Robert Van Gulik

biographie

Robert Van Gulik est un diplomate et écrivain néerlandais, né le 9 aout 1910 à Zutphen dans le Gueldre et mort le 24 septembre 1967 à la Haye. C’est également un sinologue qui publie en langue anglais et néerlandaise. En chinois, il est également connu sous le nom de Gao Luopei.

Robert Van Gulik est le fils d’un médecin militaire qui durant son enfance, séjourne à Surabaya à Java, dans les anciennes Indes néerlandaises. Il y apprend le malais, le javanais mais aussi les bases du chinois qu’il va par la suite étudier en retournant en Hollande grâce à des cours particuliers. En 1928, il écrit des articles pour China, une revue sino – hollandaise et publie des travaux sur la poésie de la Chine ancienne. Inscrit à l’université de Leyde, il se lance dans des études de droit colonial, approfondit sa maitrise de la langue chinoise avant de passer au japonais. Il quitte l’établissement avec une licence et décide poursuivre ses études à l’Université d’Utrecht où il apprend le tibétain et le sanskrit.
l décroche son doctorat en 1935 et quelques temps après, il reçoit une affectation diplomatique dans la capitale du japon. Entre 1943 et 1946, il est désigné pour effectuer de courtes missions dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est, en Chine ou encore en Egypte. En Chine, il sera promu secrétaire de la légation hollandaise et y rencontrera la fille d’un mandarin impérial qu’il épousera en décembre 1943.

Sa carrière de diplomate le mène en Corée, en Inde, aux Etats – Uni, au Liban, en Indonésie et à Tokyo en 1949 où il y publiera ses premières œuvres. Il effectue en 1948, la traduction d’un roman policier chinois, le Dee Gong An, des affaires criminelles résolues par Di Renjie, encore connu en France sous le nom de juge Ti. Il s’inspire ensuite de vieux récits chinois, afin de publier seize œuvres policières fictives, qui constituent une série d’enquêtes mystérieuses menées par le juge.
C’est un sinologue connu et un grand intellectuel, amateur de luth chinois et qui dessine lui-même les illustrations qui ornent ses romans. Il élabore également un traité ayant pour titre La Vie sexuelle dans la Chine ancienne.

Il décède d’un cancer du poumon en 1967, probablement en raison du grand nombre de cigares qu’il consomme.