La cloche de détresse
  • Date de parution 19/04/2023
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 322 gr
  • ISBN-13 9782207176573
  • Editeur DENOEL
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format
Biographies, Mémoires Anglo-Saxon Romans étrangers

La cloche de détresse

4.12 / 5 (807 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La comédienne Rachida Brakni évoque avec admiration la relation particulière qui unit Sylvia Plath à l'héroïne de son unique roman. Sélectionnée pour un stage d'été dans un prestigieux magazine, Esther Greenwood s'étourdit dans le New York des années 50. Entre les cocktails, la rédaction d'articles et les robes à la mode, elle est censée s'amuser comme jamais. Pourtant, elle est assaillie par des pensées morbides. Inspiré de la vie de son auteur, La Cloche de détresse est un classique de la littérature américaine, dans lequel on retrouve la poésie obsédante de Sylvia Plath. Des images magnifiques, acides, teintées d'humour noir, qui vous submergent inévitablement. Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose ne collait pas en moi. Je ne faisais que me répéter tous ces petits succès que j'avais joyeusement accumulés à l'université se réduisaient à néant devant les façades en verre et en marbre lisse et brillant de Madison Avenue.

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  • Date de parution 19/04/2023
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 322 gr
  • ISBN-13 9782207176573
  • Editeur DENOEL
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Sylvia Plath était surtout une poétesse. 


"La cloche de détresse" est son unique roman, à caractère fortement autobiographique. Sous les traits d'Esther Greenwood, alter ego imaginé pour l'occasion, elle revient sur les quelques semaines qu'elle passa à New York où, ayant gagné un concours d'écriture, elle put effectuer un stage au sein de la rédaction d'un prestigieux magazine. Ce séjour, rythmé de cocktails et de sauteries diverses, a priori prometteur de distractions trépidantes, est pourtant décrit sous les auspices d'une sorte de désœuvrement morbide.


Le dynamisme de la vie new-yorkaise, l'excitation et l'enthousiasme de ses camarades de stage, n'atteignent pas Esther, qui semble comme sous l'emprise d'une anesthésie émotionnelle. Les événements, comme la plupart des personnes qui l'entourent, ne suscitent en elle ni réel intérêt, ni sentiment notable. Elle pose sur toute chose un regard distancié, indifférent.


Lorsque, à son retour de New York, elle apprend que le manuscrit qu'elle avait adressé à des éditeurs a été refusé, elle bascule dans une dépression sévère. Le tiraillement qui la troublait, son indécision quant à ses aspirations futures -être poète ou femme au foyer ? Mener une vie banale d'épouse et mère ou répondre à l'appel de ses envies profondes ?- se muent en un profond accablement. Prise d'une conscience douloureuse de son inutilité, de la vacuité de ses projets, persuadée qu'hormis être une bonne étudiante, elle n'est bonne à rien, elle réalise qu'elle ne se sent pas heureuse, et ce, depuis longtemps...


C'est un regard à la fois lucide et impitoyable que Sylvia Plath porte aussi bien sur elle-même que sur le monde qui l'entoure, dont la futilité parfois l'amuse -et nous aussi, grâce à ses pointes d'humour décapant-, mais lui fait aussi réaliser que l'essentiel réside probablement dans un ailleurs qu'elle ne parvient pas à localiser, et a fortiori à atteindre. Détachée de son environnement, et malheureuse de l'être, l'échec de sa quête d'un sens à son existence la plombe d'une mélancolie macabre.


L'écriture soignée, qui met une sorte de distance entre l'auteure et son récit, imprègne son texte d'une pudeur touchante, tout en révélant la caractère insondable de sa détresse, qui se traduit par une incapacité à se sentir concernée par l'activité du monde.


Ce que l'on retire de cette lecture, plus que le souvenirs des faits qui y sont relatés, est ainsi celui de cette détresse qui s'exprime sans cris mais met terriblement mal à l'aise, car on la devine sans remède.


Sylvia Plath, qui pourtant parvint à devenir à la fois mère, épouse et poète, mit fin à ses jours en 1963, à l'âge de 29 ans, un mois après la première parution de "La cloche de détresse".


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