcière, pratiquant le vaudou en douce. Son silence n'arrange rien. Elle est plus proche de ses chiens que des autres membres de l'équipe. Et pour cause, en proie à ses démons intérieurs, qui peut deviner quels sombres desseins se cachent derrière son regard perçant. C'est sans doute ce que se demande souvent Jack, le maître de la chasse. Un homme autoritaire et froid qui fait régner la discipline dans ses rangs. Certains le sous-estiment et le regrettent très vite car Jack est un vicieux et un dangereux qui est complètement obnubilé par la Dame aux Loups. Il faut dire qu'il est là par vengeance et ne rêve que de prendre sa revanche sur celle qui lui a enlevé les siens, sa belle-sœur puis son frère. Il partage, d'ailleurs, cette même soif avec la dernière recrue, Waukahee Ooweshaune Native qui a vu sa tribu se faire décimer par les hordes de la Dame aux Loups. Derrière ces têtes brûlées, ces durs à cuir se cachent des histoires ternies par des drames et marquées par le sceau du chagrin. Voici une belle brochette de héros dont la fin incertaine nous tient bien en haleine. 

Tout au long de ce livre plane la menace de ces créatures chimériques dont l'existence trouve ici ses origines à l'Antiquité et même dans la légende de la fondation de Rome. Finalement, au contact de ce mythe fondateur, la légende de Notre Dame des Loups prend ici une certaine authenticité qui nous fait pleinement adhérer à l'histoire. 

Entre morts suspectes et traque sanglante, cette fantasy à poudre se pare d'une bonne dose de suspicion pour nous offrir un récit puissant, impossible à lâcher jusqu'à la fin. 


AUTRES LIVRES DE Adrien Tomas4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés