Le prieuré de l'oranger
  • Date de parution 02/03/2023
  • Nombre de pages 992
  • Poids de l’article 1106 gr
  • ISBN-13 9782378762728
  • Editeur DE SAXUS
  • Format 220 x 160 mm
  • Edition Grand format
Dragons - Elfes Heroic Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur Romance Top héroïne

Le prieuré de l'oranger

4.18 / 5 (1445 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un tour de force épique et magistral. Un monument de la fantasy et de la littérature. Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille. La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d'elle... Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l'usage d'une magie interdite s'impose pour cela. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l'Est et l'Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil... Bientôt, l'humanité devra s'unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

En stock

  • Date de parution 02/03/2023
  • Nombre de pages 992
  • Poids de l’article 1106 gr
  • ISBN-13 9782378762728
  • Editeur DE SAXUS
  • Format 220 x 160 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Voilà un joli pavé : Le prieuré de l’oranger c’est environ 1200 pages. La première édition en français de ce roman de Samantha Shannon est parue en 2019 mais j’ai lu la version en deux tomes éditée par J’ai lu (moins lourd et format souple). Je me méfiais pas mal, parce que ce roman inondait, lors de sa sortie en poche, les comptes instagram. Mais j’avais beaucoup aimé le retour de Sometimes a book sur cette épopée de fantasy, et convaincue, j’avais donc acheté le roman dans la foulée. Je n’ai pas regretté : c’était une lecture fort divertissante, épique, captivante, j’ai avalé les deux tomes en une semaine.

Le prieuré de l’oranger : de la fantasy épique

Un univers étoffé et original

L’univers du Prieuré de l’oranger est très riche et complexe, et comprend plusieurs royaumes/états dispersés sur plusieurs continents. On est dans une ambiance guerre froide est/ouest, avec des échos à GoT mais sans les giclées de sang à chaque épisode. Pour moi public sensible, c’est fort appréciable. Mention spéciale aux cartes, glossaire et frise chronologique pour s’y retrouver.

Enfin, il y a un fond assez original et bien traité : outre le combat entre les humains et les méchants dragons qui menacent de tout foudroyer comme il y a mille ans (et cette fois ils comptent bien ne pas se rater pour enfin décimer les humains et créer le chaos, nom d’une pipe), il y a des humains fragilisés par des croyances différentes au sujet justement de la manière dont les dragons ont été domptés mille ans auparavant. Guerre de religions, création et recréation de mythes, (ré)interprétation de sources anciennes, hérésie : j’ai beaucoup aimé cette transposition d’une réalité bien palpable dans un univers de fantasy. Ca marche plutôt bien et ça donne du coffre à ce roman épique.

Une épopée

Ce roman c’est justement de la belle fantasy épique. Des pirates, des dragons (gentils), des wyrms (des méchants dragons), des humains, des mages, des dragonniers… C’est haut en couleurs. Il y a pleiiiin de personnages. J’adore ! C’est une belle fresque.

Tout ce petit monde tente tant bien que mal de cohabiter ensemble, mais ça ne marche pas très bien. Alors, c’est la guerre ! De la baston (qui aurait pu être plus wahou, mais Le prieuré souffre un peu du syndrome « marcheurs blancs »), du feu, du sang (mais pas trop), des héros, des hauts faits, des récits d’anciens… Grande aventurechaos imminent, destin du monde dans les mains de quelques héros : c’est épique, c’est beau, c’est grand, c’est captivant.

De la fantasy originale

Une écriture intéressante

Franchement, pas mal. C’est fluide, captivant, entraînant. La langue est fournie, riche en vocabulaire. Ce pavé est mastoc, mais il se lit tout seul, sans aucune difficulté. On trouve aussi de belles descriptions, travaillées.

En revanche, la grammaire n’est pas toujours au top (la concordance des temps visiblement est un vieux souvenir poussiéreux du traducteur) et on trouve pas mal de coquilles. Mais rappelons que la traduction originale provient de De Saxus, il ne faut donc pas trop en demander non plus hein. Mais enfin, ça reste de la bonne qualité.

Une narration complexe

Nulle monotonie ici, puisque le récit suit 4 personnages très différents, qui ne se connaissent pas ou peu, et vivent aux quatre coins de l’univers décrit. Cette alternance, si elle peut paraître complexe au début, donne énormément de dynamisme, d’autant que les fils narratifs finissent par se retrouver (ce n’est pas du spoil, on s’en doute dès le départ).

Il y a aussi une alternance passé/présent que j’ai beaucoup aimée. On navigue entre des récits passés sur les personnages, des récits venus des temps immémoriaux, des légendes forgées au fil du temps, et le présent, qui se construit sur tout ce substrat fort dense. Tout se mélange, là encore cela peut paraître complexe, mais c’est un puzzle fort passionnant à reconstituer.

Des personnages surprenants

Le prieuré de l’oranger, c’est de la fantasy où les personnages féminins sont nombreux, moteurs, diversifiés. Quel plaisir de lire enfin autre chose dans le traitement des personnages ! Plus largement, on trouve ici toute une foule de personnages très étoffés et intéressants, des relations humaines inattendues, surprenantes, touchantes, très bien traitées, et avec naturel.

En revanche, petit bémol sur le manque de réalisme de certaines situations. Le prieuré de l’oranger n’est pas un récit très sombre, aussi il y a une touche d’optimisme un peu naïf qui fait très fantasy YA. C’est notamment le cas de certains personnages importants dans le déroulé de l’histoire, et qui se trouvent, pile poil au bon moment, dotés de bon sens, d’adaptation et de capacité à se remettre en question. C’est fort bien, mais soyons honnêtes, c’est un peu (très) facile. Cela dit, j’ai malgré tout apprécié que tout ne soit pas tout le temps aussi bisounours, et qu’il y ait des personnages en souffrance, et des situations difficiles. Ca m’a permis d’y croire et d’adhérer à l’illusion romanesque… J’adore, le temps d’une lecture, croire que ce que je lis est réel et m’imaginer vivre dans cet univers, rencontrer les personnages tout ça tout ça 🙂

Le prieuré de l’oranger est un roman de fantasy épique de Samantha Shannon. J’aime bien lire des sagas en été (même si en fait c’est un one shot coupé en deux), et je n’ai pas été déçue du tout. J’ai été captivée par ces personnages et cet univers si dense, je me dis qu’il y aurait même moyen de continuer la série tant l’univers est riche et peut encore être exploité. C’est un roman très sympathique que je recommande, c’est franchement facile à lire malgré le nombre de pages (qui s’avale tout seul). Ce n’est pas un chef d’œuvre mais ça se défend largement bien, et il vaut un franc détour pour l’originalité et la qualité qu’il propose.

Le prieuré de l’oranger est un roman de Samantha Shannon auparavant publié par De Saxus en un seul tome. Il a été scindé en 2 tomes pour sa parution en poche chez J’ai lu, ce qui est compréhensible vu que c’est un pavé de près de 1000 pages en grand format et deux fois 570 en poche. Le roman a connu un grand succès et avait attisé ma curiosité. J’ai profité de sa parution en poche pour le lire.

Le roman se situe dans un univers de fantasy d’inspiration médiévale où se trouvent des régions nommées par les points cardinaux. L’Ouest et l’Est sont séparés par un vaste océan appelé l’Abysse. Les relations entre les deux régions sont tendues, surtout à cause de la peste draconique, maladie fort contagieuse et dangereuse venue de l’Ouest. L’Ouest pense aussi que les Orientaux sont des hérétiques à cause de leurs liens avec les dragons. ainsi les deux régions ne se fréquentent pas et mènent chacune leur vie loin de l’autre. Au Sud se trouve le Prieuré de l’Oranger qui n’a pratiquement aucun lien avec l’extérieur. Mais une menace commune pourrait changer la donne, celle du Sans-Nom, un gigantesque dragon de feu qui avait été plongé dans un long sommeil il y a très longtemps mais qui semble donner des signes de réveil. Ce qui est confirmé par le réveil de ses principaux lieutenants annonçant ainsi le retour de leur maître.

Le récit suit plusieurs personnages clés de l’univers. Tout d’abord, Sabran qui est la Reine d’Inys, principal territoire à l’Ouest. Elle est issue de la maison Berethnet qui règne depuis près de mille ans de mère en fille. Sabran doit se marier et donner vie à une héritière. Mais les complots sont légions dans le reinaume et dans l’ombre, Ead Duryan la protège en secret. On suit ainsi la vie de la cour, les différentes intrigues et complots se déroulant à la cour d’Inys, tout en apprenant à mieux connaitre les principaux personnages y évoluant, principalement Sabran et ses dames de compagnie. Du côté de l’Est, on suit également une femme, Tané, qui s’apprête à passer les épreuves pour intégrer la prestigieuse garde de haute mer et ainsi devenir dragonnière. L’autrice s’attarde aussi sur les pas de Niclays Roos qui a été banni du royaume d’Inys par la reine Sabran, et recherche depuis le secret de l’élixir de vie. A côté de ces protagonistes, on croise de nombreux autres personnages secondaires. Il est un peu difficile au début de les distinguer et puis on finit par s’y retrouver.

Le roman a clairement un aspect féministe puisque les principaux rôles sont attribués à des femmes et que celles-ci ont des postes de pouvoir. L’Inys est ainsi un reinaume fondée par une femme et où on règne de mère en fille. Le fameux Prieuré de l’Oranger est une sororité où les femmes sont formées à la magie et au combat. Ainsi, sans avoir un discours militant, le roman fait la part belle aux personnages féminins en leur octroyant des places de choix et de pouvoir. Les personnages sont d’ailleurs bien caractérisés et attachants, même si certains ont des côtés un peu stéréotypés. On prend plaisir à les suivre et à les découvrir. Le roman a ainsi un côté résolument moderne par le rôle tenu par les personnages féminins.

Il en est de même pour l’histoire des différentes régions et légendes qui s’y rattachent. L’univers construit par Samantha Shannon est riche, avec de nombreuses traditions, une histoire construite sur de longues années et des dragons. L’autrice arrive à créer une toile de fond extraordinaire et à l’utiliser sur un seul tome, même s’il est énorme.

Le roman arrive à être innovant sur certains points mais l’intrigue est par contre très classique : Il faut s’allier pour vaincre un grand méchant qui revient. De plus, il faut dire que c’est long, très long pour en arriver à l’affrontement final qui apparait presque expédié en comparaison du reste. Certaines péripéties auraient pu être écourtées pour donner plus de rythme au récit et enlever un côté trop « chanceux » ou prévisible. En effet, les pires péripéties arrivent, et par pur hasard ou chance, un événement se produit qui vient arranger les choses (l’épée magique ou le joyau). Les dragons même s’ils sont présents dans le roman font un peu prétexte également, on les voit relativement peu.

Le Prieuré de l’oranger est ainsi un roman de fantasy d’une grande richesse autant par ses personnages que par son univers où l’on retrouve des inspirations de plusieurs cultures. Le roman est moderne sur de nombreux points comme la représentation des femmes et des relations entre les personnages. Les péripéties sont nombreuses, certainement un peu trop et le roman a une intrigue assez classique et prévisible. Néanmoins, ce livre est une lecture fort agréable qui tout en divertissant propose des thématiques actuelles.

Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s’éveille. La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle… Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages.

Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela. De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil…

Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

Et voilà! J’en suis venu à bout de cette brique de 958 pages! Un beau bébé qui pèse son poids. Le Prieuré de l’oranger est un énorme roman de pure fantasy comme on n’en fait plus! Samantha Shannon a eu le courage de publier ce one shot qui m’a beaucoup plu! S’il y a quelques longueurs (vu la taille du truc, c’est normal), j’ai globalement aimé cette histoire pleine de personnages et de rebondissements.

Le Prieuré de l’oranger c’est d’abord l’histoire d’un reinaume. En effet, dans ce livre, la part belle est faite aux femmes qui la plupart du temps gouvernent, héritent, prennent les décisions. Ouvertement féministe, le roman dépoussière tout ce que l’on a lu dans les romans de fantasy. Il y a d’abord la reine Sabran, aussi belle que froide et sévère; Ead, une supposé demoiselle de compagnie qui s’avèrera être une protectrice hors pair; et enfin Tané, la dragonnière au destin sombre. Les hommes ont au final peu d’importance (sauf Loth peut-être) et sont relégués au second plan.

Ajoutez à cela une intrigue politique et religieuse plutôt bien fichue. En gros l’Est et l’Ouest s’affrontent sur le plan des idéologies religieuses avec au milieu de tout ça, le fameux prieuré de l’oranger, sorte de sanctuaire magique. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteure menait ses intrigues en parallèle puisqu’on passe sans cesse de l’Est à l’Ouest en se demandant de quelle manière elle va réussir à rassembler tout ça.

Côté fantasy, on retrouve bien sûr la mythologie des dragons, celle des sorcières et des mages mais aussi des vouivres. Ce qui est original, c’est qu’on sent que l’auteur a puisé dans le répertoire des légendes asiatiques pour mieux réinterpréter les choses. Tout cela fonctionne vraiment bien et donne une touche orientale au roman. J’ai beaucoup aimé découvrir cet univers bien fouillé et bien développé.

Samantha Shannon n’hésite pas non plus à faire vivre à ses personnages des amours homosexuelles qui ne tournent ni au voyeurisme ni au ridicule. C’est une belle prise de risque et cela apporte vraiment de la nouveauté!

Le seul hic vient pour moi de la dernière partie du roman où tout se précipite un peu trop vite à mon goût. Les rebondissements s’enchaînent rapidement et l’affrontement finale m’a laissé sur ma faim.

« Le Prieuré de l’Oranger » est un magnifique roman de fantasy bien construit avec un univers ultra développé.

AUTRES LIVRES DE Samantha Shannon4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés