Neverland
  • Date de parution 30/08/2017
  • Nombre de pages 116
  • Poids de l’article 190 gr
  • ISBN-13 9791095438397
  • Editeur ICONOCLASTE
  • Format 185 x 135 mm
  • Edition Grand format
Biographies, Mémoires

Neverland

3.58 / 5 (376 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La chambre de mes grands-parents était la tour de contrôle de notre univers. Mais ni le tapis épais, ni les tiroirs remplis de trésors, ni même cette minuscule télévision couleur installée là un jour de folie moderne, rien de cela n'était l'essentiel du rayonnement de la chambre du premier étage. Ce qui faisait battre notre coeur en y entrant, c'était nos grands-parents et la manière qu'ils avaient de nous en ouvrir les portes." Neverland est un retour au pays d'enfance, un irrésistible voyage vers ces hauts territoires perdus que nous portons tous en nous.

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  • Date de parution 30/08/2017
  • Nombre de pages 116
  • Poids de l’article 190 gr
  • ISBN-13 9791095438397
  • Editeur ICONOCLASTE
  • Format 185 x 135 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Neverland est l’histoire d’un voyage au pays perdu de l’enfance, celui que nous portons tous en nous. À la fois livre d’aventure et livre-mémoire, il ressuscite nos souvenirs enfouis.

Ma lecture

Incipit :

Il y a dans les hauts territoires de l’enfance, derrière les torrents, les ronces, les forêts, après les granges brûlantes et les longs couloirs de parquet, certains chemins qui s’aventurent plus loin vers le bord du royaume, longent les falaises ou le grillage et laissent voir une plaine tout en bas, c’est le pays des lendemains : le pays adulte. (p7)

Ce livre est inclassable. C’est à la fois des pensées, un récit personnel, une évocation du temps qui passe et surtout un retour sur les souvenirs d’enfance : un son, une odeur, une image qui parfois ressurgissent et nous replongent à la fois dans le passé mais également dans l’enfant que l’on était.

Timothée de Fombelle dans cette courte narration qui n’est ni un roman, ni un journal mais plutôt une sorte de récit autobiographique, d’un retour sur le passé, sur ces instants dont on ne se rend pas toujours compte, quand on les vit de l’importance qu’ils ont pour notre futur, mais également de la place qu’ils vont tenir dans nos souvenirs en ressurgissant parfois au moment où on s’y attend le moins. A travers des paysages, une maison, des objets mais également des images mentales personnelles, l’auteur partage avec le lecteur ses propres souvenirs en particulier auprès de ses grand-parents, nous invitant sans le vouloir à regarder par dessus notre épaule, à penser à nos propres souvenirs ou évocations et à plonger dans nos propres parfums d’enfant.

Ne vous est-il pas arrivé à vous aussi de retrouver grâce à une odeur, un bruit, la chaleur d’un été, une sensation sur le corps, une musique de faire un voyage dans le temps et de retrouver l’enfant que vous étiez, les sensations du moment évoqué et d’avoir à la fois un regard attendri sur lui mais également sur ces moments d’insouciance où l’avenir n’était même pas à l’ordre du jour et où nous ne pensions qu’à vivre l’instant présent. Ces souvenirs peuvent ressurgir n’importe où n’importe quand et l’on comprend que ce qui était insignifiant à l’époque prendre une autre signification à l’âge adulte, il nous construit parfois, laisse une trace indélébile malgré le temps.

Neverland, à la manière du monde imaginaire de Peter Pan, nous entraîne dans l’enfance de Timothée de Fombelle, un récit très personnel que j’ai aimé mais sans vraiment y pénétrer peut-être parce que ce monde est son monde et ne peut-être qu’évocateur pour lui mais il m’a malgré tout entraînée dans ma propre enfance, avec d’autres sons, d’autres souvenirs et c’était malgré tout une lecture aux accents tendres et nostalgiques mais que je ne suis pas sûre de garder en mémoire.

J’ai aimé.

Voici trois bonnes raisons de lire ce livre:

1. Parce que, comme l’écrit si joliment Michel Abescat dans Télérama « un phare de la littérature jeunesse se met en scène, dans ce premier livre pour adultes, de manière allégorique, en route sur les chemins de Neverland, hommage explicite au père de Peter Pan, J.M. Barrie. Des fragments de mémoire surgissent, des souvenirs de cabanes dans les arbres, l’odeur de sous-bois du salon, images vibrantes du paradis perdu d’une enfance com¬me un été sans fin, dans la maison des grands-parents. »

2. Parce qu’il figure dans la sélection des «68 premières fois», une association dont le but est de faire découvrir les premiers romans et les promouvoir par l’intermédiaire d’un collectif de plus de 70 lecteurs.

3. Pour ces lignes tirées de la chronique de Bénédicte Junger sur son blog Entre les lignes: « J’ai aimé ce roman où l’on a envie de relire toutes les phrases tant elles sont fortes et porteuses de questionnement. Un court texte au plaisir de lecture énorme. »

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