Dôme Tome 1 Dôme, tome 1

Ai-je besoin de vous présenter ce monument de la littérature qu’est Dôme? Je me suis lancée dans cette duologie qui, rappelons-le, n’en est pas une à la base. Les éditeurs ont jugé le roman trop épais et l’ont donc scindé en deux parties. On retrouve donc du bon vieux King, comme on l’aime.

Du jour au lendemain, un dôme a recouvert la petite ville de Chester Mill, dans le Maine. Les habitants sont coupés du monde et doivent s’organiser pour survivre en attendant qu’on trouve une solution pour les délivrer de cette cloche de verre.

J’ai adoré ce premier tome de A à Z et j’ai dévoré les quelques 800 pages à toute allure. Il faut dire que King sait s’y prendre. Il y a d’abord l’apparition surnaturelle de ce dôme qui provoque des accidents en cascade et qui va mobiliser l’armée américaine. Pourquoi ce dôme est-il apparu ici et à quoi est-il dû? Comment le percer ou alors le détruire?

A l’intérieur du dôme, les personnages coupés du monde vont donc s’organiser. Comme d’habitude avec King, le lecteur a droit à toute une présentation des personnages qui pourrait paraître longue pour un novice mais qui a un but: nous montrer les failles et les forces de chacun. Ainsi, l’intérieur du dôme va devenir une micro-société qu’on observe à la loupe. Privés de l’autorité étatique pour un temps, les habitants vont prendre certaines libertés. C’est donc un monde politique qui se met en place dans ce dôme et c’est bigrement intéressant.

Les lois n’ont plus l’air d’être les mêmes que dans le reste de l’Amérique. Il y a bien sûr les grands méchants, incarnés ici par Jim Rennie et sa police, ou plutôt ses mercenaires. Il y a Dale Barbara, un ancien de l’armée, qui aurait bien dû se tirer avant que le dôme ne se mette en place. King est cruel avec ses personnages, avec son lecteur. Il regarde ses protagonistes se débattre dans cette lutte pour le pouvoir sans merci. Le rythme s’emballe au fil des pages et on se demande où cela va bien pouvoir se terminer!

Ce premier Dôme est donc un coup de cœur et je n’ai qu’une hâte: lire la suite!